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Vu et revu récemment: la saga Alien

Alien, le 8ème passager.

Ellen Ripley est lieutenant en second à bord du remorqueur spatial Nostromo. Alors que l'équipage de 7 personnes est en sommeil cryogénisé pour un voyage d'un an, Maman, l'ordinateur central du vaisseau, réveille l'équipage plus tôt que prévu. Les détecteurs de bord ont en effet décelé une présence de vie inconnue sur une planète proche et, conformément à la charte stellaire, l'équipage doit aller sur place pour vérifier ce qu'il en est.
Alors que trois d'entre eux se rendent à pied explorer un étrange vaisseau échoué sur la planète, ils y découvrent d'étranges oeufs entreposés dans la soute.
Lorsqu'ils regagnent la navette, l'un deux a un étrange être vivant collé à la visière de son casque.
Outrepassant les mesures de quarantaine obligatoire, Ash, l'officier scientifique du bord, laisse entrer ses trois équipiers et la créature.
Quelques heures plus tard, la bête s'est détachée et est tombée morte. Mais elle a introduit un embryon dans le corps de l'astronaute. L'horreur peut commencer...

Premier épisode de la saga, c'est assurément le meilleur car on y voit peu l'alien en entier, tout est sombre et l'atmosphère lourde de tensions, suspicions et craintes. Les effets spéciaux sont magnifiques et n'ont pas pris une ride alors que le film date de 1979, l'histoire est solide et ce film reste encore un des meilleurs films d'horreur sur fond de science-fiction à l'heure actuelle. Sigourney Weaver incarne une femme volontaire et combative et son célèbre slip d'astronaute est connu encore aujourd'hui dans le monde entier.

Dans le rôle du commandant de bord, vous reconnaîtrez peut-être Tom Skerrit qui jouait Viper dans Top Gun. Ash est interprété par Ian Holm (le père Cornélius dans le 5ème élément) et on retrouve également John Hurt (Mr Ollivander dans Harry Potter) et Yaphet Kotto.
Pour les amateurs de films d'horreur, Alien est une saga incontournable et nous ne manquons pas de les visionner régulièrement, d'autant qu'elle comporte depuis peu 6 films au total que nous venons de revisionner tous.
Il est prévu un Alien 5 apparemment

Aliens, le retour

Ellen Ripley a réussi à éjecter dans l'espace l'Alien qui avait échappé à la destruction du Nostromo. Après 50 années d'errance dans l'espace, elle est récupérée par un vaisseau de la compagnie qui avait affrété son vaisseau et aussitôt privée de sa licence de pilotage.
Quelques temps plus tard, on lui propose une seconde chance.
Envoyée sur Acheron, une planète en terra-formation, Ellen accompagne un commando de soldats bien entraînés pour éventuellement assister les colons qui s'y sont installés depuis quelques années. C'est sur cette planète que le vaisseau Alien s'est échoué bien longtemps avant et il y reste encore beaucoup d'oeufs.
Arrivés sur place, ce n'est pas face à un Alien que Ripley et ses équipiers se retrouvent, mais bien des centaines. Cette fois, c'est la guerre !

Second volet de la saga, on est cette fois dans l'horreur complète, les aliens pullulent et les armes à feu crachent tout ce qu'elles peuvent. C'est violent, stressant et sanglant. Le scénario est plus convenu que le premier opus et les personnages pas trop développés, on a vite droit aux poncifs habituels des films de guerre.
Sigourney Weaver reprend son rôle avec plus de force, de ténacité et de volonté que jamais. Au casting également, Lance Henriksen (Millenium) incarne l'androïde Bishop et Michaël Biehn interprète le rôle du caporal Hicks. Pour ceux qui ont la mémoire des visages, c'était lui qui jouait Kyle Reese dans le premier opus de Terminator. L'incontournable Bill Paxton est également de la partie, second rôle dont on connaît tous le nom mais que l'on ne reconnaît jamais. Il apparaît pourtant dans nombre de films très connus comme Apollo 13, Titanic, U-571, True Lies, Predator 2, Terminator, Commando, Twister...

Aliens le retour est avant tout un film d'action, le scénario est plutôt faiblard et se résume finalement à un bon film de baston plein de monstres bien baveux. C'est pour moi le moins bon des 4 films de la saga.

Alien 3

Alors qu'ils sont à bord d'une navette en route vers la Terre, Ellen Ripley et les deux seuls autres survivants de la guerre sur Acheron contre les Aliens s'écrasent sur Fiorina 151. Cette petite lune isolée est une ancienne prison qui n'est plus occupée que par quelques anciens détenus qui n'ont plus vu de femme depuis bien longtemps. Alors que ses compagnons sont décédés dans le crash, Ripley a survécu et est soignée par le docteur. Sa présence est assez mal ressentie par les hommes qui sont tous de grands criminels.
Remise sur pied, Ripley se rend bien vite compte que leur crash a été causé par des aliens et qu'elle-même a été contaminée. Ses jours sont comptés avant qu'une horrible créature ne lui sorte également de l'abdomen.
Entretemps, un autre alien a déjà commencé à se reproduire et les cadavres se comptent rapidement parmi les membres de la petite communauté.
Mais la Terre a envoyé en urgence une navette pour récupérer Ripley, enfin, plutôt la créature qu'elle héberge...

Ce troisième épisode offre un scénario un peu plus fouillé et les seconds rôles sont plus étoffés que dans l'épisode précédent. Cette fois, Sigourney Weaver apparaît le crâne rasé et les traits amaigris. Elle incarne une Ellen Ripley déterminée et cynique pour qui tout est bon pour éradiquer les aliens. Le film est sombre et glauque, violent et sanglant et les monstres sont de plus en plus performants au fur et à mesure de leur évolution. On retrouve encore Lance Henriksen au casting, mais cette fois dans un rôle humain. Les effets spéciaux sont toujours aussi bons et la musique soutient très bien l'ambiance très glauque de l'histoire. Un très bon opus à ne pas manquer.

Alien, la résurrection

Deux cents ans après sa mort (Alien 3), les chercheurs de la compagnie ont réussi à clôner une nouvelle Ellen Ripley grâce à un mélange entre son ADN et celui de l'Alien. La nouvelle Ripley est plus forte, plus résistante et dépourvue de toute émotion.
A bord de la station spatiale Auriga en orbite autour de Saturne, les chercheurs continuent leurs expériences en élevant des Aliens dans des caissons ultra-blindés.
Un jour, un petit vaisseau de mercenaires vient livrer des corps cryogénisés destinés à l'élevage d'aliens. A son bord, la jeune Call est en fait une sorte de détective qui veut dénoncer les manipulations génétiques que la compagnie réalise dans le plus grand secret. Ses compagnons, tous des parias armés jusqu'aux dents et sans aucun scrupule ignorent tout de son double jeu.

Faisant leur connaissance, Ripley se lie rapidement d'amitié avec Call. Mais au fond d'un caisson abritant une reine Alien, le drame va se jouer quand cette dernière trouve la solution pour s'échapper et aussitôt commencer à semer la terreur et la mort à bord de la station. Automatiquement, l'ordinateur central remet le vaisseau en route pour le faire revenir sur Terre.
Mais du fond de ses souvenirs humains, Ripley se refuse à voir ce nid d'aliens rejoindre la planète, ce qui la condamnerait rapidement à la destruction. Une nouvelle fois, Ripley prend les armes et, avec l'aide de Call et ses équipiers, peut commencer l'éradication des monstres...

Dernier épisode en date de la saga, le scénario est relativement complet et structuré malgré des personnages un peu caricaturaux. Les aliens sont toujours aussi assoiffés de sang et bien baveux, les hommes de la compagnie n'ont aucun scrupule et donnent une vision réaliste de ce dont l'humanité est capable pour fabriquer des armes bactériologiques à notre époque. Cela en ferait presque froid dans le dos.
Les effets spéciaux sont toujours aussi bons et les retournements de situation nombreux et inattendus. Ca bastonne bien, mais pas d'exagération, les nouveaux aliens sont plus mobiles que les générations précédentes, grâce au clônage avec Ripley et cela donne un film plus sec et plus rapide.
Sigourney incarne cette fois une Ripley assez différente des trois épisodes précédents vu qu'elle n'est qu'un clône. Elle est puissante, calme, pas émotive pour un sou, du moins pendant la majorité du film, et est devenue une combattante résolue et toute en froideur calculée.
Dans les rôles principaux, on trouve Winona Ryder (Les 4 filles du Dr March version de 1995) qui interprète Call, Ron Perlman (Hellboy) et un certain Brad Dourif dont le nom vous sera totalement inconnu. Sa tête vous dira quelque chose, c'est quasi certain, mais où et quand ?

Cet acteur au visage très particulier incarnait Grima Langue-de-serpent, conseiller perfide du roi Theoden dans le Seigneur des Anneaux

Ainsi se termine, du moins pour l'instant, la saga principale des Aliens qui va se prolonger ci-dessous avec celle des Aliens vs Predator qui raconte l'histoire du combat ancestral entre les deux terribles créatures de l'univers extra-terrestre.
Un Alien 5 serait peut-être éventuellement en préparation pour cette année, mais je n'ai trouvé aucune info pour corroborer cette nouvelle. D'autant que la rumeur dit que ce serait à nouveau Ridley Scott, réalisateur du premier, qui réaliserait ce nouvel épisode. Je suis sceptique.

Pour la petite histoire, le second opus a été réalisé par James Cameron (Titanic et Terminator), le troisième l'a été par David Fincher (Fight Club, Panic Room et le récent L'étrange histoire de Benjamin Button) et le dernier est signé Jean-Pierre Jeunet qui a réalisé Un long dimanche de fiançailles et le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, excusez du peu
C'est une des rares saga dont les épisodes sont d'un réalisateur à chaque fois différent tout en gardant un très bon fil conducteur tout le long.

Alien vs Predator

Alors qu'un satellite d'observation survole l'Antarctique, les multiples capteurs enregistrent une énorme source de chaleur anormale au sein de la banquise. Charles Bishop, industriel milliardaire et aventurier propriétaire du satellite, organise une expédition pour découvrir la structure géométrique dissimulée à 600 mètres de profondeur et en apprendre plus sur ce qui ressemble à une pyramide qui serait à la fois d'origine égyptienne, inca et hindoue.

Sur place, l'équipe découvre une structure mobile et organisée au sein de laquelle les Predators maintiennent en captivité une reine Alien dont ils élèvent des rejetons pour servir de gibier aux plus jeunes d'entre eux en une sorte de combat initiatique.
Mais retenir prisonnière une reine Alien n'est pas aussi simple et peu s'avérer extrêmement dangereux. Quand les humains se retrouvent pris entre les deux extra-terrestres qui se font la guerre, les cadavres commencent très vite à se multiplier...

Découvert dans le film éponyme, le predator est un extra-terrestre évolué et intelligent, doté d'une technologie beaucoup plus avancée que la nôtre et qui passe son temps à parcourir la galaxie pour y chasser tout ce qui peut représenter un gibier intéressant et combatif, gibier dont les prédators aiment conserver des trophées prouvant leur valeur au combat.
Ce film en révèle un peu plus que les sous-entendus et autres non-dits du film Predator dans lequel Schwarzie finissait par se payer la peau de l'un d'entre eux. La critique viendra un peu plus tard.
Dans le rôle de Charles Bishop, on retrouve Lance Henriksen qui est en fait celui qui prêtera ses traits à l'androïde Bishop de la saga Alien, le fil conducteur étant que c'est sa compagnie qui emploiera Ellen Ripley dans un futur pas si lointain.
Dans un second rôle, on trouve Colin Salmon qui jouait l'instructeur des Razorbacks de Dinotopia et qui a déjà à son actif quelques seconds rôles dans Demain ne meurt jamais, Le monde ne suffit pas, Resident Evil et le prochain opus de Punisher.

Dans cette série qui comprend déjà deux films, le Predator est en fait le "gentil" et les hommes ne sont que le facteur imprévu qui vient déclencher tout le dawa dans les activités habituelles de ces sympathiques chasseurs
Les effets spéciaux sont encore une fois très bons, mais le scénario est relativement creux et cela en fait un film d'action assez conventionnel si on excepte les créatures qu'il met en scène. C'est violent, rapide et dynamique et de temps en temps un peu gore à la limite du dégoûtant. Si les monstres baveux ne vous font pas peur et que vous aimez les aliens, ce film complètera bien votre collection, sans trop de prétention.

Aliens vs Predator, requiem

Alors que le vaisseau spatial des Predators quittait la terre en emmenant leur frère mort pour lui donner des funérailles rituelles, l'équipage ne s'est pas aperçu que ce dernier avait été contaminé par un alien, embryon qui ne tarde pas à éclore pendant le voyage.
Mais cette fois, la mutation naturelle entre l'embryon d'alien et le Predator va donner naissance à un Prédalien dont les capacités sont décuplées. Rapidement, tout l'équipage de prédators est décimé et leur vaisseau s'écrase sur Terre. Seul le Prédalien en sort vivant et aussitôt, il entame sa quête de proie, tout en semant des oeufs partout où il passe et dans tous les cadavres humains qu'il crée. La situation des habitants de la petite ville proche va rapidement devenir intenable et le commandant des Predators accouru pour stopper la bête va avoir fort à faire...

Il fallait bien que cela arrive, on a droit cette fois à un bon gros nanar de série B. Le film se résume à 1h30 de baston sanglante et bien baveuse avec projections d'acides et courses poursuites humains-aliens et Predator-Prédalien. C'est très sombre et très rapide, ce qui donne l'impression qu'on ne voit pas tout ce qui se passe et tous les poncifs possibles sont réunis. Bof bof bof.
Aucun acteur connu n'a souhaité se commettre dans cette daube, je suis gentil en disant série B
La plupart des acteurs sont issus de séries comme 24h chrono, Les experts et autres dont je ne connais strictement rien.
Les effets spéciaux sont tout à fait bons et point barre. Je le conserve vu que j'ai toute la saga, mais sans plus. C'est le plus mauvais film de tous, pire encore que Predator 2 qui n'était déjà pas une grande oeuvre cinématographique.

Je te sens très perplexe sur les trois derniers films...

Faut me laisser un peu le temps de rédiger hein fi

Edit: voilà, ne me reste que les Predator à faire

Vu hier:

Phénomènes

New-York, Central Park. 8h30 du matin, les promeneurs et joggers habituels sont partout dans le parc. Soudain, plusieurs dizaines d'entre eux s'arrêtent et commencent à s'auto-mutiler avec tout ce qui leur tombe sous la main et jusqu'à en mourir. Un peu plus loin, ce sont des ouvriers qui sautent volontairement dans le vide depuis le toit d'un immeuble en construction, un policier qui se tire une balle en pleine tête...
Partout dans New-York, les suicides se comptent rapidement par centaines et semant la panique dans toute la ville.
On parle rapidement d'attentat terroriste à la toxine ou arme biologique, mais nul ne sait précisément ce qui se passe. Rapidement, d'autres grandes villes sont touchées et la population non infectée fuit les grandes villes vers la campagne.
Pour Elliott Moore, professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, seule compte la nécessité d'échapper au phénomène en emmenant sa jeune épouse et la fille de 8 ans de son meilleur ami...

Dernier film en date de Michaël Night Shyamalan (Le 6ème sens), Phénomènes n'est pas le meilleur.
L'histoire débute par une longue mise en situation et un descriptif sommaire de la psychologie des personnages principaux, mais cette fois, Shyamalan a longuement sabré au montage et certains aspects de la vie de ses personnages en sont devenus trop obscurs que pour pleinement profiter du film. Heureusement que les scènes inédites étaient là pour nous éclairer un peu, mais c'est tout de même moins agréable que de les voir incorporées au film.
Les effets spéciaux, peu nombreux, sont assez réussis avec certaines scènes pour le moins "violentes", ce qui a valu au film une interdiction au moins de 17 ans non-accompagnés lors de sa sortie en salle.
Le scénario est digne du cerveau manipulateur de Shyamalan, mais je regrette que cette fois, il ne nous fournisse quasi rien comme explication et on reste vraiment sur sa faim au générique final.

Dans le rôle principal, on trouve Mark Wahlberg qui interprétait le tireur d'élite têtu dans Shooter. Le second rôle est joué par Zooey Deschanel, actrice peu connue qui a débuté dans la série Twin Peaks et joué dans L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford. Egalement chanteuse, Zooey Deschanel va prochainement sortir un album. Comme dans chacun de ses films, Shyamalan est également au casting, mais cette fois, il se contente d'incarner l'auteur de plusieurs appels téléphoniques vers l'héroïne, sans jamais apparaître.

Globalement, je trouve les personnages assez ternes par rapport à ce que Shyamalan nous a déjà sorti.

A voir une fois, mais sans plus.

J'attendais avec impatience le nouveau Shyamalan, et c'est vrai que j'ai trouvé le film plutôt décevant

Jean-Fi a écrit:Aliens vs Predator, requiem
C'est le plus mauvais film de tous, pire encore que Predator 2 qui n'était déjà pas une grande oeuvre cinématographique.

On l'avait vu il y a quelques temps à sa sortie et je partage ton avis : pas terrible ! On ne voit presque rien de l'action car en effet l'image est trop sombre. Quant à l'histoire, pfff, on attendait mieux de ce combat sur Terre. Dommage...

La course à la mort

Dans un futur pas si éloigné, le système carcéral américain a été durci pour contrer la criminalité galopante. Terminal Island est la prison sur laquelle sont incarcérés les criminels les plus dangereux à perpétuité. Le seul accès à cette île est un pont de 2 km solidement gardé. Hennessey, la directrice de cet enfer, y organise des courses de voitures retransmises dans le monde entier via Internet. Les règles sont simples: 5 victoires et c'est la libération sans condition. Un seul pilote a réussi jusqu'à présent à emporter la course 4 fois, mais nul ne sait qu'il a en fait été tué lors de sa dernière course. Adulé par le public, Frankenstein est attendu depuis 6 mois par le public.
Le jour où Jensen Ames, pilote de Nascar déchu, arrive à la prison pour avoir assassiné sa femme, Hennessey voit en lui celui qui pourra enfin remplacer Frankenstein au volant. Aucun problème que le public découvre la supercherie vu que le défunt pilotait le visage dissimulé sous un masque.
Pour Ames, il suffit de gagner une seule fois la course pour obtenir sa grâce et récupérer sa petite fille promise à l'adoption.
Mais la course à la mort porte bien son nom et Hennessey n'a pas vraiment l'intention de voir un jour l'un de ses précieux pilotes quitter la prison par la grande porte. Les règles du jeu sont les siennes et elle peut les changer au gré de ses envies, du moment que le public en a pour son argent...

Voici un film taillé sur mesure pour Jason Statham. Des voitures, des jolies filles, des crashes et du sang, tout y est pour voir un film bien noir et violent. Les effets spéciaux sont dantesques et les voitures virevoltent dans tous les sens dans un festival d'explosions et de crissement de pneus. Les armes à feu canonnent à tout và et les moteurs hurlent toute la puissance de leurs chevaux. On retrouve au casting Tyrese Gibson déjà aperçu dans Two fast two furious et le Vol du Phénix et la froide Joan Allen qui jouait dans La mort dans la peau et la vengeance dans la peau.
Ne vous attendez pas à un scénario bien ficelé, le film est là avant tout pour casser des bagnoles et servir du cadavre bien explosé et en gros plan. La fin réserve toutefois quelques surprises et cela donne au final un chouette film d'action pure et dure, dans le même genre que les Fast & Furious et Transporteur mais en plus sanglant. A réserver aux amateurs du genre de toute façon.

Le Règne du feu

Décembre 2010, en plein coeur de Londres. Quinn, jeune garçon de 12 ans, a rejoint sa mère dans les profondeurs du chantier du métro londonien qu'elle supervise. Alors qu'il est descendu explorer une énorme excavation mise à jour par les ouvriers, une gigantesque créature crachant du feu s'en échappe, tuant sa mère au passage. Une nouvelle ère vient de commencer pour la planète; celle des dragons. Rapidement, les monstres se reproduisent à des cadences infernales et la population mondiale paie un lourd tribut à leur insatiable appétit qu'aucune arme ne parvient à ralentir. En quelques mois, c'est le chaos et la destruction qui s'installent et les rares survivants se terrent par petits groupes pour échapper aux dangereux volatiles.

20 ans plus tard, Quinn est devenu le chef d'une petite communauté de survivants qui vivent terrés la plupart du temps, trimant à entretenir une maigre récolte de légumes nécessaires à leur quotidien.
Un jour, une petite troupe d'américains équipés de véhicules blindés approche de leur refuge. Les américains sont commandés par Van Zan qui se présente comme un tueur de dragons. Après avoir abattu celui qui terrorisait la petite communauté, Van Zan affirme connaître la façon d'éliminer définitivement les monstres, mais pour cela, il réclame les meilleurs hommes de la communauté, exigence que Quinn ne peut accepter sans nuire à la survie de leur petit groupe.
Entre les deux chefs naît ainsi une rivalité qu'ils vont devoir maîtriser pour unir leurs forces face à cet ennemi puissant et quasi indestructible.
Pour tuer le plus puissant d'entre eux, Quinn et Van Zan vont devoir aller en plein coeur de son territoire et affronter un péril comme jamais ils n'en ont connu...

Dans la plupart des films mettant en scène des dragons, ces derniers sont souvent représentés comme des animaux rares, sages et gardiens de la mémoire de la Terre. Cette fois, les dragons sont des créatures monstrueuses, puissantes et affamées, toutes entières vouées à la destruction de la planète et se nourrissant exclusivement des cendres de leurs victimes. Ni pitié ni répit à espérer, il faut se battre ou mourir.

Dans le rôle de Quinn, on découvre un Christian Bale alors encore méconnu (Equilibrium) que le grand public découvrira réellement dans Batman begins, 3h10 pour Yuma ou tout récemment dans le rôle de John Connor dans Terminator Renaissance. Il sera d'ailleurs à nouveau dans le prochain Batman et dans les 2 prochains Terminator
Pour incarner Van Zan, c'est Matthew McConaughey qui a été choisi. Sa musculature impressionnante et son crâne rasé lui donne un air dangereux et halluciné à cent lieues du rôle de sex-symbol romantique qu'il incarnait dans Comment se faire larguer en 10 leçons ou déjanté dans Sahara, film d'aventures qui lui a permis de cotoyer la charmante Penelope Cruz pour finalement en faire sa compagne. Il s'emmerde pas quoi
Apparemment, il a un Cruz Control plus efficace que Tom Cruise

Pour le Règne du feu, les deux acteurs ont payé de leur personne en réalisant eux-mêmes la plupart des cascades.
Dans le rôle du pilote d'hélicoptère de la troupe de Van Zan, vous reconnaîtrez peut-être Izabella Scorupco qui incarnait une James Bond Girl dans Goldeneye où elle affrontait Famke Janssen aux côtés de Pierce Brosnan.

Au niveau des effets spéciaux, c'est de l'excellentissime. Les dragons sont somptueux de puissance et de réalisme, leur vol est fluide et élégant, les jets de flammes hallucinants et le rendu de leur corps incroyablement bien maîtrisés. La tête des dragons n'est pas sans rappeler celle du Magyar à pointe dans Harry Potter et la coupe de feu. Peut-être l'équipe de tournage d'Harry Potter s'en est-elle inspirée. C'est à mon sens la représentation de dragon la plus aboutie et réaliste au cinéma.

La ville de Londres totalement en ruine et ravagée par le feu destructeur est extraordinaire de réalisme.
Pour les amateurs de ce genre de film, c'est vraiment un incontournable à ne pas manquer.

J'ai vu ce film il y a déjà quelques années, et c'était très impressionnant !

Ce weekend nous avons acheté Les Chimpanzés de l'Espace

Film d'animation intelligent par excellence

Sans rire, l'histoire est la suivante:

Une sonde (infinity) est aspirée par un trou noir dans l'espace et atterrit sur une planète inconnue peuplée de petits extra-terrestres bleus turquoise et roses bonbon dans un environnement tout aussi coloré (qui m'a un peu fait penser au monde des Pikmins en jeu vidéo pour ceux qui connaissent !).
Afin de savoir si des hommes resteraient en vie après passage dans le dit trou noir, le programe spatial décide donc d'envoyer dans l'espace des chimpanzés, 3 précisément dont évidemment un petit rigolo qui ne prend rien au sérieux (il vient d'un cirque... )

Arrivés sur place ils devront affronter divers dangers et surtout ils aideront les extra-terrestres à se libérer de "Sgorg" le méchant qui se sert de la sonde infinity pour régner sur cette planète.

Vous l'aurez compris c'est tout bête: un méchant , des gentils, une histoire de coeur et hop on y ajoute quelques blagues bien placées, quelques musiques entraînantes (dont la BO du Flic de Beverly Hills), on balance 2 ou 3 piques à la société actuelle et on obtient un petit divertissement ma foi bien sympathique.

Voilà, il nous reste à visionner en achat de ce weekend "Je suis une légende" déjà vu au cinéma et qui a peut-être déjà été commenté ici ?
a+

Jamais entendu parler
Quant à "Je suis une légende", il a effectivement déjà été critiqué ici (la liste est en page 1)

Bonne nouvelle:

alors que les studios Disney ont abandonné le projet de Narnia 3, celui-ci a finalement été repris par la Century Fox et sa sortie en salle est maintenue pour 2010

Merci pour la critique Delda, je vais faire les corrections et adpatations nécessaires et l'ajouter à la liste récapitulative

Jean-Fi a écrit:Bonne nouvelle:

alors que les studios Disney ont abandonné le projet de Narnia 3, celui-ci a finalement été repris par la Century Fox et sa sortie en salle est maintenue pour 2010

Merci pour la critique Delda, je vais faire les corrections et adpatations nécessaires et l'ajouter à la liste récapitulative

Ce que je peut être nul en orthographe... merci pour la correction et mise en forme!

J'avais remarqué que l'orthographe n'était pas ton fort

Pas de problème dramatique, j'ai fait les quelques corrections indispensables à ma maniaquerie sémantique
L'essentiel reste avant tout de participer dans la bonne humeur et faire partager nos passions

Terminator Renaissance sort en salle le 3 juin avec Christian Bale dans le rôle de John Connor.

Mettez votre ceinture, ça va décoiffer grave


Plus d'infos sur ce film

Et on trouve ce type d'affiche

On s'est relancé hier dans la saga Potter

Critiques à suivre

Harry Potter à l'école des Sorciers

Harry est un jeune garçon de bientôt 11 ans qui a été recueilli par sa tante lors du décès de ses parents. Brimé par toute la famille, il est carrément obligé de dormir dans un cagibi sous l'escalier de la maison.
Le jour de ses 11 ans, Harry apprend qu'il est le fils d'un couple de sorciers et qu'il est inscrit pour la rentrée scolaire au collège de Poudlard, la plus célèbre des écoles pour sorciers.

A l'école, Harry découvre que les sorciers ne sont pas tous des gens charmants et que les rivalités entre les différentes maisons du collège sont fortes. Ainsi, il est incorporé à Gryffondor avec ses nouveaux amis; Ron Weasley et Hermione Granger. Les autres maisons sont Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Cette dernière maison a la sinistre réputation d'avoir formé la plupart des sorciers ayant mal tourné et notamment le plus dangereux d'entre eux: Lord Voldemort, assassin des parents de Harry et responsable de la cicatrice que le garçon porte au front. Cette cicatrice lui est apparue quand il a survécu au sort mortel lancé par Voldemort, sort qui s'est retourné alors contre lui et l'entraînant lui-même aux portes de la mort.

Petit à petit, Harry et ses amis apprennent tout ce qu'un sorcier digne de ce nom doit connaître et les journées s'écoulent entre les cours de potions du sinistre professeur Rogue, le maniement de leur baguette de sorcier, la botanique et le plus attirant pour ces jeunes élèves: le vol sur balai avec Madame Bibine.

Mais un jour, un Troll s'introduit dans l'école alors qu'elle est pourtant bien protégée des sortilèges notamment par les immenses pouvoirs magiques du directeur: Albus Dumbledore.
De fil en aiguille, Harry et ses amis vont découvrir que quelque chose de sournois traîne dans la forêt autour du collège et qu'un mystérieux objet suscite la convoîtise au sein même de l'école.

Mais le jeune Harry est courageux et curieux et il entraîne bien vite Ron et Hermione dans l'aventure...

Premier volet de la célèbre saga qui comptera 8 films au lieu des 7 livres déjà publiés, l'école des sorciers est assurément le meilleur tourné jusqu'à présent. Son atout est évidemment la découverte de toute la féerie magique du monde d'Harry Potter et la mise en place des personnages.
Les effets spéciaux sont extrêmement bien réalisés sans exagération et on a envie d'y croire.

Daniel Radcliffe campe un Harry crédible et ressemblant à l'idée que l'on s'en fait à la lecture des livres, Rupert Grint incarne un Ron Weasley tout à fait conforme également et enfin, la jeune Emma Watson est étonnante dans le rôle d'Hermione Granger, parfois exaspérante de savoir et de suffisance. Ce film est pour les trois jeunes acteurs une première, en tout cas dans un film à gros budget.
Richard Harris (Marc Aurèle dans Gladiator et le rôle titre dans Orca) incarne Albus Dumbledore de très bonne façon et Alan Rickman (Le shérif de Nothingham dans Robin des bois Prince des voleurs) est criant de vérité dans son rôle de Severus Rogue. Maggie Smith (la mère supérieure dans les Sister Act) incarne une professeur MacGonagall à la fois revêche et attentionnée, autoritaire et bienveillante.
On trouvera également John Hurt (Rob Roy, Hellboy, V pour Vendetta...) dans le rôle de Mr Ollivander le vendeur de baguettes magiques, Fiona Shaw (la tante de Jane Eyre dans le film éponyme) incarne quant à elle une détestable Tante Pétunia et on reconnaîtra même au passage John Cleese (R, remplaçant de Q dans Le monde ne suffit pas et Q dans Meurs un autre jour) dans le rôle "transparent" de Nick Quasi-sans-tête. Je termine cette longue liste d'acteurs par Robbie Coltrane qui incarne Rubeus Hagrid, gardien de Poudlard. C'est lui qui incarne Valentin Zukovski dans plusieurs des derniers James Bond).

Bref, un casting somptueux, de jeunes talents extraordinaires et un scénario enchanteur, il n'en fallait pas plus pour faire de ce premier volet un énorme succès tant commercial qu'artistique.
Vous aurez compris que nous sommes des fans invétérés, et nous avons vu chaque film plusieurs fois vu que la sortie de chaque nouvel épisode nous impose de revoir toute la saga

La musique a été réalisée de fort belle façon par l'inénarrable John Williams et donne au film une grandiloquence très prenante. Qui ne connaît pas aujourd'hui les premières notes d'Harry Potter ?
Le plus de cette saga est que l'on suit l'évolution des personnages en même temps que les acteurs vieillissent et donnent la consistance de leur âge au film.