Critiques de films, cinéma, DVD...

Surtout qu'aux USA, il sort le 14/11...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Quantum_of_Solace
http://www.imdb.com/title/tt0830515/releaseinfo

Bientôt sort Le Transporteur 3

et Eden Lake

Ca m'a l'air bien sympa celui-là

Le Transporteur, no problemo, j'adore sa façon de conduire. Remarquons au passage qu'il a gardé son Audi

ajoutons-y un ch'tit truc sympa: La Course à la Mort, encore avec Jason Statham

et la Ford Mustang Hatchback de 2007 :yop:

Vu hier:

Le Roi Scorpion 2

Mathayus est un adolescent qui rêve de devenir, comme son père, membre des Scorpions noirs, la garde personnelle de l'empereur. Lorsque le général Sargon tue son père, Mathayus n'a plus qu'une idée en tête: devenir le meilleur des Scorpions noirs et tuer Sargon.
Lorsque Mathayus revient dans sa famille après 6 ans de formation, il découvre que le nouvel empereur n'est autre que Sargon lui-même qui a assassiné son prédécesseur. Pour tuer Sargon qui dispose des pouvoirs de la magie noire, Mathayus va se lancer à la recherche de la seule arme qui lui permettrait de le tuer: l'épée de Damoclès.

Bien que le titre pourrait laisser croire à la suite du Roi Scorpion, ce film est en fait un préquel relatant la jeunesse de celui qui deviendra plus tard le Roi Scorpion et que l'on retrouvera dans Le Retour de la Momie, campé par The Rock.
Dans le Roi Scorpion 2, Mathayus est incarné par Michaël Copon et Sargon par une autre star du catch mondial: Randy Couture.
Petit film de série B, cela se laisse regarder avec plaisir. Le scénario est plutôt mince et il n'y a guère de surprise à attendre pour qui connaît un minimum la mythologie grecque. Le second rôle féminin est joué par la jolie Karen David dont la plastique plutôt plaisante n'apporte malgré tout pas grand chose au film, pas même une scène plus torride.
Les effets spéciaux sont corrects sans être extraordinaires, mais j'ai trouvé un peu désagréable que beaucoup de mouvements de combats soient tournées au ralenti, c'est assez agaçant.
Bref, c'est dans la même lignée que le premier opus, mais moins bien, The Rock a tout de même un peu plus de charisme. Au vu de l'histoire, je ne peux que conseiller de visionner Le Roi Scorpion 2 avant Le Roi Scorpion.

Spider-Man

Peter Parker est un adolescent timoré qui vit chez son oncle Ben et sa tante May. Sa vie se partage de façon plutôt désordonnée entre ses études à l'université et son boulot de livreur de pizzas. Pigiste comme photographe au Daily Buggle, il n'arrive plus à gérer correctement son temps et sa vie personnelle est plutôt catastrophique.
Un jour piqué par une araignée, Peter commence à subir des transformations de son corps et découvre bientôt qu'il a acquis des pouvoirs exceptionnels lui conférant une agilité hors-norme et la capacité de créer à volonté des toiles d'araignée, toiles lui permettant de s'accrocher partout et de voltiger à volonté.
Au fur et à mesure qu'il gagne en assurance et en puissance, Peter décide de mettre ses nouveaux pouvoirs au service du bien...

Dans le rôle de l'homme-araignée, Tobey MacGuire fait un peu fluet, mais s'en sort plutôt bien et rend son rôle relativement crédible. Kirsten Dunst, dans le rôle de sa petite amie Mary-Jane fait un peu la potiche de service, mais le peu d'importance de son personnage ne nuit pas trop à la qualité du film, d'autant qu'elle s'améliore au fil du déroulement de l'histoire. Les effets spéciaux sont excellents et la bande-son contribue bien à l'atmosphère générale du film. Le patron du Daily Buggle est aussi caricatural que dans le comics original et apporte la note humoristique pour agrémenter le film. C'est un bon film d'action de super-héros que je classe devant Superman grâce à un héros fragile et torturé qui se cherche dans la vie.

Spider-Man 2

Peter Parker est maintenant bien installé dans son rôle de super-héros, à un tel point qu'il néglige ses proches et voit sa petite amie Mary-Jane s'éloigner de lui, ignorante de la double vie qu'il mène. Face à un nouvel ennemi très puissant et son ami Harry qui veut tuer Spider-Man, Peter a bien du mal à combattre sur tous les fronts tout en conciliant vie privée et vie professionnelle.

On retrouve les mêmes acteurs dans ce second opus qui n'apporte pas grand chose de nouveau. Le personnage de Spider-Man est maintenant rôdé et les scénaristes se contentent de lui amener de nouveaux ennemis de plus en plus puissants et les effets spéciaux se multiplient en faisant du film essentiellement une suite de scènes de bagarres et de vols planés au milieu de la ville. Les effets spéciaux sont excellents, nombreux et on en redemande, mais en faisant une croix sur la profondeur du scénario. Le personnage du Docteur Octavius est très original et travaillé, son combat contre Spider-Man est dantesque et les retournements de situations ne sont pas trop exagérés bien que trop prévisibles. Le rôle de Mary-Jane a été un peu étoffé et Kirsten Dunst s'en sort un peu mieux que dans le premier opus, mais son personnage reste quand même un peu trop mièvre à mon goût.
Ce film complète relativement bien le premier épisode et se laisse regarder avec plaisir, du moment que l'on apprécie ce genre de film.

Spider-Man 3

Maintenant que Spider-Man est devenu un héros unaniment plébiscité, Peter Parker commence à choper la grosse tête. Un soir de promenade, une entité venue droit de l'espace vient se coller à lui et son costume commence à être animé d'une vie propre en révélant le côté sombre et agressif de son caractère, mais décuplant ses forces.
De plus en plus sûr de lui et agressif, ses relations avec Mary-Jane ne font que se dégrader.
Entretemps, une mystérieuse créature de sable apparaît et sème la panique en ville et son meilleur ami Harry est de retour, l'esprit toujours animé par la vengeance envers Spieder-Man qu'il croit responsable de la mort de son père.
Notre jeune héros va devoir cette fois combattre non seulement deux ennemis brutaux et puissants, mais également ses propres démons...

Ce troisième volet n'apporte pas grand chose de nouveau. Les effets spéciaux sont superbes, mais cantonnent le film essentiellement à des scènes de baston et de voltige. Tobey MacGuire est assez bon dans ce rôle à facettes où il doit tantôt exprimer ses bons côtés et passer ensuite au côté obscur du pouvoir et de la puissance. Dans le rôle de Mary-Jane, Kirsten Dunst est de plus en plus nunuche, elle fait vraiment la potiche de service. Je trouve que la série commence à s'essouffler. Le fait de multiplier les ennemis à combattre masque mal l'indigence du scénario. Cela reste un bon film d'action, mais sans plus.

Vu récemment :

Nim's island (l'île de Nim)

Nim est une petite fille de 11 ans qui vit seule avec son père sur une île paradisiaque perdue au milieu de l'océan indien. Jack, le père de Nim, est un scientifique réputé qui s'est retiré là suite à la mort de son épouse océanographe, pour y mener ses recherches sur les protozoaires marins dans la plus grande tranquillité. Très complices, le père et la fille défendent jalousement leur paradis.
La petite Nim ne s'ennuie pas une seule seconde sur son île, qui représente pour elle un immense terrain d'aventures et de jeu, qu'elle partage avec ses amis animaux qui ne la quittent pas. Elle est de plus douée d'une imagination très fertile, qui se manifeste encore plus lorsqu'elle se plonge dans ses romans préférés racontant les péripéties de l'aventurier Alex Rover.
Un jour que Jack part en expédition pour deux jours, Nim décide de rester seule sur l'île pour s'occuper de ses animaux. Au même moment, Alexandra Rover, la romancière qui écrit les aventures lues par Nim essaie de contacter Jack pour un avis scientifique sur son scénario. Mais c'est Nim qui, émerveillée, intercepte le message de celle qui signe aussi Alex Rover.
Mais les choses tournent mal dans l'île, entre une violente tempête qui prive le père et la fille de contact et les met dans une situation difficile, et la venue de spéculateurs-pirates sur l'île. Le seul recours de Nim devient Alex Rover. Mais là où Nim voit un héros aventurier, il y a une romancière solitaire et agoraphobe. Celle-ci finira néanmoins par se décider à partir au secours de Nim.

Le film vaut surtout pour le jeu très nuancé de la jeune Abigail Breslin qui, après Le Goût de la Vie, montre encore une fois l'étendue d'un talent précoce. Sinon, il s'agit en fait d'un film pour enfants ou jeunes ados car tout y est très téléphoné, et édulcoré. Jodie Foster y campe une romancière limite neurasthénique un peu caricaturale. Une mention quand même pour les superbes paysages, et pour les jolies animations révélant l'imaginaire fertile de Nim, mais aussi les visions de la romancière.
A voir une fois puis on passe à autre chose...

Vu hier:

Jumper

David Rice est un adolescent timoré et brimé par ses camarades de classe. Abandonné par sa mère à l'âge de 5 ans, il vit avec un père pour qui il ne compte guère, réfugié qu'il est dans la dive bouteille et devant sa TV.
Victime d'un accident causé par un autre adolescent, David se retrouve soudainement dans un autre endroit de l'école. Abasourdi, David va ainsi découvrir qu'il peut se téléporter dans n'importe quel endroit du monde à condition qu'il l'ait déjà vu, réellement ou en photo.
A 15 ans, avec de tels pouvoirs, David se lance dans une vie aventureuse et débridée qu'il finance en faisant quelques visites au coeur même des coffres de banque, déjeunant sur la tête du Sphynx, surfant aux Fidji ou soupant en plein Londres.
Tout va pour le mieux jusqu'au jour où il découvre un mystérieux personnage qui l'attend dans son appartement, avec un armement capable de l'empêcher de "jumper". David arrive à échapper à son mystérieux agresseur, mais la poursuite ne fait que commencer...

Dans le rôle de David, on retrouve Hayden Christensen (Anakin Skywalker dans Star Wars 2 et 3) et Samuel L.Jackson dans le rôle du tueur. Hayden campe son personnage de façon très proche d'Anakin, rôle qui risque de l'avoir marqué pour longtemps, il a peu changé depuis les Star Wars, mais ce rôle lui convient bien, il donne de la consistance et du charisme au personnage, avec toutes les émotions et interrogations de l'adolescent qui se cherche, tout en essayant de se sortir du pétrin dans lequel il s'est foutu.
Samuel L.Jackson campe pour une fois un "méchant" et est plutôt crédible, sans scrupules et agressif. Les effets spéciaux sont de toute beauté et le scénario est original, les décors sont forcément très nombreux et les retournements de situations fréquents. C'est un assez bon film d'action à la limite de la Science-Fiction, cela se laisse très agréablement regarder.
Petit bémol pour la bande-son que j'ai trouvée assez moyenne et ordinaire.
Pour le reste, j'ai vraiment bien aimé en tout cas.

Vu hier

Kill Bill 1 & 2

Dans une chapelle près d'El Paso, un massacre a été perpétré lors de la répétition d'un mariage. La Mariée git dans son sang, encore vivante malgré une balle en pleine tête.
4 ans plus tard, elle sort du coma avec une seule idée en tête: se venger de ceux qui ont fait cela. Sur sa liste se trouvent les noms des tueurs dont elle faisait elle-même partie: Perdita Green, Elle Driver, Oren Ishii, Budd et leur chef Bill.
Commence ainsi pour celle qui s'appelait alors Black Mamba une croisade sanglante qui n'aura de fin qu'à la mort de Bill.

A l'origine prévu en un seul volet, la longueur et les développements de l'histoire ont obligé Quentin Tarentino à couper son 4ème film en deux opus. Traités de façon un peu différente, les deux films sont évidemment complémentaires et à voir comme une seule histoire. Au casting, on trouve beaucoup de stars et certains rôles sont joués par un seul acteur. Lucy Liu, Uma Thurman, David Carradine, Darryl Hannah, Gordon Liu et Michaël Madsen sont les principaux, on retrouvera même Samuel L.Jackson dans un petit rôle de quelques minutes.

Dans le premier épisode, Tarentino met en scène ses personnages dans un festival de références cinématographiques, principalement vers les films d'arts martiaux et quelques oeuvres du cinéma noir des 60's. Les afficionados de Bruce Lee ne pourront pas manquer le costume de combat jaune de Black Mamba, référence directe au Jeu de la Mort, dernier film avec le "grand" Bruce.
Certains morceaux du film sont diffusés en noir et blanc, une autre partie est carrément un manga à peine animé. Les scènes de combat sont de véritables carnages avec des geysers de sang, des membres qui volent dans tous les coins et une bande-son très axée sur les films japonais des années 70 et 80.

Dans le second opus, Tarentino s'attache beaucoup plus à développer son histoire et comme à son habitude, travaille par chapître. Les flash-backs sont permanents au gré du chapîtrage des deux films et le spectateur découvre au fur et à mesure la vie passée de la Mariée et les raisons qui ont amené Bill à vouloir la tuer.
Visuellement superbe, musicalement très bon et avec une histoire bien travaillée, Tarentino a livré ici ce qui est pour moi son meilleur film. Le katana est un acteur à part entière avec toute la symbolique de sa puissance, sa finesse et sa beauté. Amoureux depuis longtemps de cette arme, ce film a fait que j'ai acheté une réplique de celui utilisé par Uma Thurman et ne désespère pas de trouver un jour celui de David Carradine qui joue Bill.
Amateurs d'arts martiaux, ne ratez pas ce film. Allergiques au sang, passez votre chemin, le film risque de vous filer de l'urticaire. Ceci dit, ce n'est pas un film gore, aucun gros plan sur les blessures, seul le sang est mis en scène pour renforcer la violence de l'action.
Personnellement, j'adore et j'en suis déjà à ma 4ème vision. Le pied intégral.
La bande-son est tout à fait superbe, riche et diversifiée, je m'en suis procuré le double CD.

Je confirme, moi qui n'apprécie pas trop les films hyper-violents où les massacres se succèdent régulièrement, j'ai apprécié néanmoins celui-ci où la mise en scène très imaginative fait passer les nombreuses tueries perpétrées par la furie vengeresse de la Mariée. Tarantino fait preuve ici d'un sens de la mise en scène très imaginatif, chaque mort importante ayant sa propre symbolique.
En ne voyant que le premier film, j'étais sceptique, mais le développement du personnage de la Mariée dans le second volet permet à l'histoire de s'appuyer sur un scénario efficace, et renforcé par les flash-backs qui permettent de mieux comprendre les rôle de chacun. Et c'est vrai que les combats au katana, c'est quand même autre chose que les tueries au pistolet...

Les Chroniques de Spiderwick

La famille Grace emménage dans l'ancienne maison de la tante Lucinda. Jared et Simon, frères jumeaux, Mallory et leur maman commencent à s'installer, mais Jared, particulièrement rébarbatif à ce changement de vie loin de son père, entend des bruits bizarres un peu partout. Au cours de ses recherches, il découvre une pièce secrète dans laquelle il tombe sur un bien curieux grimoire scellé à la cire et portant un avertissement contre sa lecture. Evidemment, Jared ouvre le vieux bouquin et a la surprise d'y lire tous les secrets des créatures d'un monde invisible, secrets découverts par son grand oncle Arthur Spiderwick.
Mais Jared ignore que le fait d'ouvrir ce livre et de l'emmener hors de la maison va exciter la convoîtise de Mulgarath, un troll particulièrement dangereux dont le but est d'exterminer le monde elfique et humain. Jared va devoir réparer l'erreur monumentale qu'il vient de faire.

Dans les rôles de Jared et Simon, Freddie Highmore (Deux frères) montre toute l'étendue de son talent de jeune acteur. Deux personnages aussi différents au point de vue caractère, légèrement différenciés par un maquillage adéquat, vont lui permettre de montrer toute la panoplie d'émotions dont il est capable de jouer.
L'histoire en elle-même n'a pas grand chose d'original, la mode qui a succédé au Monde de Narnia est utilisée à satiété dans beaucoup de films qui ont suivi, et les mondes parallèles remplis de créatures elfiques se multiplient en sortant les trolls, les elfes, lutins et autres Brownies. Les effets spéciaux sont assez bons et le film se laisse agréablement regarder. Rien de bien original, tout y est assez convenu et ne laissera pas un souvenir impérissable aux adultes. Ce film est à réserver aux enfants de 8-12 ans et rien d'autre.
N'en restera qu'une démonstration de la qualité de jeu de Freddie Highmore, un acteur qui connaîtra probablement une carrière exceptionnelle s'il ne sombre pas dans la folie des grandeurs et la décadence que tant d'autres ont connu avant lui.

Le sang des Templiers

1985-Dans une église du Vatican, un prêtre est en train de baptiser un bébé présenté par sa mère. Dehors, des gardes du corps surveillent les alentours. Trois hommes armés d'épées arrivent et commencent à se battre avec les gardes pendant qu'un 4ème larron pénètre dans l'église pour égorger l'enfant. Incapable de finir son geste, l'homme emmène l'enfant après avoir anesthésié la mère.

18 ans plus tard, David apprend qu'il est l'héritier des Templiers chargés de protéger le tombeau du Christ, lignée en lutte permanente avec celle des Chevaliers de l'Ordre du Prieuré de Sion qui tente de retrouver le Saint-Graal. Mais, pour son malheur, David va rapidement s'apercevoir qu'il est impliqué dans les deux camps et qu'il devra choisir tôt ou tard le côté auquel se rallier...

Basé sur l'histoire des Chevaliers de l'ordre des Templiers, le film relate la guerre fratricide qui oppose les Templiers à l'ordre dissident de Sion. Film allemand à petit budget, le scénario est suffisamment complexe et complet que pour avoir nécessité la division le film en deux chapîtres pour une durée totale de 3 heures.
Les acteurs ne nous sont pas connus et ne sont pas des superstars qui crèvent l'écran, mais la mise en scène est tout à fait correcte, les acteurs relativement crédibles dans leurs rôles respectifs et les effets spéciaux sont assez bons. Les joutes à l'épée sont fréquentes et réalistes, agrémentées de temps en temps de moments surréalistes justifiés par les pouvoirs occultes en possession des Templiers.
C'est un bon film d'aventures qui offre un agréable moment de détente avec des personnages complexes, une bonne trame historique et qui n'est pas noyé par les effets spéciaux au détriment du scénario. Les rebondissements sont bien masqués et offrent une bonne continuité dans la trame du film.
J'ai bien aimé, mais je ne suis pas encore certain de vouloir le revisionner à moyen ou long terme.

Revu et encore revu hier:

MIB

James Edwards est flic à New-York. A la poursuite d'un fuyard, il doit déployer des trésors d'énergie pour arriver à le coincer avant que ce dernier ne se suicide, non sans avoir au préalable annoncé une guerre.
Au commissariat, K, un fonctionnaire bizarre, lui apprend que le fuyard était un alien et l'emmène dans la boutique d'un trafficoteur notoire pour essayer de reconnaître l'arme inconnue que le fuyard avait tenté d'utiliser sur Edwards.
Les certitudes de James s'envolent les unes après les autres et il est ainsi embaûché par les Men In Black, la police ultra-secrète chargée de la surveillance des aliens à Manhattan.
Lorsque qu'une soucoupe volante s'écrase sur la Terre et qu'un haut dignitaire Arquilien est assassiné, les MIB prennent l'affaire au sérieux, le bizutage de celui qui est devenu J s'annonce complexe...

Un grand classique de la Science-Fiction humoristique, MIB est à voir comme une comédie débridée des plus loufoques avec un Will Smith très en forme, dans le rôle de J, et Tommy Lee Jones plus taciturne et coincé que jamais pour camper le personnage de K. Le tandem fonctionne à merveille, les deux acteurs cabotinent à fond et les aliens sont tordants. Les mises en situation sont assez délirantes et le cafard géant que nos amis traquent est tout à fait génial.
Nous avons vu ce film 5 ou 6 fois au moins tellement il nous fait marrer, mais sans encore vraiment parvenir à mémoriser l'une des plus célèbres répliques du film lâchée par Tommy Lee Jones et que je vous invite à essayer de répéter en une seule fois à grand débit:

Tu as vendu un carboniseur azimuté réverbérant à capacité accrue à un clandestin céphalopoïde, Jeebs ? Espèce de trouduc !

Pour les amateurs de SF et de bonnes comédies, MIB reste un grand classique à voir et à revoir. Sa suite, que nous regarderons probablement ce soir est assez sympa, mais un cran en dessous, surtout à cause du manque de surprise, toutes les situations de base ayant été posées dans le premier opus.

J'adore ce film complètement délirant.
Et parmi les bonus du DVD, on trouve l'excellent clip de la chanson-titre, interprétée par Will Smith himself, et à voir pour la dégaine de Will et pour la danse des men in black avec l'extraterrestre

A la croisée des Mondes, la Boussole d'Or

Dans un monde parallèle au nôtre vit la petite Lyra Bellacqua. Dans ce monde enchanteur, l'âme des gens, appelée Démon, est matérialisée par un animal qui peut se transformer selon l'humeur et jusqu'à l'âge adulte. Une fois adulte, le démon prend une forme définitve.
Entrée en possession du dernier aliéthomètre, dissimulé dans une boussole d'or, la petite Lyra doit s'enfuir pour échapper aux noirs desseins de Mme Coulter et du Magisterium (la caste des Erudits) et découvrir où disparaissent les enfants qui fréquentent son collège.
Dans sa quête, la jeune fille va devoir faire preuve de courage et faire alliance avec de bien étranges personnages.

Dans la lignée du Monde de Narnja, voici un autre film qui va tenter d'égaler son prédécesseur. Contrairement au Secret de Terabithia, le scénario est plus complexe et les acteurs plus performants, mais hélas, la complexité du scénario n'est pas suffisamment exploitée et beaucoup de choses demeurent trop alambiquées ou obscures pour se concentrer presqu'exclusivement sur les divers démons et créatures qui peuplent le monde siège de l'histoire. Basé sur une épopée manuscrite en 5 tomes, le 1er film laisse en suspens la quête de la fillette qui sera prolongée dans un second film à venir. Au départ, ces livres sont une critique violente du pouvoir de l'Eglise catholique, mais le film a été édulcoré afin que le public jeune n'y retrouve pas ce côté critique.
Il n'en reste finalement qu'un film d'aventures au côté enchanteur et plaisant à regarder, mais je regrette que trop de choses soient à peine traitées et donnent cette impression de brouillon. Une version longue serait la bienvenue, mais j'attends la suite pour me faire une idée plus précise.
Au casting, on retrouve Nicole Kidman dans le rôle de la glaciale Mme Coulter, Daniel Craig (JB007) dans le rôle de Lord Asriel, oncle de Lyra, Eva Green (Casino Royale), Sam Elliott (Ghostrider et Roadhouse) et même Christopher Lee dans une courte apparition. La petite Lyra est jouée par Dakota Blue Richards et la voix de son démon est fournie par Freddie Highmore (Les Chroniques de Spiderwick).
Pour l'anecdote, c'est Samuel L.Jackson qui aurait dû obtenir le rôle dévolu à Sam Elliott.

Le prochain opus s'intitulera La Tour des anges.

Underworld

Depuis 14 siècles, les vampires et les lycans (les loups-garous) se mènent une guerre sans merci. Selène est la plus redoutable des guerrières vampires. Lors d'un accrochage avec un groupe de Lycans, elle découvre que ces derniers poursuivent un humain dans un but bien précis et qu'ils disposent maintenant de nouvelles munitions particulièrement efficaces contre les vampires. Lorsque l'humain, Michaël Corvin, est mordu par un lycan, Selène le ramène au refuge des vampires contre l'avis de son chef Kraven. Petit à petit, elle commence à se rendre compte que tous les vampires ne sont pas du même bord dans cette guerre ancestrale. Elle va donc chercher à tout prix à savoir pourquoi ce Corvin semble si précieux aux yeux de ses ennemis, commandés par Lucian.

Amateurs de vampires, de sang et de lycanthropes, voici un film fait pour vous. Tout se passe de nuit, l'image est donc très noire et nécessitera un très bon écran pour profiter de la qualité visuelle du film. Les effets spéciaux sont à tomber, l'action violente et constante, Kate Beckinsale (Pearl Harbour, Van Helsing) incarne une superbe vampire très sexy qui vous donnerait envie de vivre aussi à l'abri du soleil
Scott Speedman incarne un Corvin assez charismatique et les seconds rôles ont tous de belles tronches de tueurs. Le scénario est complexe et bien torché, les personnages retors à souhait et l'action est omniprésente sans pour autant transformer ce film en un simple festival de baston.
Pour ceux qui aiment ce genre de film, c'est clairement un must du genre, tout à fait au niveau de Blade (Wesley Snipes). La bande-son, en DTS s'il vous plaît, est très techno et agressive, elle participe très bien à l'ambiance agressive du film. Les haut-parleurs souffrent pas mal et le caisson ne chôme pas.
Pour la petite histoire, la jolie Kate est mariée à Len Wiseman, le réalisateur des Underworld. Auparavant, elle partageait la vie de Michaël Sheen qui incarne Lucian, le chef des Lycans.

Underworld a une suite: Underworld Evolution.

Edit: j'avais oublié d'écrire sa fiche, je l'ai rajoutée ce 11 novembre

Je remonte cette info pour les fanas de 007, ce serait trop bête de rater cela

zepelin a écrit:A noter que le 2 novembre (normalement) est à marquer d'une pierre blanche pour les amateurs de la série puisque Roger Moore (invité principal), Sean Connery et Daniel Craig sont prévus pour un "Vivement Dimanche" spécial JB, en l'honneur à la fois de la sortie du JB 22, mais aussi des autobiographies des deux sieurs Moore et Connery. A ne pas louper !
http://www.jamesbond-fr.com/news-1221202808-6-Vivement-dimanche-speciale-James-Bond.html

MIIB (Men in Black 2)

Depuis la "retraite" de K, J est devenu le n°1 de la brigade d'intervention des MIB. Usant et abusant de partenaires qu'il neurolise rapidement, il a amené un nouveau style dans la boîte, au grand dam de Z qui le trouve beaucoup trop envahissant.
Arrive un jour sur Terre la terrible et revancharde Seerlena, à la recherche de la lumière de Zartha que K a caché sur Terre de longues années plus tôt.
Le problème est que K a été neurolisé et que si la lumière ne quitte pas très vite la planète, elle explosera en l'anéantissant. J doit donc retrouver K et lui rendre ses souvenirs et pour l'occasion, fait équipe avec Franck, alien dissimulé dans le corps d'un chien au caractère impossible.
La mission ne s'annonce pas de tout repos

On retrouve Will Smith et Tommy Lee Jones en grande forme et on voit que le tandem s'entend bien, ils cabotinent à souhait et on rit pas mal. Par contre, les méchants aliens ne sont pas terribles et la sauce ne prend plus comme dans le premier épisode. Le chien Franck est proche du ridicule, à force de caricature.
Certains gags sont même carrément plagiés du premier. Cela reste une bonne comédie agréable à regarder, mais on est loin des personnages déjantés de MIB. On notera une petit apparition de Peter Graves (Mission Impossible) et de Tony Shalhoub (Monk) qui reprend son personnage de Jeebs.

Jean-Fi a écrit:Je remonte cette info pour les fanas de 007, ce serait trop bête de rater cela

zepelin a écrit:A noter que le 2 novembre (normalement) est à marquer d'une pierre blanche pour les amateurs de la série puisque Roger Moore (invité principal), Sean Connery et Daniel Craig sont prévus pour un "Vivement Dimanche" spécial JB, en l'honneur à la fois de la sortie du JB 22, mais aussi des autobiographies des deux sieurs Moore et Connery. A ne pas louper !
http://www.jamesbond-fr.com/news-1221202808-6-Vivement-dimanche-speciale-James-Bond.html

A noter que l'émission a été enregistrée aujourd'hui... vivement dimanche !

Le 10 décembre dans les salles:

Le jour où la Terre s'arrêta



Rien qu'à imaginer le nombres d'ordures qui disparaîtraient avec la planète, c'est tentant

Dommage qu'on puisse pas sélectionner avant

La BA est alléchante en tout cas.

Alors, ce Vivement Dimanche spécial 007 ?
Ben finalement, ce fut un Vivement Dimanche exclusivement centré sur Sir Roger Moore, et ce fût fort sympathique, vue la classe de ce grand monsieur du cinéma !
Un peu sur la réserve face à toutes ces vieilles actrices que Druker lui présentait, il a parcouru avec plaisir sa longue filmographie, et surtout les James Bond, évidemment.
Pas de venue de Sean Connery (qui devrait avoir son Vivement Dimanche à lui finalement) ni de Daniel Craig (interviewé à part), mais plutôt d'anciennes célébrités du cinéma, dont notamment ce bon vieux Michael Lonsdale, le méchant nommé Drax dans Moonraker.

De mon côté, je vais voir le nouveau 007 vendredi, je vous tiens au 220 comme dirait l'autre

Pas encore vu l'émission, elle est sur mon disque dur.
Pour Quantum, don't forget to make your critique icitte hein fi

James Bond 007 (22) : Quantum of Solace

Trahi par Vesper Lynd, la femme qu'il aimait, 007 lutte contre l'envie irrépressible de faire de sa dernière mission une affaire personnelle. Déterminés à découvrir la vérité, James Bond et M interrogent M. White, capturé par Bond. Celui-ci révèle que Vesper était victime de chantage d’une organisation bien plus complexe et dangereuse que l’on ne s’imaginait : il s'agirait bel et bien d'une organisation criminelle dont fait partie Dominic Greene, un puissant homme d'affaires voulant s'approprier les ressources naturelles de la Terre.

Suite immédiate de Casino Royale, cet opus commence sur les chapeaux de roue avec une course poursuite spectaculaire dans une grande carrière, en Italie. Bond doit découvrir qui se cache derrière le Chiffre, afin de venger Vesper, et arrêter cette organisation. La suite est un peu confuse, et on a parfois du mal à savoir qui fait quoi, et la signification de tel ou tel scène. Les scènes d'action pure succèdent à des intermèdes brouillons, et on finit par avoir l'impression d'être face à un Jason Bourne (machin dans la peau) où il y aurait cette pauvre M.
La scène de fin termine rapidement le film, laissant sur un goût d'inachevé.
Même si Daniel Craig n'a plus rien à prouver en Bond sombre et violent, je regrette sérieusement l'époque flamboyante des Bond de Brosnan, Connery et même Moore, où les méchants étaient excentriques, Bond classe et amusant, et où les gadgets de Q permettaient à celui-ci d'en faire décidément beaucoup trop... L'exagération flamboyante des anciens Bond a cédé la place à la violence simple du nouveau... Ca plaira peut-être à beaucoup, mais moi ça me laisse avec une certaine nostalgie des anciens opus...
Bon, maintenant que Bond est redevenu ce qu'il était (dernière scène du film : Bond qui tire dans le fameux "tube de pistolet"), va-t-on revoir Q et Moneypenny, etc... Je l'espère !

Edit par Jean-Fi: vous trouverez ICI un complément d'information après avoir moi-même visionné le film.

On va logiquement les voir puisque Casino Royale et Quantum of Solace présentent le début de l'existence de 007. Au début de Casino Royale, Bond n'a pas encore son permis de tuer et donc son matricule double zéro.
Petit à petit, au fur et à mesure des films, 007 devrait acquérir ses lettres de noblesse en devenant plus relax et moins bassement violent.
Mais c'est clair que les vrais fan de 007 ne retrouvent pas leur héros en Daniel Craig. Je suis curieux de voir ce second opus.

Species (La Mutante)

Dans les années 70, les astronomes envoient via le SETI un message élémentaire dans l'espace à destinations des éventuelles civilisations extra-terrestres qui pourraient exister dans l'univers.
Un jour, une réponse leur parvient avec deux messages: le premier contenant diverses informations techniques qui permettent aux chercheurs américains de mettre au point une nouvelle énergie non polluante et renouvelable. Le second message contient une chaîne ADN et les instructions nécessaires pour la mélanger à l'ADN humain.
Bien des années plus tard, la jeune SIL âgée de 11 ans est le résultat du clonage de l'ADN humain à l'ADN alien reçu. Alors que le gouvernement américain décide de mettre fin au programme en tuant SIL, la gamine réussit à s'enfuir.
La chasse à l'alien commence, mais s'annonce beaucoup plus difficile que prévu. Les militaires font alors appel à 4 spécialistes pour organiser les recherches: la biologiste Laura Baker, un médium, un anthropologue et un tueur.

Dans ce premier opus de la saga, SIL est incarnée à l'âge adulte par un mannequin célèbre mais inconnu du cinéma: Natasha Henstridge. Michaël Madsen (Budd dans Kill Bill) incarne Press Lennox le tueur, Ben Kingsley le chef de projet et Forest Whitaker le médium.
A mi-chemin entre la science-fiction et l'horreur, la saga Species est une assez bonne série aux effets spéciaux très bien réalisés sans pour autant être trop envahissants, Natasha Henstridge est resplendissante et Michaël Madsen convaincant dans le rôle du tueur froid et méthodique. Alfred Molina (Octopuss dans Spider-Man 2) joue un anthropologue plutôt terne et peu utile au scénario.
Pour les amateurs d'aliens bien baveux et sanglants, je vous recommande la saga. Elle n'est pas loin de rejoindre Alien en qualité.
Pour la petite histoire, Natasha Henstridge a joué la femme de Bruce Willis dans Mon voisin le tueur 1 et 2.

Species 2

La première mission sur Mars vient de se poser sur la planète rouge, sous les yeux émerveillés de l'humanité entière. Le commandant de la mission, le capitaine Patrick Ross, fils de sénateur, pose le premier pied sur Mars et procède à des carottages pour prélever des échantillons du sol martien.
Alors que la navette spatiale américaine est prête à quitter l'orbite de Mars, la température trop élevée de l'habitacle réveille une substance extra-terrestre qui bondit sur les trois astronautes.
Sur Terre, et après 7 longues minutes de silence, la NASA récupère enfin le contact avec la navette qui regagne la terre, au terme d'une mission qui aura duré 11 mois.
Rapidement, Ross se métamorphose en prédateur dont le seul but est de s'accoupler à des femmes pour engendrer une progéniture afin de coloniser la planète.
Lorsque la situation commence à leur échapper, la NSA fait à nouveau appel à Press Lennox et Laura Baker qui, au sein d'un laboratoire secret, a réussi à recréer un clone de SIL; Eve. Cette dernière, beaucoup moins agressive et plus contrôlable devrait aider la NSA à retrouver Patrick Ross et le soigner.
Mais lorsqu'Eve apprend qu'un mâle de son espèce est en liberté, ses hormones se réveillent et elle s'échappe du labo dans le but de s'accoupler avec celui qui lui permettra de recréer sa race.

On prend la même équipe ou presque et la saga repart de plus belle. Les aliens sont plus nombreux, plus agressifs et le sang coule pas mal. L'action est moins présente, les effets spéciaux toujours aussi bons et les multiples cocons baveux font de ce second opus une suite sympa bien que son niveau soit un cran en-dessous du premier. Natasha Henstridge, Michaël Madsen et Marg Helgenberger reprennent leurs rôles respectifs dans un film qui fonctionne bien. Le scénario est tout de même assez simpliste, mais on le regardera avec plaisir.

Species 3

Alors qu'une ambulance militaire emmène le corps sans vie d'Eve et un des enfants hybrides de Patrick Ross, le chauffeur de l'ambulance s'arrête dans un bois. Mais Eve se relève, juste le temps d'accoucher à son tour d'un enfant de Ross.
Quelques temps plus tard, le chauffeur réserviste s'avère être un éminent professeur d'université qui étudie la fille d'Eve, Sarah.
Si cette dernière se révèle quasi parfaite, il n'en est pas de même des autres hybrides qui ont échappé à la destruction. Moins purs, ceux-ci meurent tous rapidement à cause de l'absence d'immunité face aux microbes humains. Pour eux, c'est une question de survie que de s'accoupler à Sarah et créer enfin une progéniture invulnérable et conquérir la planète.

Des épisodes précédents, seule Natasha Henstridge reprend une dernière fois son rôle avant de disparaître également. De plus en plus baveux et dégoûtants, les aliens sont toujours aussi dénués de sentiments et d'inhibitions, et la plastique de Sunny Mabrey (Sarah) remplace avantageusement celle de Natasha, même si elle n'a pas ce petit quelque chose de sexy qui faisait de Natasha Henstridge une vraie bombe.
Sunny Mabrey avait fait une apparition dans un épisode de Dr House et dans XXX 2.
Au casting, on découvre également Amelia Cooke en alien hybride sulfureuse et totalement dénuée de pitié. C'est son premier rôle au cinéma. Gageons que sa plastique avenante lui offrira d'autres rôles assez chauds.
A part cela, le film est assez correct mais se résume souvent à des séquences de transformations d'humains en aliens baveux et dégoulinants, bon appétit si vous êtes à table.

On sent que la série s'essouffle et les acteurs choisis ne sont pas des pointures, loin s'en faut. Cet opus est d'ailleurs sorti directement en DVD et a été réalisé avec un budget 8 fois moindre que les deux premiers épisodes, mais il a tout de même été directement filmé en HD.

A demain pour Species 4