France - Charente maritime - Eté 2008
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France - Charente maritime - Eté 2008
Pour les vacances d'été 2008, nous avons donc choisi la Charente-maritime. Le département de Charente-maritime (17) est un département français situé dans la région Poitou-Charentes. Géographiquement, il se situe au centre-ouest de la France :
Le département est notamment limitrophe au nord de celui de la Vendée, où nous avions passé nos vacances d'été 2005, et à l'est de la Charente, où nous avons fait une incursion lors du mémorable Belghost Charente Tour raconté dans un autre topic.
Les autres départements limitrophes sont la Gironde, les Deux-Sèvres et la Dordogne.
La Charente-maritime dispose d'une longue façade océanique sur l'Atlantique, avec 4 fleuves qui se jettent dans l'océan : du nord au sud, la Sèvre niortaise en bordure de la Vendée, la Charente au niveau de Rochefort, la Seudre, et la Gironde en bordure du département du même nom.
La Charente-maritime comprend également 4 îles, les deux grandes de Ré et d'Oléron, et les deux petites d'Aix et Madame. Du nord au sud, on trouve l'île de Ré à hauteur de la Rochelle, dont le prix d'accès prohibitif nous a découragés d'y faire une visite ; l'île d'Aix à hauteur de la pointe de Fouras accessible uniquement en bâteau et où nous avons passé une belle journée de détente ; l'ile Madame un peu au sud de la pointe de Fouras encore, la plus petite (1 km sur 600 m) accessible à pied à marée basse par une voie de sable et de galets, et que nous n'avons pas visitée ; l'île d'Oléron, la plus grande des îles françaises si on excepte la Corse, où nous avons passé une après-midi, et qui est reliée au continent par le plus long pont de France (3027 m) dont le franchissement est gratuit cette fois.
La région compte également plusieurs marais, notamment le marais poitevin au nord, qui s'étend en Vendée, et que nous avions découvert lors du séjour de 2005.
La Charente-maritime bénéficie en général d'étés secs et ensoleillés. Nous avons eu pendant nos vacances une météo magnifique, nous permettant à la fois de profiter des promenades dans les nombreux points d'intérêts de la région, mais aussi de la plage ou de la piscine. Nous avons profité de températures le plus souvent sitées entre 25° et 30°, avec une pointe à 35° le jour le plus chaud, et une seule journée de pluie très légère sur les 10 jours passés sur place. L'air océanique permet de plus de mieux supporter les ardeurs du soleil. Il semblerait d'après les gens sur place que l'été soit en général encore plus chaud, la région subissant également la "fraîcheur" de cet été 2008, mais nous trouvions la météo parfaite durant notre séjour.
La région montre d'ailleurs qu'on approche du sud de la France : la végétation nous paraît déjà différente, avec quelques espèces méditerranéennes spontanées. Au Clos d'Autrefois où nous logions, un petit jardin clos abritait un olivier et un grenadier. Partout dans la région poussent de nombreuses roses trémières, qui semblent venir là comme des mauvaises herbes On voit apparaître ça et là quelques palmiers. Le long des routes, on voit de nombreux champs de tournesols qui apportent de gaies notes de jaune. Et plus on approche de la Charente et de la région de Cognac, plus le paysage se recouvre de vignes, nécessaires à la préparation du breuvage tant apprécié de l'admin.
La Charente-maritime est avant tout une région de côtes océaniques. On y trouve une grosse production d'huîtres de Marennes-Oléron tout le long de la côte. On y élève également les moules de bouchots, et on y produit le sel, notamment dans les marais salants de l'île de Ré. En général, il est évidemment possible de goûter à de nombreux produits de la mer, ce que je n'ai pas manqué de faire bien sûr, savourant notamment à plusieurs reprises leurs délicieuses huîtres ou moules (choisir de préférence la recette "à la charentaise", avec une pointe de pineau dans le jus de cuisson). J'ai aussi goûté la mouclade charentaise : après cuisson des moules, le jus est lié et monté, puis reversé sur les coquilles ouvertes, le tout repassé quelques minutes au four, délicieux ! Les préparations de seiches sont également délicieuses, au point qu'elles ont même plu à l'admin.
Le beurre de Surgères est renommé pour son bon goût, et la région produit d'excellents fromages de chèvre, que les plus audacieux serviront arrosé de quelques gouttes de Cognac aux herbes aromatiques, plutôt que le traditionnel miel. Devinez ce qu'a choisi Jean-Fi... Nous avons eu l'occasion de goûter également le farci charentais, terrine composée à partir d'une grosse quantité de légumes verts divers, mixés avec des lardons et de la crème, le tout servi froid comme un pâté.
Sans oublier bien sûr le pineau et le cognac partagés avec le département voisin de la Charente. Les vins charentais par contre sont frais et doux, idéaux en été, mais sans caractère particulier à mon avis.
Même si la région est directement ouverte sur l'océan, les côtes y sont étonnamment lisses et calmes, avec peu de grosses vagues. C'est sans doute dû à la géogaphie particulière de cette côte assez abritée et émaillée de plusieurs îles. Cependant l'amplitude des marées est quand même importante, rendant parfois la baignade quasi impossible à marée basse, tant il faut d'abord traverser des dizaines voire des centaines de mètres de sable boueux. D'autre part, la forte concentration d'élevages d'huîtres rend parfois l'eau de l'océan assez grise et boueuse, en fait peu engageante pour la baignade. Mais la région se rattrape par de nombreux points d'intérêts touristiques, nous n'avons d'ailleurs pas visité tous les sites qui nous semblaient intéressants, il y a facilement matière pour un deuxième séjour.
La côte est également parsemée de nombreux forts, la plupart dessinés ou complétés par Vauban, célèbre ingénieur, architecte, urbaniste et stratège (entre autres) de Louis XIV. Les forts ont été ainsi construits notamment pour défendre l'Arsenal Royal du Roi Soleil, basé à Rochefort, défendant ainsi l'accès à l'estuaire de la Charente.
Le plus célèbre parmi ces forts est bien sûr Fort Boyard, même si celui-ci n'a jamais servi à la défense de l'estuaire. Fort Boyard est visible depuis une grand partie de la côte de Charente-maritime, mais ne se visite pas, l'architecture du fort ne permettant pas l'accostage, sans compter que les télévisions qui y tournent le fameux jeu souhaitent en garder l'exclusivité. Tourisme oblige, on trouve un peu partout sur la côte des possibilités de promenades en mer pour aller faire le tour du célèbre fort Boyard, devant lequel s'émerveillent en général les enfants. Nous nous sommes contentés des vues de la côte.
Nous avons plutôt visité les forts Vauban et Louvois, et fait une promenade sur les remparts de la citadelle de Brouage.
La région bénéficie donc d'une très riche histoire maritime, racontée au travers de nombreux musées et monuments.
A suivre...
Le département est notamment limitrophe au nord de celui de la Vendée, où nous avions passé nos vacances d'été 2005, et à l'est de la Charente, où nous avons fait une incursion lors du mémorable Belghost Charente Tour raconté dans un autre topic.
Les autres départements limitrophes sont la Gironde, les Deux-Sèvres et la Dordogne.
La Charente-maritime dispose d'une longue façade océanique sur l'Atlantique, avec 4 fleuves qui se jettent dans l'océan : du nord au sud, la Sèvre niortaise en bordure de la Vendée, la Charente au niveau de Rochefort, la Seudre, et la Gironde en bordure du département du même nom.
La Charente-maritime comprend également 4 îles, les deux grandes de Ré et d'Oléron, et les deux petites d'Aix et Madame. Du nord au sud, on trouve l'île de Ré à hauteur de la Rochelle, dont le prix d'accès prohibitif nous a découragés d'y faire une visite ; l'île d'Aix à hauteur de la pointe de Fouras accessible uniquement en bâteau et où nous avons passé une belle journée de détente ; l'ile Madame un peu au sud de la pointe de Fouras encore, la plus petite (1 km sur 600 m) accessible à pied à marée basse par une voie de sable et de galets, et que nous n'avons pas visitée ; l'île d'Oléron, la plus grande des îles françaises si on excepte la Corse, où nous avons passé une après-midi, et qui est reliée au continent par le plus long pont de France (3027 m) dont le franchissement est gratuit cette fois.
La région compte également plusieurs marais, notamment le marais poitevin au nord, qui s'étend en Vendée, et que nous avions découvert lors du séjour de 2005.
La Charente-maritime bénéficie en général d'étés secs et ensoleillés. Nous avons eu pendant nos vacances une météo magnifique, nous permettant à la fois de profiter des promenades dans les nombreux points d'intérêts de la région, mais aussi de la plage ou de la piscine. Nous avons profité de températures le plus souvent sitées entre 25° et 30°, avec une pointe à 35° le jour le plus chaud, et une seule journée de pluie très légère sur les 10 jours passés sur place. L'air océanique permet de plus de mieux supporter les ardeurs du soleil. Il semblerait d'après les gens sur place que l'été soit en général encore plus chaud, la région subissant également la "fraîcheur" de cet été 2008, mais nous trouvions la météo parfaite durant notre séjour.
La région montre d'ailleurs qu'on approche du sud de la France : la végétation nous paraît déjà différente, avec quelques espèces méditerranéennes spontanées. Au Clos d'Autrefois où nous logions, un petit jardin clos abritait un olivier et un grenadier. Partout dans la région poussent de nombreuses roses trémières, qui semblent venir là comme des mauvaises herbes On voit apparaître ça et là quelques palmiers. Le long des routes, on voit de nombreux champs de tournesols qui apportent de gaies notes de jaune. Et plus on approche de la Charente et de la région de Cognac, plus le paysage se recouvre de vignes, nécessaires à la préparation du breuvage tant apprécié de l'admin.
La Charente-maritime est avant tout une région de côtes océaniques. On y trouve une grosse production d'huîtres de Marennes-Oléron tout le long de la côte. On y élève également les moules de bouchots, et on y produit le sel, notamment dans les marais salants de l'île de Ré. En général, il est évidemment possible de goûter à de nombreux produits de la mer, ce que je n'ai pas manqué de faire bien sûr, savourant notamment à plusieurs reprises leurs délicieuses huîtres ou moules (choisir de préférence la recette "à la charentaise", avec une pointe de pineau dans le jus de cuisson). J'ai aussi goûté la mouclade charentaise : après cuisson des moules, le jus est lié et monté, puis reversé sur les coquilles ouvertes, le tout repassé quelques minutes au four, délicieux ! Les préparations de seiches sont également délicieuses, au point qu'elles ont même plu à l'admin.
Le beurre de Surgères est renommé pour son bon goût, et la région produit d'excellents fromages de chèvre, que les plus audacieux serviront arrosé de quelques gouttes de Cognac aux herbes aromatiques, plutôt que le traditionnel miel. Devinez ce qu'a choisi Jean-Fi... Nous avons eu l'occasion de goûter également le farci charentais, terrine composée à partir d'une grosse quantité de légumes verts divers, mixés avec des lardons et de la crème, le tout servi froid comme un pâté.
Sans oublier bien sûr le pineau et le cognac partagés avec le département voisin de la Charente. Les vins charentais par contre sont frais et doux, idéaux en été, mais sans caractère particulier à mon avis.
Même si la région est directement ouverte sur l'océan, les côtes y sont étonnamment lisses et calmes, avec peu de grosses vagues. C'est sans doute dû à la géogaphie particulière de cette côte assez abritée et émaillée de plusieurs îles. Cependant l'amplitude des marées est quand même importante, rendant parfois la baignade quasi impossible à marée basse, tant il faut d'abord traverser des dizaines voire des centaines de mètres de sable boueux. D'autre part, la forte concentration d'élevages d'huîtres rend parfois l'eau de l'océan assez grise et boueuse, en fait peu engageante pour la baignade. Mais la région se rattrape par de nombreux points d'intérêts touristiques, nous n'avons d'ailleurs pas visité tous les sites qui nous semblaient intéressants, il y a facilement matière pour un deuxième séjour.
La côte est également parsemée de nombreux forts, la plupart dessinés ou complétés par Vauban, célèbre ingénieur, architecte, urbaniste et stratège (entre autres) de Louis XIV. Les forts ont été ainsi construits notamment pour défendre l'Arsenal Royal du Roi Soleil, basé à Rochefort, défendant ainsi l'accès à l'estuaire de la Charente.
Le plus célèbre parmi ces forts est bien sûr Fort Boyard, même si celui-ci n'a jamais servi à la défense de l'estuaire. Fort Boyard est visible depuis une grand partie de la côte de Charente-maritime, mais ne se visite pas, l'architecture du fort ne permettant pas l'accostage, sans compter que les télévisions qui y tournent le fameux jeu souhaitent en garder l'exclusivité. Tourisme oblige, on trouve un peu partout sur la côte des possibilités de promenades en mer pour aller faire le tour du célèbre fort Boyard, devant lequel s'émerveillent en général les enfants. Nous nous sommes contentés des vues de la côte.
Nous avons plutôt visité les forts Vauban et Louvois, et fait une promenade sur les remparts de la citadelle de Brouage.
La région bénéficie donc d'une très riche histoire maritime, racontée au travers de nombreux musées et monuments.
A suivre...
Dernière édition par PiPhie le Lun 11 Aoû - 19:33, édité 2 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Nous étions décidés à loger en chambre d'hôtes. Après quelques recherches sur internet, nous avons opté pour le Clos d'Autrefois, situé à 25 km environ à l'est de la Rochelle, et à 5 km environ d'Aigrefeuille-d'Aunis qu'on aperçoit sur la carte du premier post.
Ce fut un excellent choix : une jolie maison spacieuse, perdue au milieu des champs, nous a apporté le calme et les nuits étoilées. La maison disposait d'une belle piscine dont nous avons pu profiter pour des moments de détente. Les propriétaires se sont montrés des gens charmants et accueillants. Comme ils proposent une table d'hôtes certains soirs, nous avions choisi d'en profiter le soir de notre arrivée, et nous avons eu droit à un souper somptueux cuisiné par la maîtresse de maison à partir de produits régionaux, dont le fameux farci charentais en entrée.
Les chambres, suffisamment spacieuses et agréables, disposent d'une salle de bain avec douche à l'italienne, d'un WC séparé et d'un accès vers l'extérieur nous permettant une totale indépendance. Chacune est décorée avec beaucoup de goût selon un thème particulier : nous disposions de la chambre africaine, décorée d'objets ramenés d'Afrique par les propriétaires. Dans la maison, nous avions également accès à un petit salon, avec documentation sur la région, et à une belle pièce très haute de plafond (une ancienne étable) donnant sur un petit jardin clos par de grandes portes-fenêtres, et où nous prenions le petit déjeuner autour d'une grande table avec les autres vacanciers en séjour sur place : très convivial donc, c'est le charme des chambres d'hôtes.
Voici donc la maison vue de l'arrière avec la piscine :
Nous avions accès au joli jardin près de la piscine dont voici un échantillon :
Et un aperçu de notre chambre avec notre sortie vers l'extérieur illuminée de soleil :
A 5 km environ du Clos d'Autrefois, sur la commune d'Aigrefeuille-d'Aunis, se trouve le domaine du Lac de Frace, joli but de promenade en pleine nature, qui dispose en plus d'un petit restaurant sympa où nous avons agréablement soupé par deux fois. Le domaine comprend en fait deux lacs, entourés par une petite rivière marécageuse, où nous avons rencontré notre ragondin, le tout au milieu des bois. Voici quelques photos :
Vu la proximité, nous avons également passé quelques soirées à La Rochelle. Le quartier du vieux port vaut le détour par son animation et son pittoresque. Devant les deux tours qui gardent l'accès vers le large, près des divers bâteaux de plaisance stationnés là, au travers des vieilles rues de la ville, c'est toujours beaucoup d'animation, avec des spectacles de rue, un marché d'artisans, et un grand nombre de restos sympas. En tous les cas le samedi puisque nous y avons passé la soirée par hasard les deux samedis de notre séjour, c'est probablement un peu plus calme en semaine. Nous n'avons cependant pas fait de longues visites à la Rochelle, puisque nous y étions déjà venus lors de notre séjour en Vendée, notamment pour y visiter le magnifique Aquarium, immense complexe nous faisant partager les merveilles du monde sous-marin.
Voici donc une des deux tours gardant l'entrée du vieux port de la Rochelle :
Et une vue du vieux port en soirée, avec le marché le long du quai :
Ce fut un excellent choix : une jolie maison spacieuse, perdue au milieu des champs, nous a apporté le calme et les nuits étoilées. La maison disposait d'une belle piscine dont nous avons pu profiter pour des moments de détente. Les propriétaires se sont montrés des gens charmants et accueillants. Comme ils proposent une table d'hôtes certains soirs, nous avions choisi d'en profiter le soir de notre arrivée, et nous avons eu droit à un souper somptueux cuisiné par la maîtresse de maison à partir de produits régionaux, dont le fameux farci charentais en entrée.
Les chambres, suffisamment spacieuses et agréables, disposent d'une salle de bain avec douche à l'italienne, d'un WC séparé et d'un accès vers l'extérieur nous permettant une totale indépendance. Chacune est décorée avec beaucoup de goût selon un thème particulier : nous disposions de la chambre africaine, décorée d'objets ramenés d'Afrique par les propriétaires. Dans la maison, nous avions également accès à un petit salon, avec documentation sur la région, et à une belle pièce très haute de plafond (une ancienne étable) donnant sur un petit jardin clos par de grandes portes-fenêtres, et où nous prenions le petit déjeuner autour d'une grande table avec les autres vacanciers en séjour sur place : très convivial donc, c'est le charme des chambres d'hôtes.
Voici donc la maison vue de l'arrière avec la piscine :
Nous avions accès au joli jardin près de la piscine dont voici un échantillon :
Et un aperçu de notre chambre avec notre sortie vers l'extérieur illuminée de soleil :
A 5 km environ du Clos d'Autrefois, sur la commune d'Aigrefeuille-d'Aunis, se trouve le domaine du Lac de Frace, joli but de promenade en pleine nature, qui dispose en plus d'un petit restaurant sympa où nous avons agréablement soupé par deux fois. Le domaine comprend en fait deux lacs, entourés par une petite rivière marécageuse, où nous avons rencontré notre ragondin, le tout au milieu des bois. Voici quelques photos :
Vu la proximité, nous avons également passé quelques soirées à La Rochelle. Le quartier du vieux port vaut le détour par son animation et son pittoresque. Devant les deux tours qui gardent l'accès vers le large, près des divers bâteaux de plaisance stationnés là, au travers des vieilles rues de la ville, c'est toujours beaucoup d'animation, avec des spectacles de rue, un marché d'artisans, et un grand nombre de restos sympas. En tous les cas le samedi puisque nous y avons passé la soirée par hasard les deux samedis de notre séjour, c'est probablement un peu plus calme en semaine. Nous n'avons cependant pas fait de longues visites à la Rochelle, puisque nous y étions déjà venus lors de notre séjour en Vendée, notamment pour y visiter le magnifique Aquarium, immense complexe nous faisant partager les merveilles du monde sous-marin.
Voici donc une des deux tours gardant l'entrée du vieux port de la Rochelle :
Et une vue du vieux port en soirée, avec le marché le long du quai :
Dernière édition par PiPhie le Sam 16 Aoû - 14:01, édité 3 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Sur la côte en descendant vers le sud à partir de la Rochelle, on trouve la presqu'île de Fouras. La petite cité balnéaire est dominée par le Fort Vauban, nommé ainsi à tort car Vauban n'est pas intervenu dans sa réalisation. Nous avons commencé notre séjour touristique par la visite de ce fort, dont le donjon abrite l'intéressant musée régional de Fouras, comprenant des maquettes de bâteaux, des cartes, des documents historiques, des vestiges archéologiques, des costumes et des coiffes, des éléments de la faune locale, etc. Un assemblage hétéroclite qui se découvre au fil des petites salles du donjon, témoin de la vie à Fouras au cours de l'histoire. La visite du musée terminée, on débouche en haut du donjon avec une jolie vue panoramique sur Fouras, et sur les diverses îles de la côte.
Nous avons également été conquis par le charme et le calme de cette petite cité, dont le bord de mer est parsemé de restaurants sympathiques, et nous y avons soupé à plusieurs reprises, notamment par deux fois au Ti Sable que je vous recommande si vous passez par là. Le repas était suivi d'une petite promenade et de couchers de soleil splendides sur la mer.
Voici donc une vue générale de la plage de Fouras, avec la Pointe de la Fumée dans le fond. La photo montre également l'aspect un peu marécageux des plages à marée basse :
Une partie de la promenade sur le Fort Vauban (je me suis rendue compte que l'admin n'a pas fait de photo d'ensemble de ce joli fort ) :
Et un coucher de soleil parmi les nombreux que Jean-Fi a shootés :
A partir de la Pointe de la Fumée à Fouras, on peut également prendre le bâteau pour une journée sur l'île d'Aix. C'est assez cher : 12,70 euros de bâteau par personne, auxquels il faut ajouter une dizaine d'euros de parking incontournable. Mais ce fut une très agréable journée sur cette petite île de 3 km de long sur 700 m de large, classée sur la liste des sites naturels remarquables. Pour préserver cet écrin, la circulation des voitures est limitée au strict minimum, et l'île ne se découvre qu'à pied ou à vélo. Nous avions choisi d'en faire le tour à pied mais son extrémité plus boisée nous a un peu fait perdre l'orientation, et nous n'avons finalement pas fait le tour complet puisqu'il fallait bien être à l'heure pour le dernier bâteau.
Voici l'entrée de l'île, dominée par deux petits phares jumeaux :
La petite cité à l'entrée de l'île a beaucoup de charme, avec ses petites maisons blanchies à la chaux et aux volets colorés, garnies d'une profusion de roses trémières :
Quelques paysages lors de la promenade : d'abord le Fort Boyard vu de l'île :
La côte est très rocheuse par endroits, il est déconseillé de s'y baigner en dehors des plages prévues, ce qui ne nous a pas empêchés de tenter une petite baignade aventureuse (en fait, nous n'avons vu l'interdiction qu'après ) d'où nous sommes sortis les jambes passablement écorchées
On distingue de plus sur la photo le bout de la plage aux coquillages, bien nommée à cause de l'impressionnante bande recouverte de coquilles d'huîtres et autres coquillages, mêlés de quelques galets, et ce en couche très épaisse :
Une petite vue à travers les arbres, on distingue au loin le petit Fort Enet posé sur l'eau :
Enfin, une jolie photo d'au revoir, prise du bâteau qui nous ramenait à Fouras, un peu avant 20h00 :
Nous avons également été conquis par le charme et le calme de cette petite cité, dont le bord de mer est parsemé de restaurants sympathiques, et nous y avons soupé à plusieurs reprises, notamment par deux fois au Ti Sable que je vous recommande si vous passez par là. Le repas était suivi d'une petite promenade et de couchers de soleil splendides sur la mer.
Voici donc une vue générale de la plage de Fouras, avec la Pointe de la Fumée dans le fond. La photo montre également l'aspect un peu marécageux des plages à marée basse :
Une partie de la promenade sur le Fort Vauban (je me suis rendue compte que l'admin n'a pas fait de photo d'ensemble de ce joli fort ) :
Et un coucher de soleil parmi les nombreux que Jean-Fi a shootés :
A partir de la Pointe de la Fumée à Fouras, on peut également prendre le bâteau pour une journée sur l'île d'Aix. C'est assez cher : 12,70 euros de bâteau par personne, auxquels il faut ajouter une dizaine d'euros de parking incontournable. Mais ce fut une très agréable journée sur cette petite île de 3 km de long sur 700 m de large, classée sur la liste des sites naturels remarquables. Pour préserver cet écrin, la circulation des voitures est limitée au strict minimum, et l'île ne se découvre qu'à pied ou à vélo. Nous avions choisi d'en faire le tour à pied mais son extrémité plus boisée nous a un peu fait perdre l'orientation, et nous n'avons finalement pas fait le tour complet puisqu'il fallait bien être à l'heure pour le dernier bâteau.
Voici l'entrée de l'île, dominée par deux petits phares jumeaux :
La petite cité à l'entrée de l'île a beaucoup de charme, avec ses petites maisons blanchies à la chaux et aux volets colorés, garnies d'une profusion de roses trémières :
Quelques paysages lors de la promenade : d'abord le Fort Boyard vu de l'île :
La côte est très rocheuse par endroits, il est déconseillé de s'y baigner en dehors des plages prévues, ce qui ne nous a pas empêchés de tenter une petite baignade aventureuse (en fait, nous n'avons vu l'interdiction qu'après ) d'où nous sommes sortis les jambes passablement écorchées
On distingue de plus sur la photo le bout de la plage aux coquillages, bien nommée à cause de l'impressionnante bande recouverte de coquilles d'huîtres et autres coquillages, mêlés de quelques galets, et ce en couche très épaisse :
Une petite vue à travers les arbres, on distingue au loin le petit Fort Enet posé sur l'eau :
Enfin, une jolie photo d'au revoir, prise du bâteau qui nous ramenait à Fouras, un peu avant 20h00 :
Dernière édition par PiPhie le Ven 8 Aoû - 16:08, édité 5 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
En descendant vers le sud de Fouras, on trouve la petite ville fortifiée de Brouage. Lors de sa naissance au XVIème siècle, Brouage était un important port de commerce du sel, les marais salants constituant une importante source de richesse. Depuis, la mer s'est retirée et Brouage est devenu une petite ville touristique perdue au milieu des marais, classée parmi les Grands Sites Nationaux de France.
Brouage est également connue comme le lieu de naissance vers 1580 de Samuel Champlain, le fondateur du Québec en 1608. La petite église de Brouage est d'ailleurs dédiée à ces moments historiques, comme en témoignent ses jolis vitraux offerts par les Canadiens.
Voici donc une vue des remparts de Brouage, qui sont parsemés de pas moins de 19 échaugettes :
La petite église dédiée à l'aventure de Champlain :
Et en dédicace spéciale à Cariboute et son Danosaure, voici les vitraux de l'église commémorant la naissance de Québec :
Brouage est également connue comme le lieu de naissance vers 1580 de Samuel Champlain, le fondateur du Québec en 1608. La petite église de Brouage est d'ailleurs dédiée à ces moments historiques, comme en témoignent ses jolis vitraux offerts par les Canadiens.
Voici donc une vue des remparts de Brouage, qui sont parsemés de pas moins de 19 échaugettes :
La petite église dédiée à l'aventure de Champlain :
Et en dédicace spéciale à Cariboute et son Danosaure, voici les vitraux de l'église commémorant la naissance de Québec :
Dernière édition par PiPhie le Dim 10 Aoû - 12:45, édité 3 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Toujours le long de la côte, à proximité de Marennes, nous avons visité le petit Fort Louvois, encore un ouvrage de défense dû à Vauban. Il se situe à Bourcefranc-Le Chapus à 400 m environ de la côte : on y accède à marée haute par une navette gratuite, et à marée basse par la chaussée submersible avec de part et d'autre les habituels parcs à huîtres. On y parcourt quelques salles (caserne, poudrière, ...) qui racontent l'histoire des fortifications de la côte, et on bénéficie d'une visite guidée du donjon, qui comprend entre autres une superbe maquette du Bassin d'Oléron, et un petit musée ostréicole.
Voici le Fort à marée haute, avec la petite navette qui dépose des touristes :
Et le même à marée basse avec le début de la chaussée submersible :
Après la visite du Fort Louvois, nous avons franchi le grand pont routier tout proche pour gagner l'île d'Oléron. Cette grande île de 34 km de long sur 15 km de large donne peu l'impression d'être sur une île en fait. Nous n'avons pas eu le temps de tout visiter bien sûr, et nous avons choisi d'abord une promenade au Port des Salines, au coeur des marais salants de l'île. Ensuite, nous avons gagné la pointe de l'île pour visiter le Phare de Chassiron près de la ville de Saint-Denis-d'Oléron où nous avons soupé dans un excellent petit resto où Jean-Fi a beaucoup apprécié l'entrecôte au gros sel, tandis que je me régalais d'un gratin de fruits de mer, accompagné d'une salade de salicornes, délicieuses algues des marais salants
Voici donc une vue des marais salants, à la fin du cycle d'assèchement :
Le phare s'élève sur la pointe de Chassiron, aussi appelée "le Bout du Monde", puisqu'à cette latitude, la prochaine terre est la côte américaine. Une librairie de Saint-Denis d'Oléron se proclame d'ailleurs avec beaucoup d'humour "dernière librairie avant 6000 km".
Nous avons bien sûr gravi les 224 marches du phare, pour admirer le panorama de son sommet. On voit ici la côte avec les arbres dont la pousse témoigne des vents du large :
Le pied du phare est entouré d'un joli jardin géométrique, parsemé de bornes informatives expliquant les spécificités des 8 directions de vent possibles sur la rose des vents, ainsi que les contraintes des cultures sur ce bout de terre face à l'océan. En voici un aperçu pris du haut du phare :
Voici le Fort à marée haute, avec la petite navette qui dépose des touristes :
Et le même à marée basse avec le début de la chaussée submersible :
Après la visite du Fort Louvois, nous avons franchi le grand pont routier tout proche pour gagner l'île d'Oléron. Cette grande île de 34 km de long sur 15 km de large donne peu l'impression d'être sur une île en fait. Nous n'avons pas eu le temps de tout visiter bien sûr, et nous avons choisi d'abord une promenade au Port des Salines, au coeur des marais salants de l'île. Ensuite, nous avons gagné la pointe de l'île pour visiter le Phare de Chassiron près de la ville de Saint-Denis-d'Oléron où nous avons soupé dans un excellent petit resto où Jean-Fi a beaucoup apprécié l'entrecôte au gros sel, tandis que je me régalais d'un gratin de fruits de mer, accompagné d'une salade de salicornes, délicieuses algues des marais salants
Voici donc une vue des marais salants, à la fin du cycle d'assèchement :
Le phare s'élève sur la pointe de Chassiron, aussi appelée "le Bout du Monde", puisqu'à cette latitude, la prochaine terre est la côte américaine. Une librairie de Saint-Denis d'Oléron se proclame d'ailleurs avec beaucoup d'humour "dernière librairie avant 6000 km".
Nous avons bien sûr gravi les 224 marches du phare, pour admirer le panorama de son sommet. On voit ici la côte avec les arbres dont la pousse témoigne des vents du large :
Le pied du phare est entouré d'un joli jardin géométrique, parsemé de bornes informatives expliquant les spécificités des 8 directions de vent possibles sur la rose des vents, ainsi que les contraintes des cultures sur ce bout de terre face à l'océan. En voici un aperçu pris du haut du phare :
Dernière édition par PiPhie le Dim 10 Aoû - 14:12, édité 5 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Passons maintenant à l'intérieur du pays... Ayant appris l'existence d'un Ecomusée du Cognac au coeur de la Saintonge, nous avions prévu une journée de visite pendant notre séjour. En arrivant sur place à près de midi, nous avons constaté que le musée fermait de 12h30 à 14h30. Nous avons pris un dépliant touristique sur place, et choisi alors d'aller voir le site de l'Abbaye de Fontdouce.
Nous avons ainsi découvert un site enchanteur, pour une promenade calme et pleine de sérénité, au creux d'un petit vallon bordé de vignes et de bois. L'abbaye est construite près d'un petit ruisseau, la Fontaine Douce, qui lui donne son nom, et qui alimente quelques fontaines qui ajoutent le bruit reposant de l'eau à la promenade. L'abbaye est maintenant un domaine privé, et le propriétaire gère les visites des anciennes salles tout en continuant les fouilles. La visite se complète par une promenade dans les jardins à la française, au fond desquels a été reconstitué un petit jardin des simples, tel celui où les moines cultivaient des herbes arômatiques ou médicinales.
Voici le site :
Et une des salles de l'abbaye, plutôt bien conservée, au fond de laquelle on peut voir un passage des eaux de la rivière, détournée pour l'usage des moines :
Après la visite de Fontdouce, nous sommes revenus à l'Ecomusée du Cognac, situé à Migron, approximativement entre Saintes et Cognac, à la limite de la frontière avec le département de la Charente. Aménagé dans une exploitation privée située au milieu des vignes (autant dire au milieu de nulle part, tellement d'ailleurs qu'ayant choisi le dimanche pour faire cette visite, nous n'avons même pas pu trouver quelque chose d'ouvert pour une boisson et un petit en-cas à la mi-journée ), on y voit la reconstitution d'une salle de distillation avec un vieil alambic et le lit du bouilleur de cru qui restait à proximité durant toute l'opération, ainsi que différents objets liés à la vie dans l'exploitation au début du XXème siècle. Le propriétaire est un homme passionné qui vous fait vivre son amour pour le cognac lors d'une visite personnalisée. Il vous apprend entre autres à reconnaître les différentes senteurs dégagées par l'eau-de-vie au cours de sa maturation. Il vous laisse également dans une jolie salle dans laquelle des bornes didactiques bien présentées vous racontent l'histoire du cognac à travers les âges, à partir de nos ancêtres gaulois et romains. Après le cognac, vous en apprenez un peu plus sur trois "douceurs" qui peuvent accompagner le divin breuvage, par trois expositions annexes sur le chocolat, le café et le havane. La visite se termine bien sûr par une dégustation de pineau et de cognac produits à la propriété.
Voici l'exploitation telle qu'elle apparait au milieu des vignes :
La salle des alambics :
L'exposition sur le chocolat est présentée dans un petit enclos extérieur ombragé très reposant :
Nous avons ainsi découvert un site enchanteur, pour une promenade calme et pleine de sérénité, au creux d'un petit vallon bordé de vignes et de bois. L'abbaye est construite près d'un petit ruisseau, la Fontaine Douce, qui lui donne son nom, et qui alimente quelques fontaines qui ajoutent le bruit reposant de l'eau à la promenade. L'abbaye est maintenant un domaine privé, et le propriétaire gère les visites des anciennes salles tout en continuant les fouilles. La visite se complète par une promenade dans les jardins à la française, au fond desquels a été reconstitué un petit jardin des simples, tel celui où les moines cultivaient des herbes arômatiques ou médicinales.
Voici le site :
Et une des salles de l'abbaye, plutôt bien conservée, au fond de laquelle on peut voir un passage des eaux de la rivière, détournée pour l'usage des moines :
Après la visite de Fontdouce, nous sommes revenus à l'Ecomusée du Cognac, situé à Migron, approximativement entre Saintes et Cognac, à la limite de la frontière avec le département de la Charente. Aménagé dans une exploitation privée située au milieu des vignes (autant dire au milieu de nulle part, tellement d'ailleurs qu'ayant choisi le dimanche pour faire cette visite, nous n'avons même pas pu trouver quelque chose d'ouvert pour une boisson et un petit en-cas à la mi-journée ), on y voit la reconstitution d'une salle de distillation avec un vieil alambic et le lit du bouilleur de cru qui restait à proximité durant toute l'opération, ainsi que différents objets liés à la vie dans l'exploitation au début du XXème siècle. Le propriétaire est un homme passionné qui vous fait vivre son amour pour le cognac lors d'une visite personnalisée. Il vous apprend entre autres à reconnaître les différentes senteurs dégagées par l'eau-de-vie au cours de sa maturation. Il vous laisse également dans une jolie salle dans laquelle des bornes didactiques bien présentées vous racontent l'histoire du cognac à travers les âges, à partir de nos ancêtres gaulois et romains. Après le cognac, vous en apprenez un peu plus sur trois "douceurs" qui peuvent accompagner le divin breuvage, par trois expositions annexes sur le chocolat, le café et le havane. La visite se termine bien sûr par une dégustation de pineau et de cognac produits à la propriété.
Voici l'exploitation telle qu'elle apparait au milieu des vignes :
La salle des alambics :
L'exposition sur le chocolat est présentée dans un petit enclos extérieur ombragé très reposant :
Dernière édition par PiPhie le Dim 10 Aoû - 16:46, édité 2 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Haut-lieu du pays de Saintonge, le château de la Roche-Courbon se dresse à proximité de Saint-Porchaire. Nous avons passé une journée enchanteresse dans ce magnifique et vaste domaine dominé par ce majestueux château entouré de ses jardins à la française, eux-mêmes prolongés d'un bassin et d'un monumental escalier d'eau.
Construit au XVème siècle, le château est fortement remanié au XVIIème siècle : le corps de logis est ouvert à la lumière, un escalier monumental est créé, les jardins sont dessinés, ... Après la Révolution, le château est lentement laissé à l'abandon jusqu'à l'appel lancé par Pierre Loti dans Le Figaro en 1908. Loti, l'enfant du pays, aimait ce château qu'il surnommait "Château de la Belle au Bois Dormant", et dans les bois proches duquel il semble avoir connu ses premiers émois amoureux, peut-être à l'abri des grottes.
Il fut entendu par un polytechnicien saintongeais passionné d'art, Paul Chénereau, qui consacra son énergie à la restauration du château et de ses jardins. Ses enfants, puis ses descendants, continuèrent son oeuvre. Il fallut entre autres revoir l'aménagement des jardins qui, pour partie construits sur des marais, s'affaissaient lentement. La partie instable a été reconstruite sur pilotis, sur lesquels des solives puis des planchers sont cloués, afin de supporter bassins, allées ou pelouses.
Cette histoire, très résumée, nous a été racontée lors d'une visite guidée de 45 minutes du château, qui est toujours la demeure privée des descendants de Paul Chénereau. La grande aventure technique de la construction des jardins sur pilotis est expliquée dans une petite salle-musée des caves du château, qui contiennent également un petit musée Pierre Loti, et une salle où l'on peut s'amuser à tester des jeux de bois anciens, tels qu'ils existaient autrefois à la cour du Roi.
Voici le château tel qu'il apparaît quand on parcourt l'allée d'entrée dans le domaine :
Une des tours du château vue de la cour intérieure, et qui comprend un petit musée préhistorique:
L'arrière du château vu des jardins :
Une belle vue des jardins, avec l'escalier d'eau dans le fond (c'est dans ces allées que nous avons rencontré la fameuse taupe-grillon montrée ici) :
Une vue d'ensemble du haut de l'escalier d'eau :
Enfin, le parc du château se prolonge par une promenade dans un parc boisé, au bout de laquelle on atteind une série de grottes qui ont été habitées dès l'époque de l'homme de Néanderthal. Un petit regret : ne pas avoir eu le matériel qui nous aurait permis de nous enfoncer un peu plus loin dans les grottes...
Construit au XVème siècle, le château est fortement remanié au XVIIème siècle : le corps de logis est ouvert à la lumière, un escalier monumental est créé, les jardins sont dessinés, ... Après la Révolution, le château est lentement laissé à l'abandon jusqu'à l'appel lancé par Pierre Loti dans Le Figaro en 1908. Loti, l'enfant du pays, aimait ce château qu'il surnommait "Château de la Belle au Bois Dormant", et dans les bois proches duquel il semble avoir connu ses premiers émois amoureux, peut-être à l'abri des grottes.
Il fut entendu par un polytechnicien saintongeais passionné d'art, Paul Chénereau, qui consacra son énergie à la restauration du château et de ses jardins. Ses enfants, puis ses descendants, continuèrent son oeuvre. Il fallut entre autres revoir l'aménagement des jardins qui, pour partie construits sur des marais, s'affaissaient lentement. La partie instable a été reconstruite sur pilotis, sur lesquels des solives puis des planchers sont cloués, afin de supporter bassins, allées ou pelouses.
Cette histoire, très résumée, nous a été racontée lors d'une visite guidée de 45 minutes du château, qui est toujours la demeure privée des descendants de Paul Chénereau. La grande aventure technique de la construction des jardins sur pilotis est expliquée dans une petite salle-musée des caves du château, qui contiennent également un petit musée Pierre Loti, et une salle où l'on peut s'amuser à tester des jeux de bois anciens, tels qu'ils existaient autrefois à la cour du Roi.
Voici le château tel qu'il apparaît quand on parcourt l'allée d'entrée dans le domaine :
Une des tours du château vue de la cour intérieure, et qui comprend un petit musée préhistorique:
L'arrière du château vu des jardins :
Une belle vue des jardins, avec l'escalier d'eau dans le fond (c'est dans ces allées que nous avons rencontré la fameuse taupe-grillon montrée ici) :
Une vue d'ensemble du haut de l'escalier d'eau :
Enfin, le parc du château se prolonge par une promenade dans un parc boisé, au bout de laquelle on atteind une série de grottes qui ont été habitées dès l'époque de l'homme de Néanderthal. Un petit regret : ne pas avoir eu le matériel qui nous aurait permis de nous enfoncer un peu plus loin dans les grottes...
Dernière édition par PiPhie le Dim 10 Aoû - 21:18, édité 3 fois
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Dernière journée de vacances : nous avions décidé d'aller à Rochefort pour visiter la Corderie Royale et le chantier de l'Hermione.
Située sur les rives de la Charente, à une vingtaine de kilomètres de la pleine mer, Rochefort est d'abord une ville militaire, voulue par Louis XIV et imaginée par son ministre Colbert, aux alentours de 1660. La ville se développe autour de l'Arsenal où la construction navale se fait à un rythme soutenu. La Corderie Royale est alors construite, elle fabrique des cordages pour la marine jusqu'en 1867, époque à laquelle l'évolution des techniques rendit obsolète son activité. L'Arsenal de Rochefort fonctionnera jusqu'en 1927.
La Corderie Royale est un magnifique et impressionnant bâtiment de 374 m de long. Cette longueur était nécessaire pour la fabrication des cordages, les fils de chanvre s'étendant alors sur toute la longueur du bâtiment qui ne contenait au départ pas de cloisonnement. Le bâtiment faillit disparaître après l'incendie qui le détruisît partiellement en 1944, mais il a été depuis classé puis restauré. Il est maintenant divisé en plusieurs parties, qui abritent l'intéressant musée, mais aussi des bureaux du Centre International de la Mer, et de la LPO.
La visite du musée est très intéressante, et ponctuée de plusieurs animations. Elle commence par un film de 30 minutes environ racontant l'histoire de Rochefort et de son Arsenal. On apprend ensuite comment les cordages étaient fabriqués, de l'acheminement du chanvre, à la réalisation de cordages de tous types, tout en donnant un aperçu des évolutions techniques, et des nouveaux matériaux utilisés. Quelques démonstrations d'artisans ponctuent le tout. Enfin, le musée proposait une exposition temporaire racontant l'histoire de la construction du Canal de Panama.
Voici donc la Corderie Royale, qui se dresse au milieu d'agréables jardins, au bord de la Charente :
Cette photo permet de mieux apprécier encore l'impressionnante longueur du bâtiment :
Une des petites maquettes explicatives montrant la fabrication des cordages par la méthode "manuelle" :
Les techniques évoluent : une machine va faciliter le travail :
Un échantillon du produit final : les noeuds marins :
A proximité de la Corderie, nous avons visité le Chantier de l'Hermione. C'est là qu'une équipe de passionnés reconstruit la frégate l'Hermione, celle qu'emprunta La Fayette en 1780 pour gagner l'Amérique et soutenir les insurgés américains en guerre pour leur indépendance. Cette construction est également un témoignage de l'histoire navale de Rochefort, puisqu'elle se fait en respectant le plus possible les techniques de l'époque, même si les artisans utilisent parfois des outils plus modernes.
La visite permet de voir le fabuleux navire en construction, en parcourant l'ensemble du chantier sur plusieurs niveaux. Des panneaux didactiques renseignent sur le projet, les différentes étapes de la construction, les techniques utilisées. On peut également voir les artisans au travail, par exemple le forgeron qui crée les pièces de métal nécessaires, ou la couturière qui coud les hamacs ou les voiles à l'ancienne.
Nous n'avons cependant pas fait la visite guidée à l'intérieur du navire : il fallait réserver à l'avance, et le prix était assez prohibitif.
Voici donc l'Hermione en construction :
Dans une salle annexe, on peut voir des canots de sauvetage du navire, qui sont déjà terminés. L'un d'eux a d'ailleurs été mis à l'eau pour la première fois en juin dernier :
Et une jolie peinture montrant ce que devra donner ce travail titanesque une fois terminé :
Située sur les rives de la Charente, à une vingtaine de kilomètres de la pleine mer, Rochefort est d'abord une ville militaire, voulue par Louis XIV et imaginée par son ministre Colbert, aux alentours de 1660. La ville se développe autour de l'Arsenal où la construction navale se fait à un rythme soutenu. La Corderie Royale est alors construite, elle fabrique des cordages pour la marine jusqu'en 1867, époque à laquelle l'évolution des techniques rendit obsolète son activité. L'Arsenal de Rochefort fonctionnera jusqu'en 1927.
La Corderie Royale est un magnifique et impressionnant bâtiment de 374 m de long. Cette longueur était nécessaire pour la fabrication des cordages, les fils de chanvre s'étendant alors sur toute la longueur du bâtiment qui ne contenait au départ pas de cloisonnement. Le bâtiment faillit disparaître après l'incendie qui le détruisît partiellement en 1944, mais il a été depuis classé puis restauré. Il est maintenant divisé en plusieurs parties, qui abritent l'intéressant musée, mais aussi des bureaux du Centre International de la Mer, et de la LPO.
La visite du musée est très intéressante, et ponctuée de plusieurs animations. Elle commence par un film de 30 minutes environ racontant l'histoire de Rochefort et de son Arsenal. On apprend ensuite comment les cordages étaient fabriqués, de l'acheminement du chanvre, à la réalisation de cordages de tous types, tout en donnant un aperçu des évolutions techniques, et des nouveaux matériaux utilisés. Quelques démonstrations d'artisans ponctuent le tout. Enfin, le musée proposait une exposition temporaire racontant l'histoire de la construction du Canal de Panama.
Voici donc la Corderie Royale, qui se dresse au milieu d'agréables jardins, au bord de la Charente :
Cette photo permet de mieux apprécier encore l'impressionnante longueur du bâtiment :
Une des petites maquettes explicatives montrant la fabrication des cordages par la méthode "manuelle" :
Les techniques évoluent : une machine va faciliter le travail :
Un échantillon du produit final : les noeuds marins :
A proximité de la Corderie, nous avons visité le Chantier de l'Hermione. C'est là qu'une équipe de passionnés reconstruit la frégate l'Hermione, celle qu'emprunta La Fayette en 1780 pour gagner l'Amérique et soutenir les insurgés américains en guerre pour leur indépendance. Cette construction est également un témoignage de l'histoire navale de Rochefort, puisqu'elle se fait en respectant le plus possible les techniques de l'époque, même si les artisans utilisent parfois des outils plus modernes.
La visite permet de voir le fabuleux navire en construction, en parcourant l'ensemble du chantier sur plusieurs niveaux. Des panneaux didactiques renseignent sur le projet, les différentes étapes de la construction, les techniques utilisées. On peut également voir les artisans au travail, par exemple le forgeron qui crée les pièces de métal nécessaires, ou la couturière qui coud les hamacs ou les voiles à l'ancienne.
Nous n'avons cependant pas fait la visite guidée à l'intérieur du navire : il fallait réserver à l'avance, et le prix était assez prohibitif.
Voici donc l'Hermione en construction :
Dans une salle annexe, on peut voir des canots de sauvetage du navire, qui sont déjà terminés. L'un d'eux a d'ailleurs été mis à l'eau pour la première fois en juin dernier :
Et une jolie peinture montrant ce que devra donner ce travail titanesque une fois terminé :
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Ici se termine mon carnet de voyage en Charente Maritime... J'espère vous avoir donné envie de découvrir cette belle région de France
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Ca me surprend par sa richesse architecturale... De très belles bâtisses, qui doivent inspirer aussi bien les curieux que les photographes.
Vous donnez envie de découvrir les Charentes, ce qui n'était pas forcément gagné.
Par contre, manque un épisode, là....
Vous donnez envie de découvrir les Charentes, ce qui n'était pas forcément gagné.
Par contre, manque un épisode, là....
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
Oui je sais, je dois compléter le Belghost Charente Tour, mais je le ferai à la suite de ton topic
Après tout, Cognac, ce n'est plus la Charente-maritime
Ceci dit, en parlant de richesse architecturale, il nous a manqué un jour pour aller visiter Trizay, son abbaye, ses jardins de Compostelle et son lac. Dommage, ça avait vraiment l'air très joli... une prochaine fois peut-être
Après tout, Cognac, ce n'est plus la Charente-maritime
Ceci dit, en parlant de richesse architecturale, il nous a manqué un jour pour aller visiter Trizay, son abbaye, ses jardins de Compostelle et son lac. Dommage, ça avait vraiment l'air très joli... une prochaine fois peut-être
Re: France - Charente maritime - Eté 2008
L'Internaute vient de proposer un joli diaporama qui complète encore un peu ce carnet : escale à La Rochelle
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