Critiques de films, cinéma, DVD...

Bah oui l'air crétin, comme beaucoup de gens l'auraient fait...
Je suis aussi d'avis que, quand c'est fortuit comme cela, il ne faut pas ennuyer les gens, même des monstres sacrés du cinéma...

PiPhie a écrit:Bah oui l'air crétin, comme beaucoup de gens l'auraient fait...
Je suis aussi d'avis que, quand c'est fortuit comme cela, il ne faut pas ennuyer les gens, même des monstres sacrés du cinéma...

Oui, étonnant quand même qu'il tente une sortie en ville car il doit savoir que sa notoriété dépasse la France

Jean-Fi a écrit:Je ne suis pas sûr de le visionner vu qu'il a été primé.

Pour moi, une récompense ne veut rien dire car l'appréciation d'un film, c'est subjectif. Personne ne voit les mêmes choses. D'ailleurs, je ne suis ni les oscars, ni les cesars, ni Cannes, ni rien. Je ne lis même pas les critiques ciné (sauf les vôtres ) car chacun ses goûts on dira pour simplifier...

StfMarj a écrit:

PiPhie a écrit:Bah oui l'air crétin, comme beaucoup de gens l'auraient fait...
Je suis aussi d'avis que, quand c'est fortuit comme cela, il ne faut pas ennuyer les gens, même des monstres sacrés du cinéma...

Oui, étonnant quand même qu'il tente une sortie en ville car il doit savoir que sa notoriété dépasse la France

Je l'ai quand même vu s'emitoufler sous une écharpe épaisse, avec une barbe et des lunettes, si ça tombe personne ne l'a reconnu

Jane Eyre

Sa mère décédée, la jeune Jane est placée chez sa tante où son caractère entier et rebelle sont la cause de nombreuses brimades. Ne supportant plus la fillette sous son toit, sa tante la fait entrer dans une école dirigée par un pasteur revêche, autoritaire et acariâtre. Jane va effectuer toutes ses études dans cette école et y enseigner pendant deux ans avant de se voir offrir un poste de gouvernante au château de Lord Rochester. Veuf et ayant pris en charge la fille naturelle qu'il a eu hors mariage, Lord Rochester n'est jamais au château et la vie s'écoule paisiblement pour Jane qui enseigne et éduque la fillette.
Le jour où Lord Rochester rentre au château, Jane découvre un homme taciturne et renfermé. Petit à petit va naître entre la gouvernante et le châtelain un sentiment profond de respect et d'amitié qui va les mener jusqu'au mariage.
Mais le jour des noces, Jane apprend que non seulement, son futur mari n'est pas veuf, mais que sa femme vit toujours dans les étages supérieurs du château. Effondrée, Jane s'enfuit...

Dans le rôle de Jane, on retrouve Charlotte Gainsbourg. Si le rôle lui va comme un gant, elle manque toujours autant de personnalité et ses traits boudeurs et inexpressifs rendent le personnage peu attendrissant et sympathique. William Hurt, vu récemment dans Angles d'attaque où il campait le président Ashton) campe un Lord très anglais mais un peu rustre et le film se laisse regarder sans trop de lassitude.
Dans le rôle de la tante de Jane, on reconnaîtra au passage Fiona Shaw qui incarne l'acariâtre tante d'Harry Potter et Geraldine Chaplin dans le rôle d'une jeune enseignante dans l'école de Jane.
Elle MacPherson interprète un second rôle anodin et peu sympathique qui n'avantage pas vraiment sa plastique avenante.

Pour ma part, j'ai lu le livre de Charlotte Brönte duquel est tiré le film. J'ai beaucoup aimé le livre, mais j'ai trouvé le film un peu plat. Evidemment, de nombreux passages du roman ont été rognés, et la fin surtout est plutôt expédiée. Et si Charlotte Gainsbourg colle assez bien au rôle, il lui manque quand même un petit quelque chose pour vraiment bien rendre l'héroïne si particulière imaginée par Charlotte Brönte. La relation entre Jane Eyre et Lord Rochester se construit très progressivement dans le roman, au fil de très nombreux et très riches dialogues entre eux, et l'auteur prend le temps de développer ses personnages et leur histoire. A force de vouloir tout boucler en moins de 2 heures, ce type de film perd de sa force...

Gran Torino

Walt Kowalski est un ancien combattant qui a fait la Corée et connu les horreurs et exactions d'une sale guerre. Veuf depuis peu, Walt passe son temps à boire des bières, bricoler et bichonner sa précieuse Ford Gran Torino dont il a assemblé lui-même certaines pièces quand il travaillait chez Ford Motors, entreprise à laquelle il a consacré 50 ans de sa vie. Seul le pasteur du quartier le harcèle quotidiennement pour qu'il aille se confesser.
Le jour où son voisin Thao, jeune asiatique, tente de lui voler sa Torino, Walt est encore renforcé dans son racisme envers tous ces "bridés" qui habitent son quartier depuis longtemps déserté par les "bons" américains.
La vie s'écoule ainsi pour lui entre rancoeur et bière jusqu'au jour où il intervient pour défendre ses voisins contre la violence d'un gang du quartier. Bien malgré lui, il devient le héros du quartier et se voit contraint par politesse d'employer le jeune Thao à des tâches d'intérêt général. Ce dernier veut ainsi payer sa dette envers lui et laver l'affront et la honte qu'il a jetés sur sa famille en voulant voler la voiture de Walt.

Contre toute attente, le vieillard taciturne et raciste va se prendre d'amitié pour ces pauvres gens déracinés et il va prendre l'éducation du jeune Thao en charge.
Mais dans l'ombre, le gang de "Spider" Fong, cousin de Thao, a juré de se venger du vieux soldat...

Drame humain sur fond d'Amérique profonde et pauvre, Gran Torino met en lumière tout le talent de réalisateur et d'acteur du grand Clint. Son personnage de Walt Kowalski est finalement un Harry Callahan qui s'est assagi et ne flingue plus à tout bout de champ. Tout au long du film, Clint Eastwood fait évoluer son personnage vers la paix, la bonté et la sagesse trop profondément dissimulées dans son coeur meurtri par la guerre et les remords de ses exactions passées. Le jeune Thao est une sorte de fils spirituel dont il veut assurer l'avenir et en même temps établir une complicité qu'il n'a jamais pu établir avec ses deux propres fils.
En tant que réalisateur, Eastwwod met patiemment ses personnages en place et plante le décor morceau par morceau, la tension va crescendo vers le drame inévitable qu'il nous laisse entrevoir. Mais avec lui, tout n'est pas aussi simple et il aime surprendre les fans de l'acteur qu'il est avant tout.

A voir au moins une fois, Gran Torino est un excellent drame qui ne sombre jamais dans le glauque et les effets faciles. Clint Eastwood délivre là encore une fois une superbe prestation, encore supérieure à son rôle dans Million Dollar Baby. Même si comme PiPhie, vous n'êtes pas fan du Clint des Inspecteur Harry ou Pale Rider, je vous recommande de le voir, c'est du tout bon et assurément un film qui sera récompensé par la profession.
A 79 ans, Clint Eastwood n'est plus très loin de la fin et cela se voit assez fort, mais j'espère qu'il tiendra encore un peu de temps car ses réalisations l'ont vraiment fait entrer dans la cour des Monstres Sacrés du cinéma qui a déjà perdu beaucoup de grands noms ces dernières années.

J'avoue que moi qui n'apprécie pas du tout le style de Clint Eastwood, le film se laisse regarder. Pendant la première demi-heure du film, j'ai trouvé qu'Eastwood surjouait un peu trop dans son rôle de vieux grognon, et l'attitude des petits-enfants lors des funérailles qui ouvrent le film était vraiment trop caricaturale, comme celle du fils et de la belle-fille de Walt qui arrivent avec de très très gros sabots pour suggérer que le vieux se décide à entrer dans un home afin de leur léguer ses biens.
Par contre le développement de la relation entre Walt et ses jeunes voisins asiatiques est plutôt bien mené, jusqu'au dénouement final. Contrairement à Jean-Fi, celui-ci ne m'a pas surprise, et cela reste un film un peu trop stéréotypé à mon goût...
A voir une fois donc...

Un aller pour l'enfer

Jake Hopper a été un agent de terrain pour la CIA pendant de longues années. Suite à une mission qui a mal tourné et s'est soldée par la mort d'une jeune femme tuée par son partenaire et ami Sunti, Jake a laissé tomber et Sunti est devenu moine boudhiste.
10 ans ont passé et Jake gagne sa vie en remplissant des missions d'infiltration et d'espionnage pour un ami, le tout dans la clandestinité. Entre lui et sa fille Jessica existe une grande complicité, surtout depuis que Jake a perdu son épouse.
Le jour où Jessica est kidnappée avec sa meilleure amie par le groupe terroriste Abu Karaf en Thaïlande, Jake prend le premier avion pour la rechercher. Mais la meilleure amie de Jessica est surtout la fille d'un sénateur américain et seul son sort préocuppe la CIA, la fille de Hopper importe peu. Jake n'a que peu de temps pour remonter la piste des ravisseurs et est assisté de Sunti, libéré de ses voeux par le grand bonze pour aider leur ami commun. Mais en Thaïlande, les terroristes ne sont peut-être pas vraiment ceux que l'on croit...

Allergiques à Steven Seagal, passez votre chemin. Amateurs d'arts martiaux, voici un très bon film d'action avec un Steven Seagal revenu en meilleure forme que pendant pas mal de ses récents navets. Ce film date de 2003 et il a replongé depuis dans la série Z.
Dans celui-ci, Seagal endosse un rôle plus zen encore qu'à l'habitude et il montre une parfaite maîtrise de son art, toujours aussi impressionnant dans les combats très rapides. Le rythme du film est effrené et ne laisse pas le temps de souffler et de remarquer les invraisemblances habituelles de ce type de films: on peut ainsi tirer au pistolet 9 mm plus de 20 cartouches sans recharger.
Pour le reste, le scénario est correctement travaillé avec une bonne intrigue à rebondissements et des retournements de situation. Les gentils ne sont pas toujours si gentils et les méchants pas si méchants. Les scènes de combat à mains nues, surtout le dernier face à face, sont superbes de précision et de chorégraphie, et les effets spéciaux ne sont pas exagérément "Matrixé".

J'ai trouvé que c'était un des meilleurs Seagal depuis bien longtemps et l'acteur habituellement très monolithique est un peu plus charismatique qu'à l'habitude, les dialogues mieux construits et les émotions un minimum développées. Steven en a profité pour montrer quelques facettes du boudhisme dont il est un fervent adepte. Comme à son habitude, il a réglé lui-même tous les combats et n'est pas doublé, tout a été filmé en Thaïlande et on a ainsi droit à quelques paysages enchanteurs qui donnent envie.
Sunti est joué par Byron Mann, déjà aperçu dans Catwoman.

Pour ceux qui n'aiment pas du tout cet acteur, je le répète, passez votre chemin, c'est toujours du Seagal.

OK, OK, je passe mon chemin, ou plutôt je continue mes corrections

J'ai décroché quand il a sauvé le monde en prenant le train, après l'avoir sauvé en prenant le bateau et je ne sais plus comment il l'a sauvé une énième fois entre temps ...

Par contre, Clint, je l'aime bien

In the name of the King

Recueilli tout petit par Norick, Farmer (Jason Statham) a été instruit des arts du combat avant de devenir un agriculteur marié et père de famille. Alors que le roi Konreid (Burt Reynolds) recrute des hommes pour sa troupe afin de combattre son félon de neveu, le Prince Fallow, Farmer refuse de prendre les armes.
Mais dans l'ombre de Fallow, le puissant sorcier Gallian (Ray Liotta) a créé une puissante armée composée de créatures maléfiques ignorant la peur. Lorsque les troupes de Gallian tuent le fils de Farmer et enlèvent sa femme, celui-ci se lance immédiatement à leur poursuite avec l'aide de Norick et d'Elora (Kristanna Loken), jeune elfe du peuple des arbres.
Alors que le Roi est mortellement blessé par une flèche, Farmer apprend par Merrick (John Rhys-Davies), mage du roi, qu'il est le fils de Konreid et que son destin est de gagner la guerre pour sauver la couronne et le royaume.
Pour Farmer commence alors une rude bataille qu'il va devoir mener à la tête de l'armée tout en espérant sauver sa femme.

Inspiré du jeu vidéo Dungeon Siege, ce film fait un peu clone de série B du Seigneur des Anneaux, mais sans pour autant le copier sans vergogne. L'univers est très comparable et la magie noire, les créatures et les elfes sont au rendez-vous. La forteresse du roi ressemble un peu à Minas Tirith sans ses multiples étages.
La musique est assez bonne et pompeuse avec quelques superbes envolées lyriques et les acteurs sont crédibles, y compris un Burt Reynolds vieillissant qui se donne des airs de Sean Connery dans Robin des Bois, Prince des voleurs. Comme à son habitude, Jason Statham (Le transporteur) campe un combattant décidé et puissant, que ce soit avec ou sans son épée et Ray Liotta est un méchant bien cruel qui sied bien à son visage assez marqué. Norick est joué par Ron Perlman dont la tronche caractéristique vous rappellera immanquablement son rôle d'Hellboy. Kristanna Loken, découverte dans le rôle du TX de Terminator 3, joue ici un rôle secondaire qui n'apporte pas grand chose et on retrouve encore une fois l'un des seconds rôles les plus courants dans les films d'aventures: John Rhys-Davies, le célèbre Gimli dans LOTR. Le casting est encore complété par Leelee Sobieski (88 minutes et Deep Impact) qui interprète la fille de Merrick.

Le scénario n'est pas extrêmement développé, mais c'est un bon film d'aventures avec de l'action, de beaux combats au corps-à-corps, d'hideuses créatures bien agressives et de très beaux paysages. Les effets spéciaux sont très bons sans être envahissants et la bande-son est très bonne quoique parfois un peu tonitruante.
Pour les amateurs du genre, je vous le recommande. Pour tout le monde, c'est un assez bon moment cinéma pour une soirée détente.

J'ai joué au jeu (assez chiant à la longue), c'était un Diablo-like très joli pour l'époque, tout en 3D vue du dessus. Par contre, je n'ai toujours pas vu le film, vu les mauvaises critiques que j'avais pu lire à l'époque...
Plus d'infos sur le jeu original : http://www.gaspowered.com/ds1/

Il faut dire aussi qu'il a été réalisé par Uwe Boll, véritable plaie allemande du cinéma, qui s'est mis dans l'idée d'adapter un max de jeux vidéos en nanards cinématographiques... Et lorsqu'un célèbre réalisateur (James Cameron il me semble) l'a critiqué sans vergogne, il lui a donné rendez-vous sur un ring de boxe pour le tabasser... Un sacré personnage, surnommé "master of error" (ou "nouvel Ed Wood") par la presse spécialisée, et l'un des seuls réalisateurs au monde a avoir eu une pétition réunissant plus de 300.000 personnes (dont moi ^^) qui lui demandaient expressément d'arrêter de faire du cinéma !!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Uwe_Boll

Vu hier:

Wanted, choisis ton destin.

Wesley Gibson est un obscur comptable martyrisé par sa chef et trompé par sa copine qui couche avec son meilleur ami et collègue. Bourré d'anti-dépresseurs, il mène une vie misérable, n'attache d'importance à rien et se laisse traiter comme un torchon par tout le monde.
Alors qu'il est à la pharmacie pour acheter ses précieux cachets, une blonde pulpeuse (Angelina Jolie) l'accoste pour lui apprendre que son père est mort. Or, Wesley a été abandonné par son père à l'âge de 4 mois.
Fox, la jeune femme, lui apprend également que son père était un tueur réputé, le meilleur de leur Confrérie, et qu'il a été assassiné par un ancien membre. L'instant d'après, le tueur renégat commence à leur tirer dessus et ils s'enfuient tous les deux dans la voiture de Fox.
Ayant échappé au tueur, Wesley se retrouve face à Sloan (Morgan Freeman) qui lui apprend qu'il a hérité de son père une petite fortune déjà transférée sur son compte en banque et d'un don lui permettant l'anticipation des événements grâce à la maîtrise de son taux d'adrénaline. Pour venger son père, Wesley va devoir apprendre à se contrôler, découvrir le maniement des armes de toutes sortes et apprendre à se battre.
Pour lui, une nouvelle vie commence, mais son apprentissage va s'avérer extrêmement dur et violent.

Pendant ce temps, Cross, assassin de son père, continue à éliminer tous les membres de la Confrérie, groupe de tueurs professionnels dirigés par Sloan et chargé depuis des siècles de l'équilibre du monde en éliminant certaines personnes désignées par un mystérieux métier à tisser.

Voici un pur film d'action aux effets spéciaux tonitruants et au casting plutôt alléchant. Angelina Jolie campe une tueuse aussi sexy que dangereuse et sans scrupules et Morgan Freeman est pareil et égal à lui-même; toujours calme et posé mais redoutable de cynisme.
Dans le rôle de Wesley, James MacAvoy excelle à incarner un personnage dévoré de stress et qui va évoluer vers la violence et la maîtrise de soi, ses sentiments et ses peurs se lisent bien sur un visage très expressif et sa tête vous dira peut-être quelque chose. C'est en effet lui qui incarnait Mr Tumnus, le faune, dans le Monde de Narnia, épisode 1.
Dans un second rôle, on retrouve un autre visage connu: Terence Stamp. Comme pour moi, le nom ne vous dira rien du tout, mais son visage, encore une fois, vous sera familier. C'est lui qui incarnait le Chancelier Valorum poussé à la démission par la Reine Amidala dans Star Wars I, la Menace fantôme.

Wanted est un bon film au scénario relativement classique mais avec une trame originale et d'excellents effets spéciaux hérités en droite ligne de la trilogie Matrix. C'est violent, sanguinolant et les cascades en voitures sont superbes et très originales. Ca flingue et ça bastonne dans tous les coins et la jolie Angelina est toujours aussi torride et sexuelle dans un rôle très typé Tomb Raider ou Mr et Mme Smith lorsqu'elle elle combattait son mari à la ville comme à l'écran. A voir pour les amateurs.
J'ai adoré

Moui... particulier dirais-je... à voir une fois

Vu : Twilight

Tout le monde m'en parlait, il paraît que c'est le phénomène du moment chez les ados.
Pour faire court c'est une histoire d'amour à la Roméo et Juliette entre un vampire et une humaine...
J'étais sceptique. Et... c'est pas mal du tout. Ca me rappelle la série Buffy que Stef suivait, à laquelle je n'ai jamais accroché, mais là, c'est en version plus courte (il y aurait quand même autant de films que de livres) et plus jolie dans les décors.

Pour ceux, qui n'accrocheraient pas trop à l'histoire, il y a du suspense et de belles images, bien sombres parfois bien sûr, donc on s'y retrouve même sans trop aimer le monde des vampires.
Les bouquins ont l'air sympa aussi. Je me laisserai bien tenter, je les ai vu à la bibliothèque de nanteuil... En attendant l'été, ça le ferait !

Edit par Jean-Fi:

Pour une critique plus complète, voir ICI

Oui, j'en ai entendu parler, apparemment la grande soeur de ma filleule est fan

Un film sur les requins est sorti en France le 9 avril... 2008 : Les seigneurs de la mer
Comment j'ai loupé ça ???
Il faudra réparer très vite cet oubli... Ça doit être génial en blue-ray
Voir aussi de jolies photos ICI

Eragon

Le royaume d'Alagaësia vit sous la tyrannie du roi Galbatorix.
Eragon est une jeune garçon de ferme abandonné par sa mère très jeune et adopté par le frère de celle-ci. Elevé par son oncle comme son propre fils, Eragon vit paisiblement en toute complicité avec Roran son cousin et un peu son grand frère.
Alors qu'il est à la chasse et sur le point de tirer un faon avec son arc, Eragon voit avec surprise sa flèche traverser le faon et prendre feu. Le faon disparaît et à sa place, le jeune garçon trouve une drôle de pierre lisse et bleue.
Une fois chez lui, après quelques jours de calme, la pierre commence soudain à se craqueler et un drôle de volatile en sort bientôt. Cette pierre était en fait l'oeuf du dernier dragon d'Alagaësia et, comme toujours chez les dragons, celui-ci a attendu des années avant d'éclore, à la recherche de celui qui deviendrait enfin son dragonnier.

Mais la naissance de Saphira, la jeune dragonne, n'a pas échappé à Galbatorix, qui a fait exterminer tous les dragonniers, tuant ainsi également les dragons dont la magie les lie à leur partenaire. Aussitôt, le tyran lance toutes ses meutes d'assassins sur les traces du jeune dragonnier pour le tuer et conserver ainsi pour lui seul les pouvoirs des dragonniers dont il fut l'un des plus forts.
Aidé par un mystérieux mercenaire, Brom, Eragon réussit à s'enfuir avec Saphira pour trouver refuge auprès des derniers rebelles dont ils représentent le dernier espoir de gagner le combat contre le tyran.
Mais Eragon est encore bien jeune et sa dragonne l'est tout autant. Brom va avoir fort à faire pour leur enseigner la volonté, le courage, la sagesse et la science du combat.

Dans le rôle d'Eragon, on découvre le jeune Edward Speleers dont c'est le tout premier rôle. Sa fraîcheur et sa blondeur font un peu penser au regretté Heath Ledger dans Chevalier. Il s'en sort plutôt bien et nul doute qu'on devrait le retrouver dans le même rôle pour le prochain opus prévu. Brom est incarné par le charismatique Jeremy Irons (Appaloosa et L'Homme au masque de Fer), toujours aussi remarquable dans des seconds rôles d'importance. La voix anglaise de Saphira est fournie par Rachel Weisz et le roi Galbatorix est joué par un irrésistible John Malkovich qui adore jouer les méchants. Le casting est sympa, les décors très beaux et le dragon Saphira est magnifiquement réalisé avec des mouvements très fluides, un corps bien équilibré et un vol grrâcieux. Son regard est superbe de réalisme et les flammes qu'il crache sont impressionnantes de réalisme.

La chanteuse Joss Stone signe la bande-originale.

Le scénario prévoit au moins un second opus parfaitement annoncé à la fin du film et d'autant que l'histoire est basée sur une trilogie. Aucune nouvelle à ce jour.
Amateurs d'Heroïc Fantasy, vous ne devez pas passer à côté de cet excellent film, même s'il fut apparemment un bide au cinéma, il mérite franchement le détour. Nous attendons la suite avec impatience.

Joli film effectivement, avec une aventure entre un jeune homme et le dragon qui le "sert". Vivement la suite !

Vu au ciné : OSS117, Rio ne répond plus

Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l'autre bout du monde. Lancé sur les traces d'un microfilm compromettant pour l'Etat français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c'est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l'enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s'en sortir...

Décapante parodie des films d'espionnages à la James Bond, avec un Jean Dujardin faisant furieusement penser à Sean Connery, ce film est hilarant du début jusqu'à la fin, avec ses blagues osées sur toutes sortes de sujets limites (nazis vs mossad, collabos français, chinois, ...), et la bêtise profonde de notre fier héros, un peu largué par le monde dans lequel il vit. Le film est réalisé avec un style et un jeu typique des années 60, et offre deux heures de pur plaisir ! Un chef-d'oeuvre de comédie, et un gros coup de coeur !
A noter que le premier épisode, OSS117 : Le Caire, nid d'espions, est disponible en DVD (je l'ai !), et vaut lui aussi largement le détour. Mais pour une fois, la suite est encore plus drôle et réussie !

Seconde critique par Jean-Fi (radicalement opposée) par ici: OSS117, Rio ne répond plus

J'avais eu le premier sur disque dur, le zapping ne m'a pas donné envie de le voir, mais je ne suis pas du tout fan de Dujardin

C'est un registre totalement différent de ce qu'il a fait auparavant, ça n'est pas "Brice de Nice espion" ou "Chouchou espion", il est bien plus convaincant dans ce rôle... Mais bon, je ne vais pas essayer de vous convaincre, j'ai déjà abandonné l'idée depuis longtemps...

De toutes façons, on a déjà tellement de DVD en retard à voir qu'on peut se permettre d'être un peu difficile

Je n'ai pas vu le 1er, et pourtant j'en ai lu des oss 117 dans ma "jeunesse". Le personnage des films étant loin du personnage original (très classe et redoutable), le film ne m'avait pas attiré. Par contre, j'ai lu que cet opus était meilleur que le premier et comme j'aime bien "Loulou" et les sixties, on le regardera et très certainement le 1er dans la foulée...