Ford Fiesta III 1.4 80 cv
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Ford Fiesta III 1.4 80 cv
Voiture essayée:
Ford Fiesta III de 2005
Motorisation essence 1.4 cm³ 80 cv
Niveau de finition : Trend avec option Airco manuel et dégivrage rapide du pare-brise
Prix catalogue : 15.480 €
Conditions de l'essai:
Origine du véhicule: Véhicule de remplacement Herz
290 Kms parcourus sur routes, autoroutes et en ville
Essai du 25 au 30 juin 2006, temps gris et sec, T° extérieure 15° C, vent modéré
Essayeur: Jean-Fi
Habitabilité et esthétique
Vue de l’extérieur, la nouvelle Fiesta reprend la ligne générale de la Focus première génération avec une amélioration dans la finesse des lignes. Esthétiquement, la ligne est homogène et élégante avec un petit bémol pour les protubérances en plexiglas des phares avants.
Les grands feux arrières encadrent le coffre jusqu’au toit. Je ne vois pas l’intérêt esthétique et pratique des clignoteurs arrières et feux de reculs en relief. C’est salissant et difficile à nettoyer.
Avec des jantes alu, un becquet et des vitres foncées et suivant la couleur choisie, la Fiesta a un côté sportif assez sympa qui ne déplaira pas aux jeunes chauffeurs branchés. Dans une couleur plus classique, elle devrait plaire aux dames et aux personnes plus âgées. Chose assez rare que pour être souligné, Ford propose 4 couleurs pour le tableau de bord et 20 combinaisons de couleur pour l’habillage intérieur. Chouette et sympa !
Avec ses 3,92 m de long pour 1,90 de large avec les rétroviseurs (1,68 sans les rétros), elle a pris de l’embonpoint par rapport à la version précédente, comme c’est maintenant l’habitude chez tous les constructeurs. La Fiesta paraît beaucoup plus petite vue de l’extérieur qu’elle ne l’est réellement à l’intérieur. :P
A l’intérieur, la place est généreuse à l’avant et les sièges peu dessinés offrent un confort assez bon, le soutien est moyen, tout au moins à l’arrêt. On verra plus loin que ce premier contact ne se confirme pas en roulant.
L’espace aux jambes est généreux, les pédales bien placées mais un peu étroites et un repose pieds de bonnes dimensions se trouve à droite.
A l’arrière, l’espace est très généreux pour le segment représenté. La place réservée aux jambes est tout à fait correcte et permet de bien s’installer. Les sièges sont fermes, origines germaniques obligent, les assises sont un peu courtes et les appuie-tête sont très durs. La garde au toit est un peu juste, mais on est dans une citadine quand même et cela reste meilleur que dans la Focus de première génération.
Comme souvent, la place centrale est réservée aux anorexiques avec des fesses en béton. Je ne comprends pas que l’on puisse toujours appeler ce type de voiture une 5 places. Avec un siège enfant installé, impossible de mettre 2 adultes à l’arrière. 3 adultes pourront éventuellement s’asseoir à l’arrière, mais avec une largeur aux épaules de jockeys ou d’adolescents efflanqués. Le passager central ne dispose pas d’appuie-tête, chose qui confirme son statut de 4 places et non de 5. :evil:
Le coffre de 284 dm³ est de bonne taille, supérieur à la Peugeot 207 et malgré une taille de caisse inférieure de 9 cms . Les dossiers de sièges arrières sont protégés par une tôle et sont rabattables en 1/3-2/3. Pour ce faire, il faut d’abord relever la banquette contre les sièges avants, préalablement avancés, enlever les appuie-tête arrières et enfin, coucher les dossiers. C’est la méthode Ford habituelle. Avec un peu d’habitude, on y arrive en moins de 5 minutes, mais c’est pénible au possible s’il pleut. Le plancher obtenu n’est pas plat et le volume atteint 947 dm³ (jusqu’au toit). Un emplacement est prévu pour placer les boucles de ceintures afin de ne pas gêner la manœuvre. Les boucles femelles se fixent sur le bas des dossiers et les mâles sur les côtés de l’habitacle.
Les portières avants proposent un espace de rangement de petite taille avec un porte gobelet, la boîte à gants est correcte et les portières arrières ne disposent pas de pochettes. Un petit espace de rangement se situe juste au-dessus de la boîte à gants, aussi vain et inutilisable que dans la Peugeot 207 .
Une cavité supplémentaire complète la console centrale, en avant du levier de vitesse et donc peu pratique en roulant. Le garnissage intérieur des portières est moche et triste à mourir. Tout y est rectiligne et rugueux. Berk.
Le compartiment moteur est très encombré, les bouchons de réservoirs d’huile, de circuit de refroidissement et de direction assistée, ainsi que le réservoir de lave-glaces sont parfaitement accessibles. Un bon point pour les contrôles de base par le conducteur attentif. Par contre, je plains les mécanos qui doivent travailler sur le moteur. Bonjour les griffes sur les mains.
Performances et agrément moteur.
Sous le capot, on trouve le 1400 cm³ Duratec de 80cv à 5.700 tours/min. Celui-ci répond à la norme Euro 4. Le couple maximum de 124 Nm est atteint à 3.500 tours/min. Pas très bien insonorisé, peu de vibration au ralenti, la machine monte vite en régime. A 120 compteur, on est à 3.400 tours/min. Jusqu’à 130, cela accélère correctement à condition de monter chaque rapport au-dessus des 3.000 tours.
Passer de 130 à 170 (167 annoncé comme maximum) relève de l’exercice préparé longtemps à l’avance. Ce moteur n’a pas grand-chose dans le coffre, il faut tout le temps approcher la zone rouge pour le faire avancer, bonjour la consommation et le bruit ambiant. Sous les 2.000 tours, le couple est quasi absent et impose de rétrograder.
Avec cette motorisation, il faut anticiper les dépassements, se méfier des côtes et oublier l’accélérateur pour se sortir de situations dangereuses. Ce moteur est à réserver pour la ville et conducteurs très calmes. Les conducteurs dynamiques devront se tourner vers le 1.6 de 100 cv au minimum. Je n’ose pas imaginer les performances du 1.3 de 70 cv.
En performances et consommation, ce moteur est nettement en dessous du 1.3 Mpi de la Felicia que nous avons possédée pendant 6 ans, malgré ses 25 cv de moins.
Le levier de vitesse trop long commande une boîte bien étagée, mais j’ai constaté souvent un craquement pour enclencher la marche arrière et la 3ème avait parfois du mal à passer.
Consommation
Le constructeur annonce 6,2 litres de moyenne. Le réservoir de 45 litres devrait théoriquement permettre une autonomie de 726 kms. Réellement, on en est très loin. J’ai fait avec cette voiture 70 Kms en conduite « agressive » et mon épouse a fait 220 Kms de route habituelle pour elle. Le bilan donne une consommation réelle de 8,19 l/100. Cela ramène l’autonomie effective à peine au-dessus des 500 kms. C’est peu ! Sachant que mon épouse consomme habituellement un petit 7 litres sur son trajet habituel avec sa Felicia, je trouve que c’est beaucoup pour une voiture récente avec un moteur nettement plus moderne.
Ceci dit, il s’agissait d’une voiture de location et donc, avec beaucoup de chauffeurs différents. Il faut relativiser un peu les chiffres.
Confort - Equipement
Les sièges avants sont corrects à l’arrêt et sur autoroute, mais dès que l’on roule sur des surfaces un peu dégradées, c’est l’horreur. On est secoué dans tous les sens, le dos glisse latéralement et le coude gauche du conducteur vient facilement frotter la portière très désagréablement recouverte. Il faut garder en permanence les deux mains sur le volant pour éviter cela et surtout pour tenir le cap au-dessus de 130 sur autoroute. Les suspensions sont très sèches et le train avant tressaute constamment. C’est une voiture fatigante à conduire. Les pneus étaient des Bridgestone B39 en 185/65/R14-82T, à mon avis beaucoup trop durs. Je préconiserais des Pirelli en 15 pouces pour améliorer le confort.
Les sièges arrières gauche et droit sont corrects, mais les dossiers sont assez raides. La place centrale est inutilisable, comme d’habitude dans les citadines actuelles. Les deux appuie-tête nécessitent d’être relevés au maximum pour les passagers arrières avec à la clé une visibilité médiocre pour le chauffeur qui gêne énormément les manœuvres.
Le tissu des sièges à l’air solide et résistant, mais peu agréable au toucher. Ford propose 18 tissus différents et 2 cuirs.
Avec l’option cuir (combinaison cuir et simili), les portières sont garnies de vinyle. A 950 €, il ne faut pas espérer plus, d’autant que cela inclus 4 jantes alu et des pneus en 195/15.
Les diverses commandes sont bien placées, la console est ergonomique et assez esthétique. Ford a placé un bouton de commande séparé pour allumer l’Airco au lieu de l’ancien système où il fallait enfoncer la commande rotative de vitesse de ventilateur. Cela devrait être plus fiable. Par contre le bouton est un peu bas, surtout vu la longueur du levier de vitesse.
La commande de radio est placée à gauche sous la manette des clignoteurs, je n’aime pas beaucoup cette position.
Comme d’habitude chez Ford, les commandes de phares et feux de brouillards sont regroupées sur une commande rotative à gauche du tableau de bord. Pour passer aux anti-brouillards avants, il faut tirer et tourner à droite au départ de la position AUTO, encore un coup à droite pour les anti-brouillards arrières. Bizarre et malaisé à utiliser. L’allumage automatique des phares est parfaitement réglé et réagi très vite aux entrées et sorties de tunnel.
De même, l’allumage automatique des essuie-glaces est très bien réglé et réagi rapidement, mais s’arrête parfois un peu vite. La commande demande un peu d’apprentissage pour mémoriser la position AUTO.
Le tableau de bord est complet avec beaucoup de voyants dispersés un peu partout, façon arbre de Noël et un écran LCD au centre pour les infos délivrées par l'ordinateur de bord.
Le compartiment moteur n’est pas très bien insonorisé et la mécanique se révèle assez bruyante. Beaucoup de bruits extérieurs rendent la conduite fatigante.
L’Airco manuel est très pénalisant au ralenti et basse vitesse.
Ford Fiesta III de 2005
Motorisation essence 1.4 cm³ 80 cv
Niveau de finition : Trend avec option Airco manuel et dégivrage rapide du pare-brise
Prix catalogue : 15.480 €
Conditions de l'essai:
Origine du véhicule: Véhicule de remplacement Herz
290 Kms parcourus sur routes, autoroutes et en ville
Essai du 25 au 30 juin 2006, temps gris et sec, T° extérieure 15° C, vent modéré
Essayeur: Jean-Fi
Habitabilité et esthétique
Vue de l’extérieur, la nouvelle Fiesta reprend la ligne générale de la Focus première génération avec une amélioration dans la finesse des lignes. Esthétiquement, la ligne est homogène et élégante avec un petit bémol pour les protubérances en plexiglas des phares avants.
Les grands feux arrières encadrent le coffre jusqu’au toit. Je ne vois pas l’intérêt esthétique et pratique des clignoteurs arrières et feux de reculs en relief. C’est salissant et difficile à nettoyer.
Avec des jantes alu, un becquet et des vitres foncées et suivant la couleur choisie, la Fiesta a un côté sportif assez sympa qui ne déplaira pas aux jeunes chauffeurs branchés. Dans une couleur plus classique, elle devrait plaire aux dames et aux personnes plus âgées. Chose assez rare que pour être souligné, Ford propose 4 couleurs pour le tableau de bord et 20 combinaisons de couleur pour l’habillage intérieur. Chouette et sympa !
Avec ses 3,92 m de long pour 1,90 de large avec les rétroviseurs (1,68 sans les rétros), elle a pris de l’embonpoint par rapport à la version précédente, comme c’est maintenant l’habitude chez tous les constructeurs. La Fiesta paraît beaucoup plus petite vue de l’extérieur qu’elle ne l’est réellement à l’intérieur. :P
A l’intérieur, la place est généreuse à l’avant et les sièges peu dessinés offrent un confort assez bon, le soutien est moyen, tout au moins à l’arrêt. On verra plus loin que ce premier contact ne se confirme pas en roulant.
L’espace aux jambes est généreux, les pédales bien placées mais un peu étroites et un repose pieds de bonnes dimensions se trouve à droite.
A l’arrière, l’espace est très généreux pour le segment représenté. La place réservée aux jambes est tout à fait correcte et permet de bien s’installer. Les sièges sont fermes, origines germaniques obligent, les assises sont un peu courtes et les appuie-tête sont très durs. La garde au toit est un peu juste, mais on est dans une citadine quand même et cela reste meilleur que dans la Focus de première génération.
Comme souvent, la place centrale est réservée aux anorexiques avec des fesses en béton. Je ne comprends pas que l’on puisse toujours appeler ce type de voiture une 5 places. Avec un siège enfant installé, impossible de mettre 2 adultes à l’arrière. 3 adultes pourront éventuellement s’asseoir à l’arrière, mais avec une largeur aux épaules de jockeys ou d’adolescents efflanqués. Le passager central ne dispose pas d’appuie-tête, chose qui confirme son statut de 4 places et non de 5. :evil:
Le coffre de 284 dm³ est de bonne taille, supérieur à la Peugeot 207 et malgré une taille de caisse inférieure de 9 cms . Les dossiers de sièges arrières sont protégés par une tôle et sont rabattables en 1/3-2/3. Pour ce faire, il faut d’abord relever la banquette contre les sièges avants, préalablement avancés, enlever les appuie-tête arrières et enfin, coucher les dossiers. C’est la méthode Ford habituelle. Avec un peu d’habitude, on y arrive en moins de 5 minutes, mais c’est pénible au possible s’il pleut. Le plancher obtenu n’est pas plat et le volume atteint 947 dm³ (jusqu’au toit). Un emplacement est prévu pour placer les boucles de ceintures afin de ne pas gêner la manœuvre. Les boucles femelles se fixent sur le bas des dossiers et les mâles sur les côtés de l’habitacle.
Les portières avants proposent un espace de rangement de petite taille avec un porte gobelet, la boîte à gants est correcte et les portières arrières ne disposent pas de pochettes. Un petit espace de rangement se situe juste au-dessus de la boîte à gants, aussi vain et inutilisable que dans la Peugeot 207 .
Une cavité supplémentaire complète la console centrale, en avant du levier de vitesse et donc peu pratique en roulant. Le garnissage intérieur des portières est moche et triste à mourir. Tout y est rectiligne et rugueux. Berk.
Le compartiment moteur est très encombré, les bouchons de réservoirs d’huile, de circuit de refroidissement et de direction assistée, ainsi que le réservoir de lave-glaces sont parfaitement accessibles. Un bon point pour les contrôles de base par le conducteur attentif. Par contre, je plains les mécanos qui doivent travailler sur le moteur. Bonjour les griffes sur les mains.
Performances et agrément moteur.
Sous le capot, on trouve le 1400 cm³ Duratec de 80cv à 5.700 tours/min. Celui-ci répond à la norme Euro 4. Le couple maximum de 124 Nm est atteint à 3.500 tours/min. Pas très bien insonorisé, peu de vibration au ralenti, la machine monte vite en régime. A 120 compteur, on est à 3.400 tours/min. Jusqu’à 130, cela accélère correctement à condition de monter chaque rapport au-dessus des 3.000 tours.
Passer de 130 à 170 (167 annoncé comme maximum) relève de l’exercice préparé longtemps à l’avance. Ce moteur n’a pas grand-chose dans le coffre, il faut tout le temps approcher la zone rouge pour le faire avancer, bonjour la consommation et le bruit ambiant. Sous les 2.000 tours, le couple est quasi absent et impose de rétrograder.
Avec cette motorisation, il faut anticiper les dépassements, se méfier des côtes et oublier l’accélérateur pour se sortir de situations dangereuses. Ce moteur est à réserver pour la ville et conducteurs très calmes. Les conducteurs dynamiques devront se tourner vers le 1.6 de 100 cv au minimum. Je n’ose pas imaginer les performances du 1.3 de 70 cv.
En performances et consommation, ce moteur est nettement en dessous du 1.3 Mpi de la Felicia que nous avons possédée pendant 6 ans, malgré ses 25 cv de moins.
Le levier de vitesse trop long commande une boîte bien étagée, mais j’ai constaté souvent un craquement pour enclencher la marche arrière et la 3ème avait parfois du mal à passer.
Consommation
Le constructeur annonce 6,2 litres de moyenne. Le réservoir de 45 litres devrait théoriquement permettre une autonomie de 726 kms. Réellement, on en est très loin. J’ai fait avec cette voiture 70 Kms en conduite « agressive » et mon épouse a fait 220 Kms de route habituelle pour elle. Le bilan donne une consommation réelle de 8,19 l/100. Cela ramène l’autonomie effective à peine au-dessus des 500 kms. C’est peu ! Sachant que mon épouse consomme habituellement un petit 7 litres sur son trajet habituel avec sa Felicia, je trouve que c’est beaucoup pour une voiture récente avec un moteur nettement plus moderne.
Ceci dit, il s’agissait d’une voiture de location et donc, avec beaucoup de chauffeurs différents. Il faut relativiser un peu les chiffres.
Confort - Equipement
Les sièges avants sont corrects à l’arrêt et sur autoroute, mais dès que l’on roule sur des surfaces un peu dégradées, c’est l’horreur. On est secoué dans tous les sens, le dos glisse latéralement et le coude gauche du conducteur vient facilement frotter la portière très désagréablement recouverte. Il faut garder en permanence les deux mains sur le volant pour éviter cela et surtout pour tenir le cap au-dessus de 130 sur autoroute. Les suspensions sont très sèches et le train avant tressaute constamment. C’est une voiture fatigante à conduire. Les pneus étaient des Bridgestone B39 en 185/65/R14-82T, à mon avis beaucoup trop durs. Je préconiserais des Pirelli en 15 pouces pour améliorer le confort.
Les sièges arrières gauche et droit sont corrects, mais les dossiers sont assez raides. La place centrale est inutilisable, comme d’habitude dans les citadines actuelles. Les deux appuie-tête nécessitent d’être relevés au maximum pour les passagers arrières avec à la clé une visibilité médiocre pour le chauffeur qui gêne énormément les manœuvres.
Le tissu des sièges à l’air solide et résistant, mais peu agréable au toucher. Ford propose 18 tissus différents et 2 cuirs.
Avec l’option cuir (combinaison cuir et simili), les portières sont garnies de vinyle. A 950 €, il ne faut pas espérer plus, d’autant que cela inclus 4 jantes alu et des pneus en 195/15.
Les diverses commandes sont bien placées, la console est ergonomique et assez esthétique. Ford a placé un bouton de commande séparé pour allumer l’Airco au lieu de l’ancien système où il fallait enfoncer la commande rotative de vitesse de ventilateur. Cela devrait être plus fiable. Par contre le bouton est un peu bas, surtout vu la longueur du levier de vitesse.
La commande de radio est placée à gauche sous la manette des clignoteurs, je n’aime pas beaucoup cette position.
Comme d’habitude chez Ford, les commandes de phares et feux de brouillards sont regroupées sur une commande rotative à gauche du tableau de bord. Pour passer aux anti-brouillards avants, il faut tirer et tourner à droite au départ de la position AUTO, encore un coup à droite pour les anti-brouillards arrières. Bizarre et malaisé à utiliser. L’allumage automatique des phares est parfaitement réglé et réagi très vite aux entrées et sorties de tunnel.
De même, l’allumage automatique des essuie-glaces est très bien réglé et réagi rapidement, mais s’arrête parfois un peu vite. La commande demande un peu d’apprentissage pour mémoriser la position AUTO.
Le tableau de bord est complet avec beaucoup de voyants dispersés un peu partout, façon arbre de Noël et un écran LCD au centre pour les infos délivrées par l'ordinateur de bord.
Le compartiment moteur n’est pas très bien insonorisé et la mécanique se révèle assez bruyante. Beaucoup de bruits extérieurs rendent la conduite fatigante.
L’Airco manuel est très pénalisant au ralenti et basse vitesse.
Re: Ford Fiesta III 1.4 80 cv
Sécurité
La Fiesta est équipée d’origine de deux airbags en entrée de gamme et deux latéraux en plus dès le niveau supérieur. ABS, DA, système d’immobilisation PATS et IPS. L’ESP est une option qui n’est pas disponible pour toutes les motorisations. Les airbags rideaux sont en option à partir du niveau de finition Ambiente. Les essuie-glaces automatiques sont de série à partir de la Trend et couplés avec l’allumage automatique des phares. Le verrouillage central est absent sur l’entrée de gamme (mesquin). Les freins sont à disques à l’avant et tambours à l’arrière, sauf sur la version ST qui reçoit 4 disques.
Le bouton d’ouverture de coffre se trouve sur le haut du tableau de bord à gauche, très facile d’accès pour les voleurs, mais inactif quand la voiture est verrouillée. Ouf.
La trappe à carburant dispose d’un verrouillage à clé.
La visibilité arrière est assez médiocre vu la petite taille de la vitre arrière, la hauteur de la plage et les montants arrières énormes. C’est encore pire avec les appuie-tête arrières relevés. Les rétroviseurs extérieurs ne donnent pas de bonne visibilité vers le bas et la taille du montant B cache fortement la vue du chauffeur vers l’arrière gauche. C’est une voiture pénible à parquer et à manœuvrer en arrière. Le radar de parking est nécessaire (400 €) mais pas disponible sur les versions Start et ST. Indisponible également si vous faîtes monter un crochet de remorquage en usine. Complètement idiot.
La Fiesta tient très bien la route sur surface de bonne qualité et en respectant les limitations de vitesse. Au-delà de 130, le train avant commence à danser et la voiture devient franchement instable au-delà des 150 km/h. J’ai atteint sa vitesse maxi de 170 compteur sur autoroute dégagée et sèche, mais n’ai tenu cette vitesse que quelques secondes et préféré lâcher l’accélérateur.
En virages rapides, le train avant a rapidement tendance à se dérober. L’endurance des disques de freins laisse cruellement à désirer et la qualité de freinage s’en ressent avec beaucoup de mollesse après 3 ou 4 freinages appuyés.
Qualité
La qualité de finition est très bonne, sauf pour quelques points précis : le couvercle de boîte à gants fait très bas de gamme, ainsi que la plage arrière et les poignées de vitres arrières (très mal ajustées). Les suspensions de plage arrière sont des cordes et non plus les saloperies de lanières en caoutchouc que l’on trouvait auparavant dans les Ford 5 portes.
Les boucliers de couleur carrosserie sont très fins et mal ajustés, ceux-ci bougent beaucoup et facilement. Leur peinture semble bien fragile. Même remarque pour la calandre que j’ai presque réussi à détacher à la main. Les enjoliveurs font également très « cheap », on est loin des modèles ultra solides d’il y a 5 ans. On dirait du PVC fabriqué dans les restes d’un bidon de javel.
J’émets également de sérieux doutes sur la longévité des glaces de phares en plexiglas. Je ne vois pas celles-ci résister bien longtemps aux coups de cailloux et au lavage.
Les coques de rétroviseurs extérieurs sont bien rigides et solides. Sur la Trend, ils sont de couleur naturelle, plus résistante que la teinte carrosserie.
La carrosserie est robuste, la peinture impeccable, les divers joints sont épais, les plastiques intérieurs sont de bonne facture, les commandes robustes, bref ; un bon degré de qualité de finition générale et peu de points faibles.
Niveau équipement, la Fiesta est bien chargée à condition de prendre au moins la version Trend (3ème niveau, au-dessus de la Start et Ambiente). La climatisation automatique reste une option, même sur la Ghia. Les haut-parleurs de série sont de qualité sonore très médiocre.
Version Trend :
4 airbags, ABS, DA, verrouillage central à commande à distance, vitres électriques avants à impulsion pour le chauffeur uniquement en descente (mesquin), radio CD à commandes au volant (pas très bien placées), anti-brouillards avants, boucliers couleur carrosserie, essuie-glaces et phares automatiques, phares réglables en hauteur électriquement et ordinateur de bord.
Conclusion
La Fiesta nouvelle génération est une très jolie petite voiture qui offre une belle habitabilité, supérieure à la concurrence, avec une bonne qualité générale de fabrication. L’équipement est complet et le prix est compétitif dans son segment. Elle offre une palette de couleurs originales et bien fournies (14 dont 11 métallisées à 350 €) et 20 combinaisons d’habillage intérieur.
Sur les 14 couleurs, 6 sont dans la gamme des bleus.
Son moteur 1.4 essence de 80 cv la cantonne en ville et/ou aux conducteurs peu exigeants. Son confort routier assez moyen n’en fait pas une voiture pour longs trajets. Elle ne pourra concurrencer les Peugeot 207, Renault Clio et autres VW Polo que par le rapport prix/équipement/qualité de finition et pourrait faire une bonne petite seconde voiture pour une famille avec 2 enfants au maximum ou comme véhicule pour un couple de retraités.
Les Plus
- Palette de couleurs et d'habillage intérieur
- Look sport moyennant quelques accessoires
- Espace intérieur
Les Moins
- Motorisation nonchalante
- Consommation excessive
- Confort routier très moyen
La Fiesta est équipée d’origine de deux airbags en entrée de gamme et deux latéraux en plus dès le niveau supérieur. ABS, DA, système d’immobilisation PATS et IPS. L’ESP est une option qui n’est pas disponible pour toutes les motorisations. Les airbags rideaux sont en option à partir du niveau de finition Ambiente. Les essuie-glaces automatiques sont de série à partir de la Trend et couplés avec l’allumage automatique des phares. Le verrouillage central est absent sur l’entrée de gamme (mesquin). Les freins sont à disques à l’avant et tambours à l’arrière, sauf sur la version ST qui reçoit 4 disques.
Le bouton d’ouverture de coffre se trouve sur le haut du tableau de bord à gauche, très facile d’accès pour les voleurs, mais inactif quand la voiture est verrouillée. Ouf.
La trappe à carburant dispose d’un verrouillage à clé.
La visibilité arrière est assez médiocre vu la petite taille de la vitre arrière, la hauteur de la plage et les montants arrières énormes. C’est encore pire avec les appuie-tête arrières relevés. Les rétroviseurs extérieurs ne donnent pas de bonne visibilité vers le bas et la taille du montant B cache fortement la vue du chauffeur vers l’arrière gauche. C’est une voiture pénible à parquer et à manœuvrer en arrière. Le radar de parking est nécessaire (400 €) mais pas disponible sur les versions Start et ST. Indisponible également si vous faîtes monter un crochet de remorquage en usine. Complètement idiot.
La Fiesta tient très bien la route sur surface de bonne qualité et en respectant les limitations de vitesse. Au-delà de 130, le train avant commence à danser et la voiture devient franchement instable au-delà des 150 km/h. J’ai atteint sa vitesse maxi de 170 compteur sur autoroute dégagée et sèche, mais n’ai tenu cette vitesse que quelques secondes et préféré lâcher l’accélérateur.
En virages rapides, le train avant a rapidement tendance à se dérober. L’endurance des disques de freins laisse cruellement à désirer et la qualité de freinage s’en ressent avec beaucoup de mollesse après 3 ou 4 freinages appuyés.
Qualité
La qualité de finition est très bonne, sauf pour quelques points précis : le couvercle de boîte à gants fait très bas de gamme, ainsi que la plage arrière et les poignées de vitres arrières (très mal ajustées). Les suspensions de plage arrière sont des cordes et non plus les saloperies de lanières en caoutchouc que l’on trouvait auparavant dans les Ford 5 portes.
Les boucliers de couleur carrosserie sont très fins et mal ajustés, ceux-ci bougent beaucoup et facilement. Leur peinture semble bien fragile. Même remarque pour la calandre que j’ai presque réussi à détacher à la main. Les enjoliveurs font également très « cheap », on est loin des modèles ultra solides d’il y a 5 ans. On dirait du PVC fabriqué dans les restes d’un bidon de javel.
J’émets également de sérieux doutes sur la longévité des glaces de phares en plexiglas. Je ne vois pas celles-ci résister bien longtemps aux coups de cailloux et au lavage.
Les coques de rétroviseurs extérieurs sont bien rigides et solides. Sur la Trend, ils sont de couleur naturelle, plus résistante que la teinte carrosserie.
La carrosserie est robuste, la peinture impeccable, les divers joints sont épais, les plastiques intérieurs sont de bonne facture, les commandes robustes, bref ; un bon degré de qualité de finition générale et peu de points faibles.
Niveau équipement, la Fiesta est bien chargée à condition de prendre au moins la version Trend (3ème niveau, au-dessus de la Start et Ambiente). La climatisation automatique reste une option, même sur la Ghia. Les haut-parleurs de série sont de qualité sonore très médiocre.
Version Trend :
4 airbags, ABS, DA, verrouillage central à commande à distance, vitres électriques avants à impulsion pour le chauffeur uniquement en descente (mesquin), radio CD à commandes au volant (pas très bien placées), anti-brouillards avants, boucliers couleur carrosserie, essuie-glaces et phares automatiques, phares réglables en hauteur électriquement et ordinateur de bord.
Conclusion
La Fiesta nouvelle génération est une très jolie petite voiture qui offre une belle habitabilité, supérieure à la concurrence, avec une bonne qualité générale de fabrication. L’équipement est complet et le prix est compétitif dans son segment. Elle offre une palette de couleurs originales et bien fournies (14 dont 11 métallisées à 350 €) et 20 combinaisons d’habillage intérieur.
Sur les 14 couleurs, 6 sont dans la gamme des bleus.
Son moteur 1.4 essence de 80 cv la cantonne en ville et/ou aux conducteurs peu exigeants. Son confort routier assez moyen n’en fait pas une voiture pour longs trajets. Elle ne pourra concurrencer les Peugeot 207, Renault Clio et autres VW Polo que par le rapport prix/équipement/qualité de finition et pourrait faire une bonne petite seconde voiture pour une famille avec 2 enfants au maximum ou comme véhicule pour un couple de retraités.
Les Plus
- Palette de couleurs et d'habillage intérieur
- Look sport moyennant quelques accessoires
- Espace intérieur
Les Moins
- Motorisation nonchalante
- Consommation excessive
- Confort routier très moyen
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