Toyota Auris Hybride 136 cv
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Toyota Auris Hybride 136 cv
Voiture essayée:
Toyota Auris Hybride
Prix catalogue avec les options installées: 24.400 € environ.
Taxe de mise en circulation: 495 €
Taxe annuelle: 208,43 €
Conditions de l'essai:
Véhicule prêté par le concessionnaire
Essai réalisé le 8 février 2011, temps ensoleillé , routes sèches . Température 8°, vent modéré à fort.
Essayeur: Jean-Fi
Habitabilité et esthétique
Après la Prius qui a fait les beaux jours de Toyota en matière de motorisations hybrides, voici venir l'Auris hybride.
Du côté de la ligne extérieure, Toyota reste confiné dans la banalité la plus affligeante. L'Auris est une compacte de bonne taille qui n'affiche aucune prétention ostentatoire, priorité aux lignes aérodynamiques et sus au tape-à-l'oeil. Au premier regard, on a déjà oublié sa ligne. Ce n'est pas laid non plus, c'est juste une voiture utile, un achat de raison.
A l'intérieur, rien ne change, c'est gris, triste et juste ergonomique. Toutes les commandes sont judicieusement placées, on est correctement installé et la qualité est assez bonne. Cependant, on reste éloigné des standards de qualité allemands et trop de plastiques rigides garnissent encore l'habitacle.
Un bon point pour la double boîte à gants qui permet de ranger un peu plus que les documents de bord.
Seules commandes mal placées; celles de réglage des rétroviseur, sises en bas du tableau de bord près du genou gauche du conducteur. Comme déjà dit, je déteste cet emplacement invisible et vraiment pas pratique du tout. C'est encore plus marquant pour le bouton de rabattement ainsi que celui de hauteur des phares. Autant dire que ces commandes ne serviront jamais.
La place dévolue aux jambes est bonne et le soutien des sièges très correct. L'assise est ferme, très ferme, et les suspensions dures n'en font pas un modèle de confort routier.
A l'arrière, l'espace dédié aux jambes est plutôt compté, mais ce n'est pas exceptionnel dans ce segment. Avec 4,24 de long pour 1,76 de large, l'Auris est 8 cm plus courte que la nouvelle Lexus CT200h qui est équipée du même moteur. Comme d'habitude, oubliez la place centrale juste là pour un dépannage.
Le coffre offre un volume de chargement assez limité par rapport à la taille de la voiture, je le situe de visu vers les 300 litres au maximum. Toyota a réussi à contenir le volume des batteries à 75 litres. Le plancher de coffre dissimule un espace de rangement complémentaire, mais uniquement sur la moitié de sa surface, le reste étant dévolu aux batteries.
En basculant les dossiers en 1/3-2/3, on obtient un plancher presque plat qui permettra de passablement augmenter le volume utile.
Performances et agrément moteur
Le moteur hybride équipant cette voiture est un bloc essence de 1.800 cm³ qui délivre 99 cv et 140 Nm de couple à 4.000 tpm. La partie électrique permet de porter la puissance à 136 cv. Le 0 à 100 est effectué en 11,4 secondes et les émissions de CO2 sont annoncées à 93 gr en cycle combiné.
Au démarrage, il ne se passe rien. Silence. Seuls les voyants divers du tableau de bord vous indiquent que la voiture est prête à s'élancer. Si les batteries sont suffisamment chargées, vous pouvez démarrer en mode électrique (mode EV) et rouler quelques kilomètres à faible vitesse sans rien consommer ni émettre.
Dès qu'on appuie sur le champignon, le bloc essence se met en route et fournit la puissance nécessaire pour mouvoir la voiture. La boîte séquentielle passe les rapports de façon très souple en mode économique, à bas régime et le moteur s'arrête automatiquement dès que vous marquez l'arrêt.
Contrairement à la CR-Z chez Honda, le système redémarre très vite et facilement et on ne se rend pas du tout compte de son fonctionnement.
Pas de compte-tours, mais un indicateur de charge ou de décharge vous renseigne sur le mode d'alimentation du moteur. Avec ce cadran, on a naturellement tendance à lever le pied pour lire l'indication de charge batterie et donc de consommation économique.
En mode Power, vous pouvez passer les rapports via les palettes au volant et la réactivité de la boîte, de l'accélérateur et de la direction s'en trouvent améliorée. La boîte à 6 rapports est très bien étagée et son fonctionnement très agréable et homogène. Dans tous les modes, des voyants vous indiquent quand passer les rapports. Le mode Eco permet d'allier performances et économies en se situant entre les modes EV et Power.
Hélas, à aucun moment, l'Auris ne se montre vraiment performante malgré les 136 cv censés se trouver sous le capot. Ca roule bien, les reprises sont correctes, mais le manque chronique de couple en font tout de même ce que je qualifierais de veau. Les 136 cv de notre 307CC diesel sont nettement plus fringants malgré un excédent de poids de 180 kgs.
Curieusement, et alors que la motorisation en mode électrique est totalement silencieuse, le bloc essence se montre assez sonore. En cause, l'absence de coiffe sur le bloc moteur. Je ne suis pas loin de penser que c'est volontaire afin d'inciter le conducteur à lever le pied plus facilement et se régaler du silence électrique.
Consommation
J'ai tout d'abord parcouru une quinzaine de kms à un rythme modéré en essayant de limiter au maximum l'usage du bloc essence mais sans pour autant me traîner. Ma consommation s'est ainsi établie à 7,2 litres au 100. En mode plus actif et en jouant des rapports pour aller chercher les performances, ma conso est montée à 8,5. Au final de mon essai, pas très typé rallye, l'ordinateur m'a indiqué une consommation moyenne de 7,4, très éloignée du 3,8 de minimum annoncé par Toyota. En combiné, le constructeur n'hésite pas à avancer une consommation de 4 litres.
Au vu de cet essai, j'irai jusqu'à dire que ces chiffres sont mensongers, comme j'ai pu également le constater avec la CR-Z SportHybrid de Honda. Je ne peux pas imaginer une seule seconde descendre sous les 5 litres avec cette voiture.
Le réservoir de 45 litres vous permettra au mieux une autonomie de 7 à 800 kilomètres.
Confort - Equipement
L'Hybride n'existe que dans deux niveaux de finition, Luna et Sol, les deux plus hauts chez Toyota. Toute la panoplie usuelle se trouve ainsi fournie, y compris une caméra de recul avec écran couleur intégré au rétroviseur central. C'est pas très grand, mais suffisant et bien pratique comme emplacement. Capteurs de pluie, phares automatiques, climatisation automatique, démarrage sans clé... tout y est ou presque.
Pas d'option cuir , seul le mélange cuir et alcantara est disponible moyennant supplément, mais je déconseille toujours ce type de revêtement qui vieilli très mal et est très sensible à la salissure, notamment la graisse.
Les jantes alu sont de série sur la Luna, en 15 pouces, pour passer à des 17 pouces sur la Sol.
Niveau audio, on dispose d'office de la radio avec lecteur CD, prise USB et jack ainsi que de 6 haut-parleurs. En finition Sol, Toyota y ajoute la connectivité Blue Tooth et la reconnaissance vocale des commandes de la voiture.
A l'écoute, le système est valable, mais manque de puissance, d'ampleur dans les basses et de clarté dans les aigues. Il est tout de même plus performant que son équivalent chez Peugeot tel celui qui équipe notre CC.
L'amateur d'audio haut de gamme devra impérativement passer à la Lexus CT200h pour disposer de meilleur matériel.
Sécurité
La panoplie complète est comprise de série: 7 airbags, ABS, anti-dérive et anti-patinage, aide au démarrage en côte...
L'Auris tient très bien la route, le châssis semble sain et équilibré, rien à redire à ce niveau. Quel que soit le type de revêtement routier, la voiture tient son cap de façon imperturbable et à bonne vitesse. Vu les piètres performances du moteur, je n'ai pas titillé les limites, la voiture ne s'y prête guère et n'est pas destinée à cet usage.
Qualité
Comme toujours, Toyota propose un véhicule affichant une excellente qualité de finition. Tout est correctement agencé, assemblé et bien fini et la réputation de fiabilité de la marque n'a pas été franchement entâchée par les problèmes connus et reconnus aux USA, d'autant que ceux-là provenaient pour la plupart des sous-traitants américains.
Conclusion
Cette Auris est la troisième hybride que je teste et, excepté avec la Lexus GS450h, je suis resté sur ma faim à chaque fois. Sur le papier, les chiffres sont prometteurs et les consommations annoncées alléchantes. Mais dans la pratique, on a une voiture anémique qui consomme nettement plus que la théorie. Face à son équivalente en motorisation diesel, on n'a toujours pas d'alternative vraiment sérieuse.
Je tempérerai cet avis sur son tarif abordable, surtout avec les déductions fiscales et avantages possibles en Belgique. Compte tenu de ses performances, c'est à mon sens une voiture à réserver aux conducteurs tranquilles, voire pépères, pour qui la voiture n'est qu'un moyen de transport occasionnel et rien d'autre.
Cette Auris ne déchaîne aucune passion ni envie, elle n'est ni belle ni moche, l'intérieur est austère, le confort est correct sans être marquant et son habitabilité est dans la moyenne basse du segment. Le système hybride pénalise en outre le volume utile du coffre.
Les Plus
- Construction et assemblage de qualité
- Véhicule absolument pas ostentatoire
- Ergonomie générale
- Soutien des sièges
- Tarif concurrentiel pour une Hybride
Les Moins
- Moteur anémique en mode Eco
- Coffre pas très logeable en mode 5 places
- Ligne banale
- Visibilité vers l'arrière
- Consommation réelle pour une hybride
Toyota Auris Hybride
Prix catalogue avec les options installées: 24.400 € environ.
Taxe de mise en circulation: 495 €
Taxe annuelle: 208,43 €
Conditions de l'essai:
Véhicule prêté par le concessionnaire
Essai réalisé le 8 février 2011, temps ensoleillé , routes sèches . Température 8°, vent modéré à fort.
Essayeur: Jean-Fi
Habitabilité et esthétique
Après la Prius qui a fait les beaux jours de Toyota en matière de motorisations hybrides, voici venir l'Auris hybride.
Du côté de la ligne extérieure, Toyota reste confiné dans la banalité la plus affligeante. L'Auris est une compacte de bonne taille qui n'affiche aucune prétention ostentatoire, priorité aux lignes aérodynamiques et sus au tape-à-l'oeil. Au premier regard, on a déjà oublié sa ligne. Ce n'est pas laid non plus, c'est juste une voiture utile, un achat de raison.
A l'intérieur, rien ne change, c'est gris, triste et juste ergonomique. Toutes les commandes sont judicieusement placées, on est correctement installé et la qualité est assez bonne. Cependant, on reste éloigné des standards de qualité allemands et trop de plastiques rigides garnissent encore l'habitacle.
Un bon point pour la double boîte à gants qui permet de ranger un peu plus que les documents de bord.
Seules commandes mal placées; celles de réglage des rétroviseur, sises en bas du tableau de bord près du genou gauche du conducteur. Comme déjà dit, je déteste cet emplacement invisible et vraiment pas pratique du tout. C'est encore plus marquant pour le bouton de rabattement ainsi que celui de hauteur des phares. Autant dire que ces commandes ne serviront jamais.
La place dévolue aux jambes est bonne et le soutien des sièges très correct. L'assise est ferme, très ferme, et les suspensions dures n'en font pas un modèle de confort routier.
A l'arrière, l'espace dédié aux jambes est plutôt compté, mais ce n'est pas exceptionnel dans ce segment. Avec 4,24 de long pour 1,76 de large, l'Auris est 8 cm plus courte que la nouvelle Lexus CT200h qui est équipée du même moteur. Comme d'habitude, oubliez la place centrale juste là pour un dépannage.
Le coffre offre un volume de chargement assez limité par rapport à la taille de la voiture, je le situe de visu vers les 300 litres au maximum. Toyota a réussi à contenir le volume des batteries à 75 litres. Le plancher de coffre dissimule un espace de rangement complémentaire, mais uniquement sur la moitié de sa surface, le reste étant dévolu aux batteries.
En basculant les dossiers en 1/3-2/3, on obtient un plancher presque plat qui permettra de passablement augmenter le volume utile.
Performances et agrément moteur
Le moteur hybride équipant cette voiture est un bloc essence de 1.800 cm³ qui délivre 99 cv et 140 Nm de couple à 4.000 tpm. La partie électrique permet de porter la puissance à 136 cv. Le 0 à 100 est effectué en 11,4 secondes et les émissions de CO2 sont annoncées à 93 gr en cycle combiné.
Au démarrage, il ne se passe rien. Silence. Seuls les voyants divers du tableau de bord vous indiquent que la voiture est prête à s'élancer. Si les batteries sont suffisamment chargées, vous pouvez démarrer en mode électrique (mode EV) et rouler quelques kilomètres à faible vitesse sans rien consommer ni émettre.
Dès qu'on appuie sur le champignon, le bloc essence se met en route et fournit la puissance nécessaire pour mouvoir la voiture. La boîte séquentielle passe les rapports de façon très souple en mode économique, à bas régime et le moteur s'arrête automatiquement dès que vous marquez l'arrêt.
Contrairement à la CR-Z chez Honda, le système redémarre très vite et facilement et on ne se rend pas du tout compte de son fonctionnement.
Pas de compte-tours, mais un indicateur de charge ou de décharge vous renseigne sur le mode d'alimentation du moteur. Avec ce cadran, on a naturellement tendance à lever le pied pour lire l'indication de charge batterie et donc de consommation économique.
En mode Power, vous pouvez passer les rapports via les palettes au volant et la réactivité de la boîte, de l'accélérateur et de la direction s'en trouvent améliorée. La boîte à 6 rapports est très bien étagée et son fonctionnement très agréable et homogène. Dans tous les modes, des voyants vous indiquent quand passer les rapports. Le mode Eco permet d'allier performances et économies en se situant entre les modes EV et Power.
Hélas, à aucun moment, l'Auris ne se montre vraiment performante malgré les 136 cv censés se trouver sous le capot. Ca roule bien, les reprises sont correctes, mais le manque chronique de couple en font tout de même ce que je qualifierais de veau. Les 136 cv de notre 307CC diesel sont nettement plus fringants malgré un excédent de poids de 180 kgs.
Curieusement, et alors que la motorisation en mode électrique est totalement silencieuse, le bloc essence se montre assez sonore. En cause, l'absence de coiffe sur le bloc moteur. Je ne suis pas loin de penser que c'est volontaire afin d'inciter le conducteur à lever le pied plus facilement et se régaler du silence électrique.
Consommation
J'ai tout d'abord parcouru une quinzaine de kms à un rythme modéré en essayant de limiter au maximum l'usage du bloc essence mais sans pour autant me traîner. Ma consommation s'est ainsi établie à 7,2 litres au 100. En mode plus actif et en jouant des rapports pour aller chercher les performances, ma conso est montée à 8,5. Au final de mon essai, pas très typé rallye, l'ordinateur m'a indiqué une consommation moyenne de 7,4, très éloignée du 3,8 de minimum annoncé par Toyota. En combiné, le constructeur n'hésite pas à avancer une consommation de 4 litres.
Au vu de cet essai, j'irai jusqu'à dire que ces chiffres sont mensongers, comme j'ai pu également le constater avec la CR-Z SportHybrid de Honda. Je ne peux pas imaginer une seule seconde descendre sous les 5 litres avec cette voiture.
Le réservoir de 45 litres vous permettra au mieux une autonomie de 7 à 800 kilomètres.
Confort - Equipement
L'Hybride n'existe que dans deux niveaux de finition, Luna et Sol, les deux plus hauts chez Toyota. Toute la panoplie usuelle se trouve ainsi fournie, y compris une caméra de recul avec écran couleur intégré au rétroviseur central. C'est pas très grand, mais suffisant et bien pratique comme emplacement. Capteurs de pluie, phares automatiques, climatisation automatique, démarrage sans clé... tout y est ou presque.
Pas d'option cuir , seul le mélange cuir et alcantara est disponible moyennant supplément, mais je déconseille toujours ce type de revêtement qui vieilli très mal et est très sensible à la salissure, notamment la graisse.
Les jantes alu sont de série sur la Luna, en 15 pouces, pour passer à des 17 pouces sur la Sol.
Niveau audio, on dispose d'office de la radio avec lecteur CD, prise USB et jack ainsi que de 6 haut-parleurs. En finition Sol, Toyota y ajoute la connectivité Blue Tooth et la reconnaissance vocale des commandes de la voiture.
A l'écoute, le système est valable, mais manque de puissance, d'ampleur dans les basses et de clarté dans les aigues. Il est tout de même plus performant que son équivalent chez Peugeot tel celui qui équipe notre CC.
L'amateur d'audio haut de gamme devra impérativement passer à la Lexus CT200h pour disposer de meilleur matériel.
Sécurité
La panoplie complète est comprise de série: 7 airbags, ABS, anti-dérive et anti-patinage, aide au démarrage en côte...
L'Auris tient très bien la route, le châssis semble sain et équilibré, rien à redire à ce niveau. Quel que soit le type de revêtement routier, la voiture tient son cap de façon imperturbable et à bonne vitesse. Vu les piètres performances du moteur, je n'ai pas titillé les limites, la voiture ne s'y prête guère et n'est pas destinée à cet usage.
Qualité
Comme toujours, Toyota propose un véhicule affichant une excellente qualité de finition. Tout est correctement agencé, assemblé et bien fini et la réputation de fiabilité de la marque n'a pas été franchement entâchée par les problèmes connus et reconnus aux USA, d'autant que ceux-là provenaient pour la plupart des sous-traitants américains.
Conclusion
Cette Auris est la troisième hybride que je teste et, excepté avec la Lexus GS450h, je suis resté sur ma faim à chaque fois. Sur le papier, les chiffres sont prometteurs et les consommations annoncées alléchantes. Mais dans la pratique, on a une voiture anémique qui consomme nettement plus que la théorie. Face à son équivalente en motorisation diesel, on n'a toujours pas d'alternative vraiment sérieuse.
Je tempérerai cet avis sur son tarif abordable, surtout avec les déductions fiscales et avantages possibles en Belgique. Compte tenu de ses performances, c'est à mon sens une voiture à réserver aux conducteurs tranquilles, voire pépères, pour qui la voiture n'est qu'un moyen de transport occasionnel et rien d'autre.
Cette Auris ne déchaîne aucune passion ni envie, elle n'est ni belle ni moche, l'intérieur est austère, le confort est correct sans être marquant et son habitabilité est dans la moyenne basse du segment. Le système hybride pénalise en outre le volume utile du coffre.
Les Plus
- Construction et assemblage de qualité
- Véhicule absolument pas ostentatoire
- Ergonomie générale
- Soutien des sièges
- Tarif concurrentiel pour une Hybride
Les Moins
- Moteur anémique en mode Eco
- Coffre pas très logeable en mode 5 places
- Ligne banale
- Visibilité vers l'arrière
- Consommation réelle pour une hybride
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