Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
+5
Yan
PiPhie
zepelin
Mikasper
Jean-Fi
9 participants
Page 8 sur 9
Page 8 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Une très jolie vidéo montrant le travail de Jean Giraud / Moebius, liée à l'exposition organisée il y a un an à la Fondation Cartier pour l'Art contemporain :
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Hermann et Giraud sont parmi les 2 dessinateurs préférés ! Leurs oeuvres, entre autre Blueberry et Jeremiah, me rappellent mes années où j'allais emprunter des bédés à la bibliothèque le mercredi avec ma mémé !
Yan- Accroc
- Nombre de messages : 1040
Age : 50
Localisation : Villeurbanne
Date d'inscription : 12/01/2010
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
rtbf.be a écrit:
Marc Dacier et Luc Orient sont orphelins: le dessinateur de bandes dessinées belge Eddy Paape est décédé samedi à Bruxelles à l'âge de 91 ans, indique le site internet de la maison d'édition Le Lombard.
Eddy Paape est né à Grivegnée, dans la province de Liège, le 3 juillet 1920 et a étudié le dessin à l'Institut des Beaux-Arts Saint-Luc à Bruxelles.
A 22 ans, il travaille avec les célèbres Franquin, Morris, Roba et Peyo dans un studio de dessins animés. Trois plus tard, lorsque le studio ferme ses portes, il se lance dans la peinture, puis rejoint ses anciens
collègues aux Editions Dupuis.
Il y réalise notamment des illustrations pour la revue féminine "Bonnes Soirées", assiste Jijé qui lui confie la reprise de sa série "Jean Valhardi" publiée dans le journal "Spirou", crée "Les belles Histoires de l'Oncle Paul" et surtout la série des aventures du journaliste "Marc Dacier", ainsi que qu"'André Lefort".
C'est en 1967, qu'Eddy Paape fait son entrée aux Editions du Lombard, suite à une brouille avec Dupuis.
Il réalise alors, avec Greg, rédacteur en chef du journal "Tintin", la série de science-fiction "Luc Orient" (18 albums) puis "Tommy Blanco". Il illustre, par la suite, "Yorik des tempêtes", co-dessine "Udolfo", réalise la série fantastique "Les jardins de la peur", lance la série "Carol détective" et crée, à nouveau avec Greg, "Johny Congo".
Par ailleurs, Eddy Paape a enseigné, de 1960 à 1980, la bande dessinée à l'Institut Saint-Luc et à l'Académie des Beaux-arts de Saint-Gilles à Bruxelles.

Luc Orient était une de mes séries préférées



Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Les aigles de Rome, scénario et dessin de Enrico Marini, 3 tomes parus aux éditions Dargaud

Germania, 745 ab urbe condita (9 av. J.-C.), après trois années de combats acharnés, les légions de Drusus soumettent les irréductibles barbares, et concluent le traité qui lie désormais les Germains aux Romains, impliquant notamment que de jeunes princes barbares soient envoyés à Rome pour y être éduqués dans des familles nobles romaines.
Germania, 753 ab urbe condita (1 av. J.-C.), le prince Sigmar, suivant le traité, confie son fils Ermanamer aux Romains. Pendant ce temps, à la villa Falco Colli Albani, en Italie, le jeune Marcus fait déjà preuve de toute l'arrogance d'un jeune noble romain. Son père, Titus Valerius Falco, l'emmène à Rome, où il a été convoqué par l'empereur Augustus. Celui-ci confie à Falco l'éducation du jeune Ermanamer qui, selon la coutûme, sera rebaptisé du nom romain Gaius Julius Arminius.
Entre Marcus et Arminius, le jeune romain insolent et le barbare au sang chaud du même âge, nait d'abord une animosité profonde. Mais les deux garçons sont élevés à la dure par Falco, qui veut en faire de vrais guerriers romains, et peu à peu se construit entre eux une solide amitié, qui sera scellée par le sang lorsque Marcus sauve Arminius de l'attaque d'un ours.
Mais les deux jeunes hommes découvrent également ensemble les charmes irrésistibles de la gent féminine, ce qui risque de mettre en péril leur amitié.
Pendant ce temps, la Germania reste un gigantesque chaudron de révoltes...
Enrico Marini, dessinateur entre autres de Rapaces et du Scorpion, prend ici seul les commandes d'une série consacrée à la Rome antique. Il réussit un coup de maître avec un récit où se mêlent combats, fureurs meurtrières sanglantes, amours, orgies romaines, amitié ou rivalité virile,... Le scénario est dense, parfois même un peu confus même si cela ne nuit en rien à la lecture, et l'auteur prend le temps de bien installer ses personnages, si bien que le premier tome est entièrement consacré à la jeunesse et à l'apprentissage des deux héros, et se passe donc en grande partie à la villa Falco. A partir du deuxième tome cependant, on voyage plus, passant d'abord par la Ville éternelle et ses splendeurs, puis par les forêts profondes et brumeuses de Germania.
C'est d'abord un récit guerrier, et la dureté de l'éducation des soldats romains, et la cruauté des batailles sont parfaitement rendues. Mais le récit se teinte également d'une pointe d'érotisme, entre les orgies à la romaine, et les ébats amoureux des héros, marqués par un libertinage impliqué par les mariages arrangés à la romaine, et le sentiment de supériorité des nobles romains.
Le dessin est tout simplement splendide, avec un soin méticuleux des détails, que ce soit au niveau des costumes que des décors. L'auteur crée de superbes atmosphères, entre la campagne lumineuse italienne à la villa Falco, les décors fastueux de Rome mais aussi sa décadence plus ou moins cachée, et l'atmosphère froide, brumeuse et plus inquiétante de la profonde Germania.
C'est donc une série qui nous plonge avec virtuosité dans les fastes de l'Empire Romain.


Germania, 745 ab urbe condita (9 av. J.-C.), après trois années de combats acharnés, les légions de Drusus soumettent les irréductibles barbares, et concluent le traité qui lie désormais les Germains aux Romains, impliquant notamment que de jeunes princes barbares soient envoyés à Rome pour y être éduqués dans des familles nobles romaines.
Germania, 753 ab urbe condita (1 av. J.-C.), le prince Sigmar, suivant le traité, confie son fils Ermanamer aux Romains. Pendant ce temps, à la villa Falco Colli Albani, en Italie, le jeune Marcus fait déjà preuve de toute l'arrogance d'un jeune noble romain. Son père, Titus Valerius Falco, l'emmène à Rome, où il a été convoqué par l'empereur Augustus. Celui-ci confie à Falco l'éducation du jeune Ermanamer qui, selon la coutûme, sera rebaptisé du nom romain Gaius Julius Arminius.
Entre Marcus et Arminius, le jeune romain insolent et le barbare au sang chaud du même âge, nait d'abord une animosité profonde. Mais les deux garçons sont élevés à la dure par Falco, qui veut en faire de vrais guerriers romains, et peu à peu se construit entre eux une solide amitié, qui sera scellée par le sang lorsque Marcus sauve Arminius de l'attaque d'un ours.
Mais les deux jeunes hommes découvrent également ensemble les charmes irrésistibles de la gent féminine, ce qui risque de mettre en péril leur amitié.
Pendant ce temps, la Germania reste un gigantesque chaudron de révoltes...
Enrico Marini, dessinateur entre autres de Rapaces et du Scorpion, prend ici seul les commandes d'une série consacrée à la Rome antique. Il réussit un coup de maître avec un récit où se mêlent combats, fureurs meurtrières sanglantes, amours, orgies romaines, amitié ou rivalité virile,... Le scénario est dense, parfois même un peu confus même si cela ne nuit en rien à la lecture, et l'auteur prend le temps de bien installer ses personnages, si bien que le premier tome est entièrement consacré à la jeunesse et à l'apprentissage des deux héros, et se passe donc en grande partie à la villa Falco. A partir du deuxième tome cependant, on voyage plus, passant d'abord par la Ville éternelle et ses splendeurs, puis par les forêts profondes et brumeuses de Germania.
C'est d'abord un récit guerrier, et la dureté de l'éducation des soldats romains, et la cruauté des batailles sont parfaitement rendues. Mais le récit se teinte également d'une pointe d'érotisme, entre les orgies à la romaine, et les ébats amoureux des héros, marqués par un libertinage impliqué par les mariages arrangés à la romaine, et le sentiment de supériorité des nobles romains.
Le dessin est tout simplement splendide, avec un soin méticuleux des détails, que ce soit au niveau des costumes que des décors. L'auteur crée de superbes atmosphères, entre la campagne lumineuse italienne à la villa Falco, les décors fastueux de Rome mais aussi sa décadence plus ou moins cachée, et l'atmosphère froide, brumeuse et plus inquiétante de la profonde Germania.
C'est donc une série qui nous plonge avec virtuosité dans les fastes de l'Empire Romain.
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Excellente série !

zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Une nouvelle série reprend le célèbre personnage créé par Jacques Martin : devenu sénateur de Rome alors qu'il a atteint l'âge mûr, Alix va vivre de nouvelles aventures imaginées par Valérie Mangin et dessinées par Thierry Démarez.

J'achète !

– 12 avant Jésus-Christ. Marcus Aemilius Lepidus, grand pontife de Rome, et Agrippa, successeur désigné du puissant empereur Auguste, sont mystérieusement assassinés par des aigles qui leur déchirent les entrailles.
Alarmé par ces événements, Auguste charge son vieil ami le sénateur Alix Gracchus d’enquêter discrètement. Une enquête qui conduira Alix, assisté de ses fils Titus et Khephren (le propre rejeton d’Enak, qu’Alix a adopté après la disparition de celui-ci) sur la piste de l’énigmatique maître des oiseaux. Pourtant, le danger persiste à se rapprocher encore de l’empereur en personne, de plus en plus près. Et Alix va finalement découvrir que le plus dangereux des rapaces se niche au cœur même de Rome, là où nul ne pouvait le soupçonner…
J'achète !

Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Lady S., scénario de Jean Van Hamme, dessin de Philippe Aymond, 8 tomes parus aux éditions Dupuis

A 25 ans, Suzan Fitzroy est une jeune femme belle, intelligente et épanouie, particulièrement douée pour les langues. Elle est la fille adoptive et collaboratrice de l'ambassadeur américain itinérant James Fitzroy. Mais sa vie apparemment sans faille, auprès d'un père attentionné, cache en réalité bien des douleurs et bien des mystères, que trois simples mots vont raviver : "Na zdorovié Schaniouchka".
Tout a commencé 13 ans plus tôt : la jeune Shania vit à Belomorsk, en république autonome de Carélie (URSS). Ses parents, Abel et Ester Rivkas, juifs et intellectuels de haut vol, ont été expulsés dans ce coin perdu de l'URSS, et rétrogradés, lui comme simple prof, et elle comme femme au foyer. Mais un jour pluvieux de septembre 1991, donc dans la période trouble qui a précédé la dissolution de l'URSS, les époux Rivkas sont arrêtés par le KGB. Ils tentent de résister mais Ester est tuée alors que Shania arrive à s'enfuir seule, en chemise de nuit, dans la nuit pluvieuse. Son père a juste eu le temps de lui donner un nom : James Fitzroy, un américain. Elle sera recueillie dans sa fuite par Anton, un jeune orphelin, qui vit dans un vieux wagon, dans une zone désaffectée de la gare de triage, et qui survit grâce au vol et à la revente de divers objets. Avec lui, Shania deviendra une voleuse hors pair.
Quelques années passent, mais les deux jeunes gens se font surprendre par un agent au service de Youri Darakhine, un chef de la mafia russe. Dans la lutte qui suit, Anton abat l'homme, et ils n'ont d'autre choix que de s'enfuir pour essayer de gagner la frontière finlandaise. Anton donne à Shania le passeport volé d'une jeune néo-zélandaise qui lui ressemble un peu : Suzan McKenzie. Cependant, lors du passage de la frontière, Anton disparaît dans un lac gelé, et c'est seule que la nouvelle Suzan gagne la Finlande, puis l'Angleterre. Lors de ce voyage, elle rencontre par le plus pur hasard le couple Fitzroy, mais s'enfuit en volant les bijoux d'Ellen Fitzroy. Ses talents de voleuse lui permettent de survivre, et même de suivre les cours d'une école chic près de Londres. Mais il devient de plus en plus difficile de ne pas se faire prendre, et Suzan décide de changer de vie et de rejoindre l'Amérique et les Fitzroy, de qui elle se fera cette fois connaître. Après le décès d'Ellen, James l'adoptera et lui donnera la nationalité américaine.
Mais cette phrase : ""Na zdorovié Schaniouchka" a suffi à faire ressortir tous ces souvenirs, et Suzan retrouve Anton, miraculeusement réchappé du lac gelé. Celui-ci veut la convaincre de l'aider dans une mission obscure, commanditée par un certain Orion qu'il lui présente, et consistant à voler un dossier épineux dans le bureau de l'Ambassadeur de Turquie, présent à Bruxelles en même temps que les Fitzroy, à l'occasion d'un sommet de l'OTAN...
Lady S. est d'abord une série à la Van Hamme, autrement dit un scénario en béton du maître du genre, mais bien servi par le dessin clair de Philippe Aymond. Action, suspense, rebondissements, contexte géopolitique, espionnage émaillent la série, mais Van Hamme a de plus créé une héroïne fragile et attachante qui, malgré ses nombreux talents, ne souhaite que vivre tranquillement sa nouvelle vie confortable, après les traumatismes de sa jeunesse, mais ne peut faire autrement que d'assumer son passé, face à des puissances supérieures qui la connaissent trop bien. On se dit parfois que cette jeune femme n'a décidément pas de chance, tant Van Hamme use de toutes les ficelles possibles, mais c'est ce qui fait la richesse de la série, et l'on se prend à dévorer les albums, pourtant denses en textes.

A 25 ans, Suzan Fitzroy est une jeune femme belle, intelligente et épanouie, particulièrement douée pour les langues. Elle est la fille adoptive et collaboratrice de l'ambassadeur américain itinérant James Fitzroy. Mais sa vie apparemment sans faille, auprès d'un père attentionné, cache en réalité bien des douleurs et bien des mystères, que trois simples mots vont raviver : "Na zdorovié Schaniouchka".
Tout a commencé 13 ans plus tôt : la jeune Shania vit à Belomorsk, en république autonome de Carélie (URSS). Ses parents, Abel et Ester Rivkas, juifs et intellectuels de haut vol, ont été expulsés dans ce coin perdu de l'URSS, et rétrogradés, lui comme simple prof, et elle comme femme au foyer. Mais un jour pluvieux de septembre 1991, donc dans la période trouble qui a précédé la dissolution de l'URSS, les époux Rivkas sont arrêtés par le KGB. Ils tentent de résister mais Ester est tuée alors que Shania arrive à s'enfuir seule, en chemise de nuit, dans la nuit pluvieuse. Son père a juste eu le temps de lui donner un nom : James Fitzroy, un américain. Elle sera recueillie dans sa fuite par Anton, un jeune orphelin, qui vit dans un vieux wagon, dans une zone désaffectée de la gare de triage, et qui survit grâce au vol et à la revente de divers objets. Avec lui, Shania deviendra une voleuse hors pair.
Quelques années passent, mais les deux jeunes gens se font surprendre par un agent au service de Youri Darakhine, un chef de la mafia russe. Dans la lutte qui suit, Anton abat l'homme, et ils n'ont d'autre choix que de s'enfuir pour essayer de gagner la frontière finlandaise. Anton donne à Shania le passeport volé d'une jeune néo-zélandaise qui lui ressemble un peu : Suzan McKenzie. Cependant, lors du passage de la frontière, Anton disparaît dans un lac gelé, et c'est seule que la nouvelle Suzan gagne la Finlande, puis l'Angleterre. Lors de ce voyage, elle rencontre par le plus pur hasard le couple Fitzroy, mais s'enfuit en volant les bijoux d'Ellen Fitzroy. Ses talents de voleuse lui permettent de survivre, et même de suivre les cours d'une école chic près de Londres. Mais il devient de plus en plus difficile de ne pas se faire prendre, et Suzan décide de changer de vie et de rejoindre l'Amérique et les Fitzroy, de qui elle se fera cette fois connaître. Après le décès d'Ellen, James l'adoptera et lui donnera la nationalité américaine.
Mais cette phrase : ""Na zdorovié Schaniouchka" a suffi à faire ressortir tous ces souvenirs, et Suzan retrouve Anton, miraculeusement réchappé du lac gelé. Celui-ci veut la convaincre de l'aider dans une mission obscure, commanditée par un certain Orion qu'il lui présente, et consistant à voler un dossier épineux dans le bureau de l'Ambassadeur de Turquie, présent à Bruxelles en même temps que les Fitzroy, à l'occasion d'un sommet de l'OTAN...
Lady S. est d'abord une série à la Van Hamme, autrement dit un scénario en béton du maître du genre, mais bien servi par le dessin clair de Philippe Aymond. Action, suspense, rebondissements, contexte géopolitique, espionnage émaillent la série, mais Van Hamme a de plus créé une héroïne fragile et attachante qui, malgré ses nombreux talents, ne souhaite que vivre tranquillement sa nouvelle vie confortable, après les traumatismes de sa jeunesse, mais ne peut faire autrement que d'assumer son passé, face à des puissances supérieures qui la connaissent trop bien. On se dit parfois que cette jeune femme n'a décidément pas de chance, tant Van Hamme use de toutes les ficelles possibles, mais c'est ce qui fait la richesse de la série, et l'on se prend à dévorer les albums, pourtant denses en textes.
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Rubine, scénario de Mythic, dessins de François Walthéry et Dragan de Lazare, 13 tomes parus aux éditions du Lombard

Rubine est une jeune et jolie rouquine aux longues jambes. Très féminine malgré son éternelle tenue jeans et blouson de cuir, elle surveille d'un oeil son poids sur la balance, et de l'autre... tous les malfrats de Chicago. Car Rubine est également inspecteur de police à Chicago, un inspecteur qui a en plus la gâchette nerveuse et facile, et qui laisse donc derrière elle de temps à autre quelques cadavres.
Issue d'un milieu bourgeois d'une petite ville du Sud des Etats-Unis, et fille du shérif local, Rubine n'a jamais osé avouer sa véritable profession à sa mère, qui espère toujours la voir rencontrer un homme bien sous tout les rapports, et qui lui fera une belle ribambelle d'enfants. Tout le contraire du point de vue de Rubine, qui a bien du mal à trouver un homme à sa mesure, et vit seule dans un loft où même son 4x4 trouve sa place près du salon, et où elle prend son bain avec un flingue caché sous les bulles.
C'est souvent en compagnie de sa collègue Shirley, et parfois seule, que Rubine se plonge dans des enquêtes parfois tordues, mais où son flair va lui permettre de décortiquer des situations bien complexes...
Avec Walthéry dans l'équipe, Rubine a forcément un petit relent de Natacha, mais dans une version plus musclée et modernisée. Les enquêtes menées par Rubine sont en général développées sur un tome (à une exception : les tomes 11 et 12 forment un diptyque) et sont bien ficelées, partant parfois d'indices bien maigres, de faits a priori sans lien entre eux, pour aboutir à un dénouement logique. On peut juste remarquer que ce dénouement est parfois un peu rapide, sans doute est-ce dû à l'obligation de tenir dans le format d'un album BD. Notons qu'à partir du tome 9, l'équipe de dessinateurs a parfois été chamboulée, mais sans que cela nuise au caractère de la série. Il semble également que le numéro 13, à la fin quelque peu surprenante, soit le dernier.
Quoiqu'il en soit, il s'agit d'une sympathique série permettant de bons moments de détente BD.


Rubine est une jeune et jolie rouquine aux longues jambes. Très féminine malgré son éternelle tenue jeans et blouson de cuir, elle surveille d'un oeil son poids sur la balance, et de l'autre... tous les malfrats de Chicago. Car Rubine est également inspecteur de police à Chicago, un inspecteur qui a en plus la gâchette nerveuse et facile, et qui laisse donc derrière elle de temps à autre quelques cadavres.
Issue d'un milieu bourgeois d'une petite ville du Sud des Etats-Unis, et fille du shérif local, Rubine n'a jamais osé avouer sa véritable profession à sa mère, qui espère toujours la voir rencontrer un homme bien sous tout les rapports, et qui lui fera une belle ribambelle d'enfants. Tout le contraire du point de vue de Rubine, qui a bien du mal à trouver un homme à sa mesure, et vit seule dans un loft où même son 4x4 trouve sa place près du salon, et où elle prend son bain avec un flingue caché sous les bulles.
C'est souvent en compagnie de sa collègue Shirley, et parfois seule, que Rubine se plonge dans des enquêtes parfois tordues, mais où son flair va lui permettre de décortiquer des situations bien complexes...
Avec Walthéry dans l'équipe, Rubine a forcément un petit relent de Natacha, mais dans une version plus musclée et modernisée. Les enquêtes menées par Rubine sont en général développées sur un tome (à une exception : les tomes 11 et 12 forment un diptyque) et sont bien ficelées, partant parfois d'indices bien maigres, de faits a priori sans lien entre eux, pour aboutir à un dénouement logique. On peut juste remarquer que ce dénouement est parfois un peu rapide, sans doute est-ce dû à l'obligation de tenir dans le format d'un album BD. Notons qu'à partir du tome 9, l'équipe de dessinateurs a parfois été chamboulée, mais sans que cela nuise au caractère de la série. Il semble également que le numéro 13, à la fin quelque peu surprenante, soit le dernier.
Quoiqu'il en soit, il s'agit d'une sympathique série permettant de bons moments de détente BD.
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Le chant des Stryges, scénario de Eric Corbeyran, dessins de Richard Guérineau, 15 tomes parus aux éditions Delcourt

1997, frontière de l'Arizona, désert de Mojave, le Président des Etats-Unis inaugure le nouveau complexe militaire de Southgate, accueilli par le général Corey-Everson qui dirige la base. Mais un groupuscule terroriste parvient à infiltrer le dispositif de sécurité et à pénétrer dans la base, avec l'objectif d'éliminer le président. Mais l'attentat est déjoué de justesse par une mystérieuse jeune femme, qui semble posséder des talents de combattante hors pair. Personne ne sait qui elle est, juste une Ombre parmi les ombres, et c'est justement l'ombre d'une étrange créature ailée qu'elle aperçoit sur un écran de contrôle, juste avant de s'enfuir.
Une enquête est immédiatement en cours, pendant que le Président se remet de ses blessures, et c'est Kevin Nivek, le responsable de la sécurité du chef de l'état, qui devient rapidement le bouc émissaire tout désigné de cette affaire.
Pendant ce temps, la créature aperçue par l'Ombre a été retrouvée calcinée dans la base, et transportée en grand secret pour être étudiée. Le docteur Melinda Chapman est chargée de l'autopsie de cet étrange monstre de plus de 3 mètres, aux dents acérées et dont les moignons dans le dos laissent suggérer la présence d'ailes. Mais Melinda est aussi l'ancien amour de Kevin Nivek, et celui-ci prend contact avec la jeune femme, bien décidé à mener sa contre-enquête sur cette affaire qui lui a couté son emploi et sa réputation.
Il apprendra progressivement que la créature est un Stryge, et qu'elle est moins morte qu'elle en a l'air...
Le chant des Stryges est devenue une série culte de BD fantastique, mêlant de l'action, des intrigues politiques, du suspense, et surtout une bonne dose de fantastique issu de références mythologiques. Le premier tome met en place la rencontre des trois protagonistes principaux : Kevin Nivek, Melinda Chapman et l'Ombre. Ceux-ci vont progressivement remonter la piste de ces créatures ouraniennes et maléfiques que sont les Stryges. Les traces de rencontres avec les Stryges se trouvent en effet partout dans le monde et dans l'histoire des civilisations, mais ces rencontres se teintent toujours de mystères, les témoins étant au mieux devenus fous, ou au pire morts.
C'est vraiment une série qui vous tient en haleine, tant les rebondissements et les révélations sont multiples. Elle se déroule de plus en trois "saisons" distinctes, séparées dans le temps d'une période à chaque fois de 7 ans. A chaque étape, les auteurs nous font avancer dans la compréhension du phénomène des Stryges, et de nouveaux personnages, énigmatiques à souhait, apparaissent.
La série initiale se complète de plus par des séries annexes : Le Clan des Chimères est une série moyenâgeuse qui s'intéresse à l'histoire du château de Roquebrune, dont les seigneurs semblent marqués par le mystère et un lien avec les Stryges, et qui raconte plus particulièrement l'histoire d'Abeau et Cylinia, deux personnages importants qui apparaissent dès la saison 2 de la série mère.
Le maître du jeu est un thriller contemporain très sombre, se déroulant en France, et où les vestiges des Stryges laisseront des traces sanglantes. Le siècle des ombres s'intéresse à la présence du mythe au siècle des Lumières, et à la poursuite entre Abeau et Cylinia d'une part, et le mystérieux Weltman d'autre part. Les hydres d'Arès sont un voyage des Stryges dans le futur et dans l'espace.
A noter également l'apparition plus ponctuelle des Stryges dans la série fantastique Asphodèle, également scénarisée par Corbeyran.
Pour en savoir plus, on peut aussi consulter le site officiel : http://www.stryges.com/


1997, frontière de l'Arizona, désert de Mojave, le Président des Etats-Unis inaugure le nouveau complexe militaire de Southgate, accueilli par le général Corey-Everson qui dirige la base. Mais un groupuscule terroriste parvient à infiltrer le dispositif de sécurité et à pénétrer dans la base, avec l'objectif d'éliminer le président. Mais l'attentat est déjoué de justesse par une mystérieuse jeune femme, qui semble posséder des talents de combattante hors pair. Personne ne sait qui elle est, juste une Ombre parmi les ombres, et c'est justement l'ombre d'une étrange créature ailée qu'elle aperçoit sur un écran de contrôle, juste avant de s'enfuir.
Une enquête est immédiatement en cours, pendant que le Président se remet de ses blessures, et c'est Kevin Nivek, le responsable de la sécurité du chef de l'état, qui devient rapidement le bouc émissaire tout désigné de cette affaire.
Pendant ce temps, la créature aperçue par l'Ombre a été retrouvée calcinée dans la base, et transportée en grand secret pour être étudiée. Le docteur Melinda Chapman est chargée de l'autopsie de cet étrange monstre de plus de 3 mètres, aux dents acérées et dont les moignons dans le dos laissent suggérer la présence d'ailes. Mais Melinda est aussi l'ancien amour de Kevin Nivek, et celui-ci prend contact avec la jeune femme, bien décidé à mener sa contre-enquête sur cette affaire qui lui a couté son emploi et sa réputation.
Il apprendra progressivement que la créature est un Stryge, et qu'elle est moins morte qu'elle en a l'air...
Le chant des Stryges est devenue une série culte de BD fantastique, mêlant de l'action, des intrigues politiques, du suspense, et surtout une bonne dose de fantastique issu de références mythologiques. Le premier tome met en place la rencontre des trois protagonistes principaux : Kevin Nivek, Melinda Chapman et l'Ombre. Ceux-ci vont progressivement remonter la piste de ces créatures ouraniennes et maléfiques que sont les Stryges. Les traces de rencontres avec les Stryges se trouvent en effet partout dans le monde et dans l'histoire des civilisations, mais ces rencontres se teintent toujours de mystères, les témoins étant au mieux devenus fous, ou au pire morts.
C'est vraiment une série qui vous tient en haleine, tant les rebondissements et les révélations sont multiples. Elle se déroule de plus en trois "saisons" distinctes, séparées dans le temps d'une période à chaque fois de 7 ans. A chaque étape, les auteurs nous font avancer dans la compréhension du phénomène des Stryges, et de nouveaux personnages, énigmatiques à souhait, apparaissent.
La série initiale se complète de plus par des séries annexes : Le Clan des Chimères est une série moyenâgeuse qui s'intéresse à l'histoire du château de Roquebrune, dont les seigneurs semblent marqués par le mystère et un lien avec les Stryges, et qui raconte plus particulièrement l'histoire d'Abeau et Cylinia, deux personnages importants qui apparaissent dès la saison 2 de la série mère.
Le maître du jeu est un thriller contemporain très sombre, se déroulant en France, et où les vestiges des Stryges laisseront des traces sanglantes. Le siècle des ombres s'intéresse à la présence du mythe au siècle des Lumières, et à la poursuite entre Abeau et Cylinia d'une part, et le mystérieux Weltman d'autre part. Les hydres d'Arès sont un voyage des Stryges dans le futur et dans l'espace.
A noter également l'apparition plus ponctuelle des Stryges dans la série fantastique Asphodèle, également scénarisée par Corbeyran.
Pour en savoir plus, on peut aussi consulter le site officiel : http://www.stryges.com/
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
RTBF a écrit:C'est un grand nom de la BD qui s'en va de chez Dupuis : Raoul Cauvin, le célèbre scénariste des éditions Dupuis, prend sa retraite. Nous avons tous eu au moins une BD de Raoul Cauvin dans les mains. Son nom apparait sur la couverture des Tuniques bleues, Sammy, l'agent 212, Pierre Tombal ou encore Cédric. On estimait en 2006 qu'il avait vendu plus de 45 millions d'albums. Le scénariste prend sa retraite, mais continuera à être actif dans le domaine de la BD.

Que vont devenir Cédric et Pierre Tombal ?

Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
M'en fous 
Un scénariste, il scénarise encore sur son lit de mort

Un scénariste, il scénarise encore sur son lit de mort

Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...


hamsterj- Accroc
- Nombre de messages : 1240
Age : 48
Date d'inscription : 02/10/2012
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Qui se souvient des monstres de Franquin ? J'adorais ces petites choses délirantes sorties de l'imagination fertile du grand dessinateur... par contre, j'aimerais les trouver en album...



Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Ca me fait penser à l'admin, ça...
Sinon, "Les Monstres" tome 2 sont encore disponibles sur Amazon.fr :
http://www.amazon.fr/Monstres-Franquin-2-Andr%C3%A9/dp/2912536510/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1383335018&sr=1-1&keywords=franquin+les+monstres
Par contre, le tome 1 est épuisé et difficilement trouvable... Le moins cher que j'ai trouvé est sur eBay, à 75 euros ! (d'autres sites le vendent à plus de 100 euros !)
http://www.befr.ebay.be/itm/A-VOIR-LES-MONSTRES-1-CARICATURES-DE-FRANQUIN-/271310190846?pt=LH_DefaultDomain_23&hash=item3f2b58f8fe&_uhb=1



Sinon, "Les Monstres" tome 2 sont encore disponibles sur Amazon.fr :
http://www.amazon.fr/Monstres-Franquin-2-Andr%C3%A9/dp/2912536510/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1383335018&sr=1-1&keywords=franquin+les+monstres
Par contre, le tome 1 est épuisé et difficilement trouvable... Le moins cher que j'ai trouvé est sur eBay, à 75 euros ! (d'autres sites le vendent à plus de 100 euros !)
http://www.befr.ebay.be/itm/A-VOIR-LES-MONSTRES-1-CARICATURES-DE-FRANQUIN-/271310190846?pt=LH_DefaultDomain_23&hash=item3f2b58f8fe&_uhb=1
zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
C'est "Un monstre par semaine", et pas "Les Monstres"... Achète-le si tu veux, hein.

zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Rani, scénario de Jean Van Hamme et Alcante, dessins de Francis Vallès, 4 tomes parus aux éditions du Lombard

1743. L'Europe est devenue un champ de bataille. Les tumultes de la guerre de succession d'Autriche résonnent jusqu'au bout du monde.
Sous le règne de Louis XV, la France est une grande puissance, qui exerce son influence en Amérique du Nord, aux Antilles, et sur une partie de la route des Indes. Après une longue période de paix, elle se retrouvé entraînée dans cette guerre, prenant parti pour la Prusse, avec l'Espagne et quelques états allemands, et s'opposant ainsi aux autrichiens rejoints par les hanovriens, les hollandais et les anglais.
Loin des combats, dans le Massif Central, le marquis Charles de Valcourt a fait revenir en son château son fils Philippe, un débauché dont le vice n'a d'égal que la lâcheté. Afin d'obtenir une place enviée à Versailles, celui-ci n'a pas hésité à contrefaire la signature de son père, afin d'hypothéquer le château familial, en faveur d'une voisine veuve fortunée, Isabelle de Marsac, dont il a fait sa maîtresse, et qui est aussi la mère de sa jeune fiancée Laure.
Ecoeuré par les frasques de son fils, le marquis, sentant venir la fin de sa vie, lui annonce qu'il le déshérite en faveur de sa demi-soeur, Jolanne, née bâtarde, mais reconnue par son père, au caractère franc, droit et fougueux. Celle-ci finit son éducation au couvent en compagnie de son amie Laure de Marsac, la fiancée de Philippe.
Mais Philippe de Valcourt refuse la décision de son père, et l'étouffe la nuit suivante sans scrupules. Jolanne et son amie Laure sont alors rappelées d'urgence au château familial pour les funérailles du marquis Charles de Valcourt. Jolanne ne tarde pas à subir le mépris de son frère, tout en ignorant les dernières décisions de son père.
Prêt à tout pour faire disparaître le testament de son père, Philippe use de sa morgue de jeune noble en vue à la Cour, et s'adjoint l'aide d'un officier de police ambitieux, Laroche, à qui il promet la succession de l'intendant sur le point de prendre sa retraite.
Par ailleurs, il projette de donner sa demi-soeur en mariage à un vieux baron libidineux, en échange d'une modique somme d'argent.
Face à cet homme sans scrupules, et prêt à tout pour de l'argent, l'étau se resserre autour de la jeune Jolanne...
Avec Van Hamme aux commandes, Rani est évidemment une série au scénario en béton, pleine de rebondissements. A la fin du premier tome, Jolanne se retrouve seule, déshéritée, accusée de meurtre et de trahison. Mais cette jeune femme ardente, fougueuse et éprise de liberté refusera de laisser faire le destin, et sa révolte la fera voyager de la France jusqu'aux Indes.
Le dessinateur a créé une héroïne fière, au regard décidé entouré de longs cheveux noirs. Il restitue plutôt bien l'atmosphère de la France du XVIIIe siècle, puis les fastes de l'Inde coloniale.
A découvrir donc, d'autant qu'il se chuchote qu'une série télé associée verrait le jour


1743. L'Europe est devenue un champ de bataille. Les tumultes de la guerre de succession d'Autriche résonnent jusqu'au bout du monde.
Sous le règne de Louis XV, la France est une grande puissance, qui exerce son influence en Amérique du Nord, aux Antilles, et sur une partie de la route des Indes. Après une longue période de paix, elle se retrouvé entraînée dans cette guerre, prenant parti pour la Prusse, avec l'Espagne et quelques états allemands, et s'opposant ainsi aux autrichiens rejoints par les hanovriens, les hollandais et les anglais.
Loin des combats, dans le Massif Central, le marquis Charles de Valcourt a fait revenir en son château son fils Philippe, un débauché dont le vice n'a d'égal que la lâcheté. Afin d'obtenir une place enviée à Versailles, celui-ci n'a pas hésité à contrefaire la signature de son père, afin d'hypothéquer le château familial, en faveur d'une voisine veuve fortunée, Isabelle de Marsac, dont il a fait sa maîtresse, et qui est aussi la mère de sa jeune fiancée Laure.
Ecoeuré par les frasques de son fils, le marquis, sentant venir la fin de sa vie, lui annonce qu'il le déshérite en faveur de sa demi-soeur, Jolanne, née bâtarde, mais reconnue par son père, au caractère franc, droit et fougueux. Celle-ci finit son éducation au couvent en compagnie de son amie Laure de Marsac, la fiancée de Philippe.
Mais Philippe de Valcourt refuse la décision de son père, et l'étouffe la nuit suivante sans scrupules. Jolanne et son amie Laure sont alors rappelées d'urgence au château familial pour les funérailles du marquis Charles de Valcourt. Jolanne ne tarde pas à subir le mépris de son frère, tout en ignorant les dernières décisions de son père.
Prêt à tout pour faire disparaître le testament de son père, Philippe use de sa morgue de jeune noble en vue à la Cour, et s'adjoint l'aide d'un officier de police ambitieux, Laroche, à qui il promet la succession de l'intendant sur le point de prendre sa retraite.
Par ailleurs, il projette de donner sa demi-soeur en mariage à un vieux baron libidineux, en échange d'une modique somme d'argent.
Face à cet homme sans scrupules, et prêt à tout pour de l'argent, l'étau se resserre autour de la jeune Jolanne...
Avec Van Hamme aux commandes, Rani est évidemment une série au scénario en béton, pleine de rebondissements. A la fin du premier tome, Jolanne se retrouve seule, déshéritée, accusée de meurtre et de trahison. Mais cette jeune femme ardente, fougueuse et éprise de liberté refusera de laisser faire le destin, et sa révolte la fera voyager de la France jusqu'aux Indes.
Le dessinateur a créé une héroïne fière, au regard décidé entouré de longs cheveux noirs. Il restitue plutôt bien l'atmosphère de la France du XVIIIe siècle, puis les fastes de l'Inde coloniale.
A découvrir donc, d'autant qu'il se chuchote qu'une série télé associée verrait le jour

Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Bon et qu'est-ce que tu attends pour nous le commander alors ?

Re: Bandes dessinées, faites découvrir vos séries...
Je l'ai déjà vue, elle est pas mal du tout cette série... aaaah Mylène Jampanoï...


zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
hamsterj- Accroc
- Nombre de messages : 1240
Age : 48
Date d'inscription : 02/10/2012
Page 8 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Page 8 sur 9
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|