Critiques de films, cinéma, DVD...

Je note la date pour ne pas être aux States le 13 nov 2012

The Holiday

Iris est une jeune anglaise qui vit à Sorrey, où elle est journaliste. Elle vient d'être larguée par son petit ami, Jasper, le bellâtre du journal, qui annonce en plus lors du pot de Noël, qu'il va épouser une autre collègue. Jasper continue cependant à garder la main sur Iris, dont les compétences lui sont utiles, profitant ainsi honteusement d'une jeune femme encore amoureuse de lui.
De l'autre côté de l'Atlantique, Amanda est une californienne overbookée par sa société de production de bandes-annonces de film. Cette surcharge de travail ruine son couple, et son petit ami finit par la tromper. Elle le chasse alors de son luxueux appartement, et se retrouve seule à trépigner.
Par dépit, Amanda décide de s'offrir les vacances qu'elle a toujours repoussées, le plus loin possible, afin de déconnecter une bonne fois. En surfant sur internet, elle tombe sur l'offre d'Iris qui souhaite elle aussi soigner sa déprime en changeant d'air, et qui propose un échange d'appartements. L'affaire est rondement menée, et les deux femmes s'envolent dès le lendemain pour découvrir l'univers de l'autre : la jeune américaine survoltée atterrit dans un petit cottage niché dans un coin perdu de la campagne anglaise enneigée, tandis que la jeune anglaise découvre le faste d'une immense maison californienne, avec grande piscine privée et tout le confort moderne.
Les deux femmes souhaitaient surtout se ressourcer, mais Amanda se rend très vite compte qu'elle n'est pas dans son élément, et décide de repartir le lendemain. Ses plans sont cependant bouleversés quand un inconnu frappe à sa porte, et se présente comme Graham, le frère d'Iris : Amanda, face à cette surprise pleine de charme, et en femme libérée et délurée, décide de s'offrir une aventure d'une nuit, mais au matin, elle ne peut plus se résoudre à repartir...
Iris quand à elle profite à fond du luxe et du soleil californien. Elle fait la connaissance d'un de ses voisins, Arthur Abbot, un vieil homme qui se déplace à l'aide d'un déambulateur, et qui est en fait un scénariste célèbre, qui lui fait progressivement découvrir quelques films et secrets hollywoodiens. Il convainc aussi Iris de sa vraie valeur, et lui redonne confiance en elle. Iris rencontre également Miles, un auteur de musiques de films, qui vit une relation en dents de scie avec une jeune actrice, Maggy. Les similitudes entre leurs relations amoureuses difficiles rapprochent Iris et Miles...

Petit film sans prétention, The Holiday raconte une histoire somme toute banale, mais rendue accrocheuse par la magie de Noël en toile de fond, et surtout par le jeu des deux actrices principales, et par une bonne touche d'humour. Le film de Nancy Meyers se base sinon sur l'éternelle histoire de la femme - ici, elles sont deux - déçue en amour, et qui, au moment où elle s'y attend le moins, trouve l'homme de ses rêves, celui-ci habitant en plus de l'autre côté de l'océan. Le film est servi par une belle brochette d'acteurs, avec un étonnant duo dans les rôles principaux, la pétillante et délurée Cameron Diaz donnant la réplique à une Kate Winslet pas toujours à son avantage.

Dans le rôle de Amanda, la californienne survoltée, Cameron Diaz (Charlie's Angels) trouve ici un rôle à sa mesure, puisqu'elle montre encore une fois ses capacités à disjoncter sur demande, et joue de ses yeux bleu vif et de son sourire ultra-brite. Face à elle, Kate Winslet (Titanic) campe d'abord une jeune anglaise au bord de la dépression nerveuse, aux yeux constamment rouges, pour ensuite évoluer vers une allure de femme qui prend de la confiance. Même si c'est un peu surjoué parfois, on se laisse prendre par leur interprétation.

Parmi les seconds rôles, on trouve un Jude Law (Aviator, Les sentiers de la perdition, A.I. intelligence artificielle, ...) toujours aussi charmeur, qui incarne Graham, le frère d'Iris, dont le rôle révèlera finalement plusieurs facettes. Encore un acteur dont on a du mal à se rappeler les précédents rôles, tant il se transforme à chaque fois.
Le rôle de Miles est tenu par Jack Black, qui tenait déjà un rôle important dans King-Kong, puisqu'il y incarnait le producteur un peu fou qui emmène son équipe sur l'île perdue, mais qui affiche un certain nombre de films connus à sa filmographie (Ennemi d'état, Le chacal, Waterworld, ...), sans que je parvienne à situer son personnage. Le rôle de Miles est cependant peu développé ici.
Jasper est incarné quant à lui par Rufus Sewell, dont le visage particulier convient bien à ce vil séducteur. On a pu voir l'acteur dans Chevaliers, où il incarnait un comte Adhémar dédaigneux à souhait, mais aussi dans L'illusionniste ou Vinyan.
Dans le petit rôle de Maggy, on retrouve une autre actrice de Chevaliers : Shannyn Sossamon.
Enfin, last but not least, Eli Wallach incarne le vieil Arthur Abbot. Légende hollywoodienne à la filmographie longue comme un jour sans pain, il tenait déjà le rôle du truand dans Le bon, la brute et le truand, et était également au casting des Sept mercenaires.

En résumé, un petit film sympa, au casting alléchant, à voir pour une soirée de détente...

Anges et Démons

Après son enquête sur le meurtre du Louvre et le fameux code Da Vinci, Robert Langdon s'est mis le Vatican à dos et il se voit refuser l'accès à la bibliothèque vaticane. Son dernier bouquin est ainsi arrêté faute de pouvoir vérifier certaines sources et confirmer ses recherches.
A Rome, le Pape vient de mourir et le Camerlingue, Patrick McKenna, organise le Conclave qui élira le successeur du défunt. (Le Camerlingue est le prêtre qui dispose de tous les pouvoirs sur l'Eglise Catholique en l'absence de Pape, ce n'est ni un évêque, ni un cardinal vu que ceux-ci sont tous en Conclave à ce moment).

En cette période troublée et délicate pour l'Eglise Catholique de Rome, les Illuminati, ennemi héréditaire, réapparaissent par un coup de force monumental: la secte a enlevé les 4 principaux prétendants au siège pontifical et volé une ampoule d'antimatière qu'elle menace de faire exploser en plein coeur du Vatican.

Pour enquêter et retrouver les kidnappés, la police vaticane fait appel à Langdon, seul capable de percer le secret des rares indices trouvés jusqu'à présent. Alors que le Conclave débute, la menace se précise: un cardinal enlevé sera exécuté publiquement toutes les heures et la bombe clôturera à minuit la fin du Vatican.
Rapidement, le premier mort est retrouvé...

Suite chronologique de Da Vinci Code, on retrouve le personnage principal toujours incarné par Tom Hanks. C'est à peu près tout ce qu'il y a de commun entre les deux films, seul le milieu religieux persiste en en devenant le centre névralgique. Tom Hanks incarne avec brio cet enquêteur réaliste et persuadé que seule la science a raison et il fait tout pour le prouver.
Le Camerlingue est incarné par un étonnant Ewan McGregor, à cent lieues du rôle d'Obi Wan jeune. Il propose un personnage complexe et torturé, réalisant là une très jolie performance.

Côté seconds rôles, Stellan Skarsgard interprète le chef de la police vaticane. Qui est ce type avec un nom à coucher dehors ?
Ses traits ne vous disent rien ? Vous vous souvenez du père d'Orlando Bloom dans Pirates des Caraïbes ? Bill Turner, esclave du Black Pearl et libéré par Will Turner. Et bien, voilà, vous savez qui est Stellan Skarsgard . Il a également interprété un petit rôle dans Le Roi Arthur.

Le rôle féminin est joué par Ayelet Zurer et elle est dans le film la physicienne qui a produit la première dose d'anti-matière. Peu connue, elle était au casting de Munich, Angles d'attaque et Pour Sacha, entre autres.
Son rôle ici n'est pas transcendental et peu intéressant.

Le scénario est solide et mené tambour battant, c'est plus enlevé que Da Vinci Code et j'ai nettement préféré ce nouvel opus des aventures de Langdon. Comme dans les Benjamin Gates, les indices sont un peu trop facilement trouvés et compris, mais c'est plus un film policier d'action que son prédécesseur.
A ne pas manquer, il vaut vraiment le coup.

Australia

Lady Sarah Ashley habite seule en Angleterre, délaissée par son mari parti élever du bétail en Australie.
Lassée, elle prend l'avion pour le rejoindre, mais arrive juste à temps pour se retrouver devant son cadavre, assassiné par un aborigène.
Devant la situation catastrophique du ranch, elle doit impérativement reprendre les commandes de l'exploitation et fournir à l'armée la viande pour nourrir les troupes qui entrent en guerre contre l'Allemagne nazie.
Mais le plus grand éleveur de bétail d'Australie ne l'entend pas de cette oreille et fera tout pour empêcher le troupeau d'arriver à bon port, espérant ainsi racheter le ranch à vil prix.

De son côté, Sarah fait appel à Drover, le meilleur conducteur de troupeau de la région pour acheminer les bêtes, mais le contremaître qu'elle vient de virer a emmené tous ses hommes avec lui.
Drover va devoir constituer une équipe pour le moins hétéroclite pour remplacer les hommes et la jeune aristocrate anglaise va devoir payer de sa personne...

Film bien dans la lignée d'Autant en emporte le vent, que l'on pourrait croire simplement transposé en Australie, Australia est un très bon film d'aventure. Les grands espaces australiens, les vaches et les cow-boys forment l'épine dorsale du scénario avec la seconde guerre mondiale en trame de fond.

Nicole Kidman, toujours aussi glaciale, campe une lady un peu pimbêche qui va se découvrir des qualités humaines profondément enfouies sous sa carapace "so british". Le rôle lui convient à merveille et sa stature naturellement guindée sert magnifiquement le rôle. Tout dans son personnage colle parfaitement à sa personnalité publique d'actrice, mais bon sang, que cette femme peut manquer de sex-appeal.
J'ai rarement vu une actrice être aussi peu encline à sourire.

Hugh Jackman interprète le Drover. Le personnage est physique, grossier, bagarreur et très nature. Celui qui a incarné Wolverine dans la saga des X-Men est tout à fait à sa place dans ce rôle et il en fera craquer beaucoup au sein de la gent féminine avec sa barbe hirsute et son torse velu et musclé.

Dans les rôles de méchants, on retrouve le vieillissant Bryan Brown que l'on avait découvert dans les deux films FX-Effets spéciaux et en mentor de Tom Cruise dans le truculent Cocktail.
A part cela, quelle femme ne se souvient pas de son rôle de Luke O'Neil dans la saga Les oiseaux se cachent pour mourir, saga dans laquelle il était le mari de Meggy incarnée par Rachel Ward.
L'autre mauvais de service est interprété par David Wenham qui a endossé le costume de Faramir dans Le Seigneur des Anneaux. Son rôle ici est tout différent, tout en vilenie et lâcheté. J'ai trouvé que son interprétation n'était pas des plus brillantes, son visage et ses expressions n'arrivant pas à faire oublier le "gentil" Faramir. Pas assez d'agressivité et des traits trop doux ont desservi le personnage.

Au final, Australia est un agréable film épique de grands espaces et le couple Nicole Kidman/Hugh Jackman offre un bon équivalent au duo Vivien Leigh/Clark Gable d'Autant en emporte le vent.
L'analogie ne s'arrête pas là: il suffit de regarder les jaquettes des deux DVD pour se rendre compte que les couleurs, l'atmosphère et le couple offrent beaucoup de similitudes.

Harry Potter et le Prince de sang-mêlé sort en DVD et BRD le 18 novembre

Jean-Fi a écrit:Hugh Jackman interprète le Drover. Le personnage est physique, grossier, bagarreur et très nature. Celui qui a incarné Wolverine dans la saga des X-Men est tout à fait à sa place dans ce rôle et il en fera craquer beaucoup au sein de la gent féminine avec sa barbe hirsute et son torse velu et musclé.

Toutes les mêmes j'vous disais

Je cite madame vis-à-vis de Katie Melua :

PiPhie a écrit: Ces hommes...
Si ça tombe, elle a un caractère épouvantable, ou un gros furoncle sur la fesse gauche...

Ah, les filles...

Merci Mika, tu lui as bien cloué le bec à la Taylorienne

Hyper-Tension 2

Suite à sa chute d'hélicoptère à la fin du premier opus, Chev Chélios atterrit lourdement sur le toit d'une voiture, rebondit et s'écrase enfin au sol. Son cadavre est aussitôt récupéré par un groupe de chinois des Triades de Los Angeles.
Lorsque Chev se réveille finalement 3 mois plus tard, il est sur une table d'opération et il sait pour l'avoir vu faire, que son coeur lui a été enlevé et remplacé par un ersatz artificiel alimenté par une batterie placée sur son abdomen.
Lorsqu'il entend que les chirurgiens le maintiennent ainsi en vie dans l'attente de lui piquer un à un tous ses organes, il casse tout et prend la fuite.
Rapidement, Chev va s'apercevoir que la batterie qui alimente son coeur artificiel a une autonomie très faible vu les efforts physiques qu'il est obligé de déployer pour échapper à ses poursuivants.

Pour retrouver celui qui détient son coeur, un certain Johnny Vang, Chev va utiliser ça et là les sources d'alimentations électriques les plus hétéroclites qui soient pour booster sa batterie, jusqu'au moment où il la casse...

Suite très dispensable et complètement stupide d'Hyper-Tension, on se demande très rapidement ce que Jason Statham est venu foutre dans cette daube de première. A part les effets spéciaux qui sont excellents, le scénario est nullissime, les acteurs à pleurer et la réalisation à gerber. C'est gore à souhait et par moments à la limite du regardable.
C'est encore plus pitoyable qu'Astérix aux jeux olympiques, ce n'est pas peu dire. Il y a quelques scènes assez poilantes, mais qui font malgré tout redite par rapport au premier opus, notamment celle où Chev va baiser sa petite amie en plein milieu d'un champ de courses et devant des milliers de spectateurs.

Alors que le film est sorti assez récemment en DVD (le 21 octobre 2009), j'aurais dû me méfier en le voyant si bon marché et j'aurais évité une dépense inutile.
Au casting, on prend les mêmes et on recommence et on ajoute même un petit rôle pas très glorieux pour un méconnaissable David Carradine (Bill dans Kill Bill) et un petit rôle totalement idiot pour la jeune Bai-Ling qui avait interprété une jeune sénatrice dans Star Wars 3, la Revanche des Siths, et divers petits rôles dans Taxi 3 ou Captain Sky et le monde de demain.
Au passage, j'ai même eu la surprise de reconnaître Geri Halliwell dans le rôle de la mère de Chev Chélios.

Bref, il est déjà dans ma caisse à vendre

La loi et l'ordre

Après trente ans passés dans la police de New-York, Turk et Rooster n'ont aucune envie de prendre leur retraite. Suite à une affaire de meurtre dans laquelle le meurtrier a été relâché faute de preuves, Turk a dissimulé l'arme d'un autre crime chez l'assassin pour le faire condamner.
Alors que plusieurs criminels connus commencent à se faire assassiner, les inspecteurs Perez et Riley cherchent des indices et pensent qu'un policier pourrait bien être l'auteur de ce nettoyage.
De leur côté, Turk et Rooster enquêtent sur d'autres meurtrent qui semblent bien avoir été perpétrés par un même tueur, celui que l'autre équipe cherche.
Petit à petit, les soupçons de Perez pointent vers Turk et une enquête interne est initiée sur le bouillant détective. Rooster, qui ne croit absolument pas à sa culpabilité, surveille l'enquête et fouine un peu partout.

Thriller policier très sombre, le scénario est solide et complexe avec des personnages bien ficelés. Robert De Niro incarne le détective Turk de façon très convaincante. Voilà un flic qui fait bien son boulot et qui en a marre de voir les truands relaxés plus vite qu'il ne les arrête. Dans son rôle de vieux flic aux méthodes brutales et efficaces, De Niro montre une fois de plus ses capacités à jouer des personnages forts et complexes, sans nuances et affublés des défauts de tout être humain normal.
A ses côtés, Al Pacino interprète un flic roublard et tortueux, ne s'embarrassant pas trop de principes pour faire respecter la loi et mettre en cage les nuisibles. Avec De Niro, Pacino forme un duo qui fonctionne bien et cabotine un peu, on voit bien que les deux hommes ont beaucoup de respect l'un pour l'autre et que tous deux sont des monstres sacrés du cinéma américain. Au passage, je trouve que De Niro vieillit mieux que Pacino.

Le casting est complété par Brian Dennehy, habitué des rôles de flics et pas toujours du bon côté de la loi (Rambo) et John Leguizamo qui joue Perez et que l'on a déjà vu dans divers films et séries, notamment Dommage Collatéral, Phénomènes, Ultime décision, les séries Urgences et Miami Vice... C'est également lui qui est la voix originale de Sid dans la série de dessins animés L'Âge de glace et il a interprété Tybalt dans le film Romeo + Juliet aux côtés de Leonardo Di Caprio.
Dans le rôle de Spider, trafiquant de drogue dans le collimateur des deux flics, on retrouve le rappeur 50 Cent qui tenait le premier rôle dans Réussir ou Mourir. Pas plus convainquant en acteur qu'en chanteur, mais chaque film policier américain doit maintenant avoir son rappeur, c'est la loi du marché

Comme je l'ai dit, le scénario est très bon et solide, l'intrigue bien torchée et le suspense bien ménagé. Pendant tout le film, on est concentré sur le jeu du chat et de la souris entre les deux équipes et entre les deux équipiers pour se rendre compte à la fin qu'on s'est bien fait balader.
Vu le type d'histoire, c'est à voir une fois simplement, mais il vaut le coup, ne fut-ce que pour cette superbe confrontation entre Pacino et De Niro.

Bonne nouvelle pour la "suite" du Seigneur des Anneaux : Bilbo le Hobbit sera plus que certainement tourné cet été !
http://www.ozap.com/actu/peter-jackson-bilbo-hobbit-seigneur-anneaux/313656?xtor=EPR-1

Aux commandes toujours : Peter Jackson à la production, Guillermo Del Toro à la réalisation, et les scénaristes du SDA.

Pour remonter le moral de Piphie : les premières images du prochain film Harry Potter !
http://www.ozap.com/actu/harry-potter-reliques-mort-video-teaser/314572?xtor=EPR-1

Fusion

En pleine réunion d'entreprise, un jeune cadre s'effondre raide mort. Dans la rue, 31 autres personnes décèdent au même instant dans un périmètre restreint. Rapidement, grâce à l'aide de Josh Keyes, professeur d'électro-magnétisme, le FBI parvient à la conclusion que les morts sont dûes à la panne des pacemakers des décédés.
Lorsque des centaines de pigeons désorientés se jettent sur les murs et les fenêtres des bâtiments, Keyes échafaude une théorie catastrophe qui se concrétise après quelques recherches scientifiques: le noyau central de la planète s'est arrêté de tourner et le champ magnétique terrestre qui protège la terre des rayons cosmiques commence à se démanteler. Dans un délai d'un an, toute vie sur terre aura cessé d'exister.
L'armée américaine met alors sur pied une équipe de scientifiques aux moyens illimités pour tenter une mission impossible: redémarrer le noyau à l'aide d'explosions thermo-nucléaires. Un problème de taille se pose évidemment, il faut traverser la croûte terrestre et le magma sur une profondeur de 3.000 kilomètres pour aller placer les charges.
Commence alors le plus fou des chantiers: construire le vaisseau capable d'un tel voyage et former l'équipe qui se chargera de cette mission impossible. Pendant ce temps, le climat terrestre se détériore rapidement et des orages d'une extrême violence font d'énormes dégâts partout sur Terre.

Film catastrophe sorti en 2001, Fusion repose sur un scénario inédit et bien ficelé. Comme souvent dans ce type de film, on retrouve les quelques poncifs habituels avec les américains qui ont dans leurs tiroirs les plans d'un prototype à peine commencé faute de moyen, un scientifique égocentrique et démagogue et des anonymes qui vont devenir des héros. Une capitale européenne doit être détruite et le Pentagone sera la cause principale de la catastrophe.

Les effets spéciaux sont excellents et les acteurs nous offrent une belle prestation avec les rebondissements
nécessaires pour tenir en haleine le spectateur pendant 2 heures.
Aaron Eckhart (Le goût de la vie) incarne un jeune professeur un peu perdu parmi l'élite scientifique, mais dont les théories brillantes feront de lui le leader nécessaire, aidé en cela par un Tcheky Karyo qui campe le professeur spécialiste en armement nucléaire. Aux commandes du vaisseau, on retrouve Bruce Greenwood (I, Robot et Benjamin Gates 2) et Hillary Swank (Million dollar baby) en pilotes de navette spatiale. Le concepteur du projet est interprété par Delroy Lindo qui avait incarné le policier collant aux basques de Nicolas Cage dans 60 secondes chrono.
Le savant fou est incarné par Stanley Tucci que vous aurez peut-être reconnu dans des petits rôles dans Slevin, Les sentiers de la perdition ou encore Le Terminal. Encore un acteur habitué aux seconds rôles dont le nom ne marque jamais les mémoires, laissant juste une impression de déjà vu.

Dans la catégorie des films catastrophes tels que Le jour d'après, Armaggedon et autres Deep Impact, Fusion sort de l'ordinaire par l'origine du problème et sa résolution. L'idée est ingénieuse et l'histoire est bien torchée avec des personnages peu développés mais à qui on a envie d'adhérer. Le film aurait gagné encore en approfondissant un peu les personnages clés dont on sait finalement peu de choses.
Amateurs du genre, ne vous en privez pas, c'est un des meilleurs de la catégorie.

L'Internaute nous propose un aperçu de ce qui nous attend au cinéma en 2010 : vers le diaporama
A pointer une nouvelle version de Robin Hood par Ridley Scott et avec Russell Crowe, des suites telles que Shrek 4, Toy Story 3, Twilight 3 ou Narnia 3, le prochain Harry Potter bien sûr, et une adaptation en film de la célèbre série l'Agence tous risques.

Tout cela est très alléchant !

Voici la bande-annonce du prochain Toy Story :
http://www.ozap.com/actu/bande-annonce-toy-story-3-video-film-pixar/304930?xtor=EPR-1

La cité de la joie

En pleine opération, le docteur Max Lowe voit lui échapper la vie du jeune enfant qu'il soignait. Pour lui, c'est un signe : il décide d'abandonner sa carrière de chirurgien, qu'il avait choisie plus par désir de plaire à un père tyrannique que par véritable vocation.
Pendant ce temps en Inde, Hazari Pal, sa jolie femme Kamla, sa fille aînée Amrita presque en âge de se marier, et ses deux fils Shambu et Manooj, arrivent à Calcutta, fuyant la famine de la campagne, et la prise de leur ferme par les usuriers. Ils ne connaissent personne dans cette grande ville, et leur naïveté les fera très vite devenir victimes d'un arnaqueur qui leur prend le peu d'argent qu'ils possèdent.
La petite famille échoue sur les trottoirs de Calcutta, mais Hazari met tout son honneur d'homme à trouver de quoi nourrir sa famille, et court après un emploi quel qu'il soit.
Pendant ce temps, Max Lowe arrive à Calcutta, il a choisi l'Inde dans l'espoir d'oublier la tragédie qu'il vient de vivre, et de tenter de se reconstruire. Mais ce touriste naïf sera bien vite victime d'une embuscade destinée à le dépouiller, et, battu par ses agresseurs, il ne doit la vie qu'à l'intervention d'Hazari installé sur un trottoir proche et attiré par les cris.
Les deux hommes échouent alors dans un bidonville surpeuplé de Calcutta, au nom surprenant de "Cité de la joie", où Max est soigné par Joan Bethel, qui dirige là un petit dispensaire, ne comptant bien souvent que sur sa débrouillardise, et l'entraide entre les plus démunis.
Alors que Hazari décroche enfin un petit emploi de tireur de rickshaw, devenant ainsi l'un de ces hommes-chevaux qui tirent les pousse-pousse au milieu de la circulation de Calcutta, et installe sa famille dans un logement de la Cité de la Joie, Max apprend à connaître les habitants de cet étonnant bidonville, s'impliquant bien malgré lui dans cette vie à mille lieues de son univers...

Film tiré du roman éponyme de Dominique Lapierre, la Cité de la Joie repose sur les épaules de Patrick Swayze (Dirty Dancing, Point break, Road House, ...) qui campe un docteur Max plein de doutes, et qui cherche des réponses aux questions posées par sa vie. L'acteur montre bien le cheminement intérieur du chirurgien qui passe d'un refus total de s'impliquer à une progressive remise en question. C'est Patrick Swayze lui-même qui a souhaité incarner le chirurgien décrit par Dominique Lapierre, et ce quel que soit le cachet proposé par les producteurs du film.
Aucun autre acteur connu à signaler au casting, aux acteurs essentiellement indiens, dont Om Puri qui incarne un Hazari Pal très juste, balançant entre son humilité de paysan, et son honneur d'homme prêt à tout pour assurer la dot de sa fille, si importante dans les coutumes de la société indienne.
Le film montre avant tout les facettes de la vie dans cette ville tentaculaire qu'est Calcutta, et passe le message, déjà relayé par Dominique Lapierre dans son roman, que même dans la plus profonde misère se cache une richesse insoupçonnée, celle du coeur. La devise du film et de la Cité de la joie est d'ailleurs : "Tout ce qui n'est pas donné est perdu"...
Un superbe film donc, avec des scènes très fortes, et tout l'exotisme de cette civilisation indienne aux mille facettes, vue ici par le biais de la plus extrême pauvreté : la Cité de la Joie existe vraiment, c'est un bidonville de la taille de deux terrains de football où s'entassent environ 75000 personnes, il y a une fontaine d'eau pour 5000 personnes, l'espérance de vie y est de moins de 40 ans, la lèpre y est présente, les conditions de vie y sont infra-humaines. Le roman de Dominique Lapierre a d'ailleurs été à l'origine d'une fondation pour aider ces populations. Ce sont les informations que nous donne l'auteur lui-même, dans une longue interview qui constitue le bonus principal du DVD.

Terminator

Los Angeles 1984. En pleine nuit, deux hommes nus apparaissent en pleine rue, sortis du néant. L'un d'eux est en fait un cyborg, organisme cybernétique composé d'un endo-squelette de métal recouvert de peau et chair humaines. Il est venu du futur pour exécuter Sarah Connor, jeune femme qui doit donner naissance au futur chef de la résistance dans la guerre qui opposera les hommes aux machines.
L'autre est un homme, Kyle Reese, envoyé du futur par le fils de Sarah, pour la protéger contre le cyborg tueur. Contrairement au Terminator, Reese dispose d'une photo de Sarah et de son nom exact. Il met ainsi à profit cet avantage pour suivre la jeune femme et la surveiller dans l'ombre en attendant que le Terminator la retrouve par élimination, exécutant sauvagement toutes les jeunes femmes portant le nom de Sarah Connor.

Rapidement, la ville se transforme en champ de bataille entre Reese, le Terminator et les forces de Police.
Pour survivre aux attaques de l'indestructible machine, Sarah va devoir, avec l'aide de Reese, apprendre à se battre et devenir une vraie combattante...

Premier volet de la célèbre saga, ce film est entré dans l'histoire de la science-fiction par la grande porte. Après 25 ans, il a vieilli mais reste encore un excellent film d'action même si les effets spéciaux, au top niveau à l'époque, marquent un peu le coup par rapport à ce qui se fait aujourd'hui.
Le scénario est très solide et crédible et la réalisation est nerveuse, apportant beaucoup de tension dès les premières minutes du film.
Arnold Schwarzenegger endosse pour la première fois le costume du Terminator et ce rôle va marquer le public à un tel point que Schwarzie héritera tout naturellement du pseudo de Governator quand il deviendra gouverneur de Californie. Dans le rôle, il est brutal, froid et méthodique et il rend très bien la démarche un peu raide du robot. Aucun humour de sa part, si ce n'est la célèbre réplique I'll be back qui est encore connue aujourd'hui.
Dans le rôle de Sarah Connor, on découvre une frêle Linda Hamilton au look très étudiant. Au fur et à mesure de l'aventure, elle va faire gagner son personnage en dureté et en froideur et sa transformation sera extraordinaire dans le second volet.
Kyle Reese est interprété par Michaël Biehn, dont c'était à peine le second film, et que l'on retrouvera juste après dans Aliens, le retour. Acteur peu connu et qui ne percera jamais vraiment dans ses autres rôles, notamment Abyss, Tombstone et Rock, il est resté cantonné aux seconds rôles.
Le casting est encore complété par l'increvable Bill Paxton dans un tout petit rôle de punk et par Lance Henriksen qui interprète un policier.

Ce film a été réalisé et scénarisé par James Cameron avec un budget anorexique et son énorme succès lui a permis de devenir un réalisateur incontournable à Hollywood. Il réalisera ainsi peu de temps après Aliens, le retour, Abyss, Point Break, Terminator 2, True Lies et bien sûr l'immense succès Titanic. Sa dernière oeuvre en date, Avatar, est en salle actuellement.

Terminator 2: le Jugement dernier

La guerre des machines fait rage dans le futur et la résistance des hommes, dirigés par John Connor, est sur le point de l'emporter. Un nouveau protype de Terminator, le T-1000, est envoyé dans le passé pour tuer John Connor adolescent. A nouveau, la résistance parvient à envoyer quelqu'un pour empêcher la mission du Terminator, mais cette fois, John Connor fait reprogrammer un ancien Terminator, un T-800, mieux à même de combattre le nouveau modèle.

Alors que le T-1000 est à la poursuite du jeune Connor, le T-800 parvient à faire exploser le cyborg et emmener John à l'abri. Mais le T-1000, entièrement réalisé en alliage polymimétique, sorte de métal liquide, se reconstitue aussi vite et reprend la poursuite.
Lorsque le Terminator explique sa mission au gamin, ce dernier réalise que sa mère Sarah, colloquée en institut psychiatrique, ne lui avait pas inventé de bobards sur la fameuse extermination du futur. Bien décidé à récupérer sa mère, John et le T-800 prennent la direction de Pescadero où elle est détenue.
A eux trois, ils espèrent stopper le développement de la société Cyberdyne qui sera à l'origine du programme Skynet, futur cerveau des machines. Le meilleur moyen serait de tuer Miles Dyson, cerveau concepteur de toute la technologie de Skynet.
Pendant ce temps, le T-1000 poursuit ses recherches et retrouve bientôt la piste des fuyards...

Second volet des aventures du célèbre cyborg, celui-ci a marqué son époque et le futur du cinéma à effets spéciaux. Grâce aux ordinateurs, tout est maintenant réalisable et cela se concrétise de manière incroyablement réaliste dans ce film. Les séquences de transformations du T-1000 sont extraordinaires de réalisme et de fluidité, les mouvements sont harmonieux et visuellement parfaits.

Le T-1000 est interprété par Robert Patrick, acteur très "sec" de physionomie. C'est son premier rôle important après une apparition dans Die Hard 2, 58 minutes pour vivre aux côtés de Bruce Willis. A part quelques petits rôles dans Copland, Last Action hero, Firewall ou plus récemment dans Le secret de Terabithia, Robert Patrick est resté cantonné aux séries comme Au-delà du réel et Stargate Atlantis.

Le T-800, héros principal du film, est à nouveau réservé à Schwarzie mais cette fois du côté des gentils. Grosse différence avec le premier opus, le cyborg est cette fois plus "humain" et affiche un humour à froid très caustique du meilleur effet. Au fur et à mesure du film, le Terminator devient ainsi très copain avec l'adolescent qui lui apprend les grossièretés en usage et cela donne une dimension plus sympathique au personnage très glacial qu'Arnold avait apporté au premier exemplaire.

Le jeune John Connor est joué par Edward Furlong qui campe très bien cet adolescent rebelle et indépendant. Il apporte au personnage toutes les émotions et fureurs d'un garçon de son âge privé de père et balloté toute son enfance d'un endroit à l'autre par sa mère. Pourtant, ce film n'arrivera pas à faire réellement exploser sa carrière et il reste encore maintenant limité à des rôles dans des films à petits budgets.

Linda Hamilton reprend avec succès le rôle de Sarah Connor, mais quel changement par rapport à la jeune fille naïve du premier opus.
Elle est devenue une guerrière au caractère agressif et renfrogné, sa musculature a fortement évolué et son physique est sec et marqué. Linda Hamilton a fourni pour ce film un énorme travail pré-production en s'adonnant à toutes sortes de sports de combat et en apprenant le maniement des armes les plus diverses. Elle est très crédible en combattante de choc, mais a réussi à donner une palette étonnante d'émotions au personnage. Son visage reflète à la fois la détermination et le désespoir de la mission trop lourde qui pèse sur ses épaules. Le seul autre rôle marquant à son actif sera aux côtés de Pierce Brosnan dans Le pic de Dante, sa filmographie est essentiellement composée de quelques séries TV.
Michaël Biehn avait repris son rôle de Reese, mais ses scènes ont été coupées au montage.

Miles Dyson est interprété par Joe Morton que l'on retrouvera en personnage secondaire dans Furtif, Ultime décision, Paycheck, Speed et Speed 2. Le reste de sa filmographie est relativement riche de nombreuses séries comme Jag, Dr House, les Experts Manhattan ou encore New-York District.
Dernier personnage récurrent: le docteur Silberman qui est à nouveau incarné par un Earl Boen vieilli et dont le personnage est un peu plus travaillé que dans le premier épisode. Encore un acteur cantonné aux séries TV sans jamais vraiment percer.

Ce second film est assurément le plus réussi de la saga et les effets spéciaux sont hallucinants de qualité et de réalisme. Sorti en 1991, il n'a pas pris une ride et fait toujours référence dans le cinéma à grand spectacle. La technologie utilisée pour ce film a marqué le cinéma de son empreinte et représente une étape décisive dans les effets spéciaux. Depuis T2, on peut absolument tout faire et seul le genre va encore marquer une évolution importante avec l'apparition des Matrix.

Terminator 3: le soulèvement des machines

10 ans ont passé depuis que John et Sarah Connor, aidés par le Terminator, ont mis fin aux recherches de Cyberdyne sur le projet Skynet. La guerre du Jugement dernier n'a pas eu lieu et chaque jour passé après la date fatidique est un espoir que le monde comprendra ses erreurs passées.
Agé de 22 ans, John Connor a sombré dans la marginalité depuis que sa mère est morte des suites d'une leucémie. Sans domicile fixe ni carte bancaire ni téléphone, John Connor est indétectable par voie électronique.
Mais l'espoir de la destruction de Skynet n'était qu'un leurre, les recherches militaires en matière d'informatique ont repris de plus belle et l'armée américaine est en pleine lutte contre un virus informatique particulièrement agressif qui paralyse la majorité du réseau mondial.
Lorsque John Connor manque se faire tuer par une mystérieuse jeune femme particulièrement sexy et qu'il est sauvé in-extrémis par un T-800, il apprend par la bouche du Terminator que la guerre du Jugement dernier est inévitable et qu'un nouveau prototype de cyborg, le T-X, a été lancé à la poursuite de tous ses futurs adjoints. Ainsi, Kate Brewster, qui deviendra sa femme dans le futur ravagé par les machines, est également la cible du T-X.
Pour les deux jeunes gens, la fuite est la seule alternative possible et le Terminator doit les aider à se mettre à l'abri pour préserver le futur de la résistance mondiale.
Mais lorsqu'ils apprennent que le père de Kate, qui n'est autre que le Colonel Brewster, responsable de la lutte contre les attaques cybernétiques au sein du Pentagone, est sur le point de lancer un exterminateur de virus sur Internet, le programme Skynet, ils réalisent que la guerre est imminente. Par tous les moyens, il faut empêcher Brewster de donner les clés de la Défense américaine au programme Skynet, étape qui déclencherait en quelques secondes l'extermination du monde par les machines.

Avec le T-X accroché à leurs basques, la mission va se révéler particulièrement délicate et le vieillissant T-800 aura fort à faire pour contrer le nouvel et indestructible prototype...

Troisième épisode de la série, c'est également le moins bon. Le film, même s'il est spectaculaire au niveau de l'action, n'apporte pas grand chose de neuf si ce n'est la plastique plutôt appétissante du nouveau Terminator interprété par Kristanna Loken. Elle joue une jeune femme au visage impassible et totalement dénué de scrupules et de sentiments. On a auparavant déjà pu l'apercevoir dans King Rising aux côtés de Jason Statham et dans divers séries TV comme Star Trek: Voyager. Son rôle du T-X se résume essentiellement en une machine de combat sexy.

Pour la dernière fois, Schwarzie endosse le blouson de cuir du Terminator et passe la majorité de son temps à se faire rétamer par le T-X. Cela correspond très bien au rôle vu qu'il est censé être un cyborg de vieille génération qui ne peut pas lutter contre ses successeurs. Les notes d'humour sont moins présentes que dans l'opus précédent, mais le scénario reste suffisamment bien ficelé que pour expliquer comment Skynet va prendre le contrôle des machines et rendre la guerre nucléaire impossible à éviter. La fin est pour le moins inattendue mais tout à fait logique en y regardant d'un peu plus près.

Le personnage de John Connor est joué par Nick Stahl dont c'était le premier rôle important. On ne le reverra que très sporadiquement dans des petits rôles, notamment dans Sin City. John Connor est devenu une espèce de marginal paumé dépassé par les événements et le cours de sa vie passée à fuir. L'arrivée du Terminator va lui permettre de se reconstruire une vie plus solide et finir de lui forger un caractère de leader qui lui permettra enfin d'endosser le lourd manteau de chef de la résistance.
A ses côtés, pour interpréter sa future épouse, Claire Danes incarne une femme décidée et volontaire bien décidée à ne pas se laisser écraser par quiconque, y compris le looser qu'elle voit en John Connor. Sa filmographie est déjà relativement riche de rôle travaillés comme celui de Juliet dans Roméo + Juliet où elle donnait la réplique à Leonardo Di Caprio, Elisabeth March dans le remake des 4 filles du docteur March ou Cosette dans Les Misérables avec Liam Neesom. Elle a fait également une courte apparition dans Stardust avec Robert De Niro.

Ce troisième épisode scelle la saga Terminator pour la partie qui se déroule avant la guerre du Jugement dernier. C'est clairement le moins intéressant des 4 films que comporte la série au total, mais cela ne doit pas vous empêcher de le voir car toutes les informations encore nébuleuses y trouvent leur réponse et il sert d'introduction au nouvel épisode qui vient de sortir: Terminator Renaissance.
Les scènes d'actions sont dantesques, notamment la poursuite entre le 4X4 de John Connor et l'énorme camion-grue piloté par Kristanna Loken qui démolit tout sur son passage en essayant de décrocher Schwarzie accroché à la grue.

Terminator Renaissance

2018. La guerre du Jugement dernier a finalement bien eu lieu et John Connor est devenu le chef de la résistance. Avec l'aide du commandement officiel des forces armées encore organisées et opérationnelles, ses troupes harcèlent les machines tout en essayant de mettre au point un virus qui leur permettrait d"en prendre le contrôle.
A la veille de lancer une attaque massive contre Skynet, Connor apprend qu'un certain Kyle Reese, son père, est aux mains des machines et que la destruction du système signifierait sa propre mort temporelle et la disparition de la résistance. Contre les ordres de l'armée, il va donc essayer d'empêcher l'attaque, délivrer Reese et trouver la faille de Skynet.
Pendant ce temps, Marcus Wright, un humain boosté de façon cybernétique, cherche également Reese. Face à celui qu'il considère comme un autre type de Terminator, John Connor ne sait quoi penser lorsque Marcus lui propose son aide. Ensemble, ils vont pénétrer Skynet et devoir affronter le nid des Terminators modèle T-800 dont les premiers escadrons commencent à sortir de fabrication. Pour John, le passé est de retour et les images de sa mère lui reviennent sans cesse en mémoire. Pourra-t-il faire confiance à Marcus comme il l'a fait aux deux Terminators qui l'ont sauvé par le passé ?

Quatrième et dernier opus en date, ce nouvel épisode laisse clairement entrevoir un cinquième volet. La guerre contre les machines n'en est qu'à ses débuts et la résistance commence seulement à s'organiser autour de John Connor.
Premier gros changement: plus de Schwarzie . On aura tout de même droit à une apparition en image de synthèse mais sans grand intérêt pour ce qui est de l'acteur. De toute façon, Governator est maintenant trop vieux et empâté que pour encore faire un Terminator crédible.
Cette fois, son remplaçant est en fait un humain renforcé par de la technologie. Le rôle de Marcus est joué par l'australien Sam Worthington, déjà aperçu dans Mission évasion aux côtés de Bruce Willis et à l'affiche actuellement dans Avatar de James Cameron. Tout comme Arnold, il a une gueule et sa prestation est tout à fait intéressante, toute en nuance et en surprise.

John Connor adulte est cette fois incarné par Christian Bale et comme d'habitude, l'acteur est vraiment rentré dans la peau de son personnage. Il est torturé et pas encore très sûr de lui, mais son jusqu'au boutisme est bien rendu dans le regard et la gueule qui se cicatrise au fur et à mesure. C'est à nouveau une excellente prestation de celui qui incarne le nouveau Batman et Bale s'affirme de plus en plus comme un acteur incontournable de films d'action à grand spectacle.

Autre tête bien connue, l'increvable Michaël Ironside (Chester dans Top Gun) qui joue le commandant en chef de l'armée américaine et auquel John Connor va s'opposer en ce qui concerne les priorités opérationnelles. Ce rôle est tout à fait secondaire, mais montre une fois de plus qu'Ironside garde la gueule de l'emploi pour les seconds rôles de brute autoritaire.
Aux côtés de John Connor, un inconnu dénommé Common dont la tête de black rasé me rappelait quelque chose: il était au casting de Wanted avec Angelina Jolie et Jusqu'au bout de la nuit en équipier de Keanu Reeves.
Kate Brewster, devenue Kate Connor, est incarnée par Bryce Dallas Howard, fille de Ron Howard et déjà au casting de La jeune fille de l'eau et Le Village de Michaël Night Shyamalan ou encore dans Spider-Man 3. Son rôle dans T4 est assez discret, elle devrait prendre de l'importance dans le prochain opus, pour peu que je ne me trompe pas sur le fil conducteur de la série.

Dernier rôle important: celui de la conceptrice de l'hybride Marcus. Encore une fois un visage vaguement familier pour moi. Il s'agit d'Helena Bonham Carter qui incarne Bellatrix Lestrange dans la saga Harry Potter et Morgane dans Merlin avec Sam Neill. Pour la petite histoire, elle est l'actuelle compagne et actrice fétiche de Tim Burton.

D'un point de vue scénario, Terminator Renaissance est complexe et assez solide, mais il manque le petit quelque chose qui a disparu avec Arnold Schwarzenegger. Christian Bale apporte sa touche personnelle au rôle de Connor, mais les autres personnages manquent cruellement de charisme et de développement. Le film se résume finalement à une suite de scènes de bataille, sans plus. J'ai apprécié, ce n'est pas du tout mauvais loin s'en faut, mais je suis resté sur ma faim tout de même car je m'attendais à mieux.
Pour un quatrième opus d'une série, il est malgré tout de bon niveau, PiPhie et moi sommes devenus un peu difficiles à mon avis, sans doute trop fans de Schwarzinator

Vivement la suite quand même, ne fut-ce que pour que nous puissions encore une fois nous refaire l'intégrale .