Critiques de films, cinéma, DVD...

Appaloosa

La ville minière d'Apaloosa est sous la coupe implacable de Randall Bragg et ses hommes. Alors que le Shérif et ses adjoints ont été assassinés par Bragg, les notables de la ville font appel à Virgil Cole et son comparse Everett Hitch dont la réputation de fines gachettes et redresseurs de tort n'est plus à faire.
Devenus tous deux Marshalls de la ville, les méthodes expéditives de Virgil et ses accès de violence commencent vite à déplaire. L'apparition d'une jolie veuve va rapidement semer la zizanie au sein du duo de copains...

Dans le rôle de Virgil Cole, on retrouve un Ed Harris (L'étoffe des Héros, Apollo 13, Rock, Abyss...) vieillissant mais au charisme toujours aussi surprenant dans des rôles secs et taciturnes. Everett Hitch est campé par Viggo Mortensen (Aragorn dans LOTR) méconnaissable avec moustache et barbiche, mais toujours aussi bon dans un rôle de héros sans peur ni reproche.
La veuve Allison French est incarnée par Renée Zellweger et j'ai trouvé son personnage très neuneu et mièvre. Elle est sensée incarner une jeune veuve resplendissante et je trouve que son physique ne colle pas franchement au personnage. Je l'ai trouvée nettement mieux dans le rôle plus littéraire et dramatique de Miss Potter.
Le méchant Randall Bragg est incarné quant à lui par le brillant Jeremy Irons toujours aussi crédible dans les rôles retors et implacables. Que ce soit dans des rôles de héros comme dans Eragon, Kingdom of Heaven ou l'Homme au masque de fer ou de terroriste comme dans Die Hard 3, son faciès colle parfaitement au personnage, toujours maître de lui et posé mais dangereux et retors.

Amateur de westerns, le film vous plaira sans aucun doute, même s'il s'agit avant tout d'une histoire d'amitiés, de trahison et d'amour sur fond de traque policière. N'espérez pas voir de nombreux duels au pistolet, ceux-ci sont rares et l'histoire est concentrée sur l'évolution des relations entre Virgil et Everett, tous deux en quête de justice mais via des chemins différents.
Film assez noir, j'ai vraiment bien aimé et j'espère le redécouvrir prochainement sur un écran normal également vu que je l'ai visionné pendant le vol Montréal-Paris.

Appaloosa est en salle depuis octobre 2008.

18 juin 2009: Je complète ma critique après une vision en DVD, nettement plus sympa que sur le petit écran de l'avion:

Les paysages du film sont vraiment superbes et j'ai noté que la musique est relativement rare dans le film, laissant ainsi l'ambiance s'installer d'elle-même. Dans un second rôle de fine gachette, j'ai eu un peu de mal à reconnaître Lance Henriksen, mais par contre, Timothy Spall (Peter Pettigrew dans les Harry Potter) ne devrait pas vous échapper dans son rôle de notable lâche et un peu veule qui colle bien à son faciès "déplaisant".

Vu au Québec:

La grande séduction

A Sainte-Marie-La-Mauderne, petit village portuaire canadien, les hommes, autrefois de fiers pêcheurs, vivent aujourd'hui uniquement des allocations gouvernementales. Le moral de tous est au plus bas et toute fierté a disparu de leurs yeux.
Lorsque même le maire décide de quitter le village pour entrer dans la police d'une grande ville, Germain prend les choses en main pour redonner l'espoir au village.
Première chose à faire, attirer au village un médecin. C'est en effet la condition indispensable pour qu'une usine vienne s'installer et créer quelques emplois pour redonner l'espoir aux habitants. Mais comment attirer dans ce trou perdu un médecin ?

Lorsque Christopher, chirurgien plastique, est coincé par l'ancien maire de Sainte-Marie-La-Mauderne pour excès de vitesse, il se voit contraint de passer un mois au village comme médecin.
Aussitôt, Germain met en route tout un scénario pour convaincre le médecin de s'installer définitivement au village. Il faut donc que tous les habitants transforment le trou perdu en village idyllique aux yeux du citadin...

Comédie satirique québecoise, cet excellent film a été projeté à Cannes en 2003 où il a été unanimement salué par les critiques. Il met en scène des acteurs locaux truculents à souhait. Par moment, les sous-titres se révèleront indispensables, mais nous n'avons pas dû y avoir recours tant nous étions déjà imprégnés de la culture de ce coin de paradis découvert la semaine dernière.
Les dialogues sont poilants, les idées de Germain sont toutes plus loufoques l'une que l'autre et on passe un bon moment de détente et de rigolade. Je l'ai d'ores et déjà réservé en location pour le revoir un jour.
Les acteurs sont tous des inconnus en Europe et David Boutin qui joue le médecin a quelques airs de Christophe Lambert.

Dans une certaine mesure, ce film peut être comparé à Bienvenue chez les ch'tits, tout en traitant du sujet plus sérieux qu'est la désertification des campagnes.
Les critiques très positives de la profession et du public sont largement justifiées et le film a tout de même réalisé près de 400.000 entrées en France, pas mal pour un film québecois.

Au Québec, il a carrément fait un carton avec 1 million d'entrées, devant Le Retour du Roi et Matrix Reloaded

La Duchesse

Une jeune et jolie aristocrate anglaise du XVIII^ème siècle est demandée en mariage par le prestigieux William Cavendish, cinquième duc du Devonshire.
D'abord éblouie par cet avenir qui s'offre à elle, la jeune Georgiana Spencer se retrouve à partager la vie d'un homme froid, distant, taciturne, volage, et plus préoccupé de ses chiens que de son épouse. Une épouse à laquelle il ne demande qu'une chose : qu'elle lui donne un héritier. Or, Georgiana ne met d'abord au monde que des filles, ce qui lui est évidemment durement reproché par son époux, à une époque où on ne savait pas encore que c'était l'homme qui décidait du sexe de l'enfant.
Femme vive, lumineuse et intelligente, la duchesse s'impose cependant dans la bonne société anglaise de l'époque, dont elle devient l'égérie. Déterminée à participer aux affaires du monde, elle s'implique assidûment dans le parti Whig qui apporte à l'Angleterre du XVIII^ème siècle un certain nombre de changements sociaux. Elle soutiendra en particulier l'ambitieux politicien Charles Grey, futur premier ministre de l'Angleterre, ce qui les rappochera intimement.
Mais la vie privée de Georgiana tourne au désastre, alors qu'elle lutte pour se libérer des trop durs carcans qu'impose la bonne société anglaise de l'époque, notamment lorsque son époux lui impose un ménage à trois avec sa maîtresse Lady Elizabeth Foster, d'abord amie de la duchesse, et qui a séduit le duc afin de pouvoir se rapprocher des ses trois fils que lui a enlevés son ex-mari. Trois garçons justement, alors que Georgiana n'a donné que des filles à son mari...

Dans le rôle de la duchesse, on retrouve Keira Knightley (Pirates des Caraïbes, Le roi Arthur, ...) lumineuse à souhait, qui incarne à la perfection une ancêtre de la Princesse de Galles, Lady Diana. Les similitudes entre les deux femmes sont d'ailleurs frappantes : refus des contraintes trop rigides du monde qui l'entoure, mariage de convenance raté et ménage à trois.
Le duc de Devonshire est incarné par un Ralph Fiennes (Lord Voldemort dans Harry Potter) hautain et despotique à souhait. On retrouve également Charlotte Rampling qui campe la mère de Georgiana, une femme pincée et froide plus préoccupée du respect des convenances rigides que du bonheur de sa fille. Charles Grey est incarné par Dominic Cooper et Lady Elizabeth Foster par Hayley Atwell, chacun trouvant bien sa place dans ce film aux personnages bien développés.
Le film plaira surtout aux amateurs d'histoire et de films en costume, mais le scénario bien développé en fait un très bon film sur la société anglaise de l'époque, que je recommande.

Comme Jean-Fi, j'ai vu le film dans l'avion sur mini-écran, il faudra donc que je le revoie sur un écran digne de ce nom pour mieux profiter des paysages anglais, des superbes costumes et des fastes de l'époque décrite dans le film.

Miss Pettigrew

Londres 1939, Guinevere Pettigrew vient encore une fois d'être congédiée de son poste de gouvernante, et se retrouve sans domicile et sans objets personnels dans les rues de Londres, où elle en viendra même à quémander la soupe populaire.
Lorsqu'elle retourne à l'agence qui l'a placée comme gouvernante, elle réussit, devant le refus de l'employée de lui donner une nouvelle chance, à subtiliser une offre d'emploi. Elle débarque ainsi dans un luxueux appartement occupé par une jeune actrice complètement écervelée, Delysia Lafosse. Celle-ci est en grand émoi entre son amant qui s'incruste dans l'appartement, et l'arrivée imminente du propriétaire de l'appartement, qui dirige le club où elle chante le soir, accompagnée d'un jeune pianiste amoureux d'elle.
Miss Pettigrew arrivera à tirer Delysia de ce mauvais pas, et se verra ainsi promue "secrétaire" de l'actrice. En une journée mouvementée, Miss Pettigrew aidera Delysia à mettre de l'ordre dans sa vie sentimentale tapageuse, tandis que Delysia s'emploiera à rendre moins austère l'apparence de sa nouvelle employée, et lui fera découvrir un Londres aussi glamour que décadent, presqu'indifférent à la guerre qui menace d'éclater. Au passage, Miss Pettigrew attirera l'oeil d'un séduisant designer d'âge mûr, sur le point d'épouser une intrigante directrice de salon de haute couture...

Frances McDormand campe bien cette gouvernante qui alterne les maladresses et un discret sens de la psychologie. Le personnage de Delysia, incarné par Amy Adams est par contre trop caricatural à mon goût, avec sa voix haut perchée et ses allures de petite fille. On retrouve également Ciaran Hinds (Jules César dans la série Rome) qui incarne le séduisant designer, ainsi que Shirley Henderson dans le rôle de l'intrigante, et dont la tête vous rappellera peut-être vaguement quelque chose : c'est elle qui incarnait Mimi Geignarde dans Harry Potter
Il s'agit avant tout d'une petite comédie de situations, aux rebondissements très téléphonés, à regarder si vous voulez vous détendre sans trop réfléchir, puis il vaut mieux passer à autre chose... Idéal pour passer le temps dans un avion, comme je l'ai fait

Jean-Fi a écrit:Vu hier

Taken

J'ai passé un bon moment et je vous recommande ce film.

On a suivi ton conseil et en effet on a passé un super moment. J'ai bien aimé ce personnage tourmenté mais lucide et efficace !

Angles d'attaque

Nous sommes à Salamanque en Espagne. Le président américain arrive sur la place principale de la ville pour y faire un discours très important dans le cadre de la lutte contre le terrorisme post 11 septembre. Alors que le président espagnol lui cède la parole, des coups de feu claquent et le président américain s'effondre. Dans la panique qui s'ensuit, une explosion lointaine retentit, suivie rapidement de l'explosion du podium installé sur la place.

Barnes, agent de la NSA et membre de la garde rapprochée présidentielle se relève un peu sonné et fonce vers la cabine mobile d'une chaîne de TV américaine qui couvrait l'événement. En revisionnant rapidement les images précédant l'attentat, il écarquille soudain les yeux et se précipite dehors.
Commence pour lui une course contre la montre pour retrouver et arrêter celui qu'il sait responsable de l'attaque et qu'il a repéré sur les images.

Sur un sujet très "banal", le réalisateur a opté pour un montage très particulier qui rend le film assez intéressant mais difficile à regarder: en fait, le film se déroule sur moins de 30 minutes et cette partie d'histoire est revisionnée 8 fois, mais à chaque fois du point de vue d'un des 8 témoins et/ou acteurs différents de la scène.
Petit à petit, tous les éléments se mettent en place pour un final haletant et explosif.

Dans le rôle de l'agent Barnes, on retrouve Dennis Quaid (Le vol du Phoenix et Le Jour d'Après) en garde du corps vieillissant mais toujours alerte et très têtu, un second rôle peu important a été confié à Sigourney Weaver (Alien)et le président américain est joué par William Hurt (A.I. et Le Village). Un témoin anonyme est incarné par Forest Withaker (La Mutante) qui devient au fil de l'histoire un intervenant important.
Très déroutant à suivre pendant la première demi-heure, le film est intéressant à visionner et chaque angle de vision apporte son lot de détails qui permettent de reconstituer le puzzle au fur et à mesure pour terminer dans un rush final digne des meilleurs films d'action. Les effets spéciaux sont très bons et les acteurs principaux sont très crédibles dans leurs rôles. Le seul truc qui m'a un peu exaspéré, c'est que chaque angle de vision se termine par une rapide marche arrière pour passer à la suivante. C'est assez casse-pied à la longue.

A voir une et seule fois car une autre vision supprimerait tout suspense et rendrait le film plutôt chiant à voir à cause de l'attente du dénouement.

Deux soeurs pour un roi

A la cour du Roi Henri Tudor, le 8^ème, la rumeur se répand qu'il ne partage plus la couche de la reine Catherine d'Aragon depuis qu'elle a perdu leur premier héritier mâle. Le Duc de Norfolk a aussitôt l'idée de lui présenter sa nièce Anne Boleyn afin qu'elle le séduise et obtenir ainsi les faveurs royales pour la famille.
Alors que le Roi est en visite chez les Boleyn, la jolie et impétueuse Anne commet une grosse bévue qui entraîne une chute de cheval pour le roi et un amour-propre profondément blessé.
Dans l'urgence, l'oncle et le père d'Anne décident de l'écarter et présentent à sa place sa jeune soeur fraîchement mariée, la douce et innocente Mary.
Séduit par la jeune fille, Henri la réclame à la Cour où elle devient rapidement sa maîtresse pour enfin lui donner un fils.
Mais dans l'ombre de sa soeur, Anne rumine sa vengeance de s'être fait "piquer" le Roi par sa cadette et fait écarter cette dernière et son bâtard de la Cour pour entreprendre un projet beaucoup plus ambitieux: écarter la reine du trône par un divorce et devenir reine à son tour...

Dans le rôle d'Anne Boleyn, on retrouve une Natalie Portman (V pour Vendetta, Star Wars) cruelle, cynique et sans scrupules alors que la douce Mary est incarnée par Scarlett Johansson (The Island) et le Roi Henri VIII est incarné par Eric Bana (Hector dans Troie et Bruce Banner dans Hulk).
Le film raconte plutôt bien toutes les intrigues qui se nouent et se dénouent à la cour d'Angleterre de l'époque et Eric Bana incarne justement un Henri Tudor égoïste et très imbu de lui-même. Natalie Portman est étonnante de cruauté et de machiavélisme dans son rôle d'intrigante, mais j'ai trouvé Scarlett Johansson très "nunuche" dans son rôle de Mary Boleyn.
En second rôle, on retrouve Kristin Scott Thomas (la femme de Daniel Auteuil dans la Doublure)pour incarner Lady Elizabeth Boleyn, la mère des deux soeurs.
Bien que je ne sois pas très féru de ce genre de film, je l'ai trouvé pas mal et assez intéressant à regarder. J'ai vérifié par rapport à l'histoire établie et la trame du film est relativement conforme par rapport aux faits historiques avérés, notamment la réforme anglaise au niveau politique et religieux.

Pour donner suite à ce film, il faudrait voir Elisabeth et Elisabeth l'âge d'or, la saga qui raconte l'histoire de la fille d'Anne Boleyn et d'Henri VIII, celle qui deviendra la plus célèbre des reines d'Angleterre: Elisabeth 1^ère.

Waterworld

Dans un futur proche, les glaces des pôles ont totalement fondu, recouvrant la Terre entière d'eau et la transformant en un gigantesque océan. Les rares survivants se sont adaptés en vivant pour la plupart sur des atolls artificiels. D'autres sont devenus des mutants aptes à vivre en permanence sur et dans l'eau. Ainsi, Mariner (Kevin Costner) navigue constamment sur son catamaran bricolé de toute part et pratique le troc d'atoll en atoll. Sa capacité à plonger lui permet de collecter au fond de l'océan toute sorte d'objets convoités par les hommes.

Alors qu'il se réapprovisionne sur un atoll, celui-ci est attaqué par les "smokers", sorte de gang des mers motorisé et fortement armé. Ces derniers, dirigés par "Le Diacre" (Dennis Hopper) sont à la recherche d'une fillette dont le dos tatoué serait en fait la carte permettant de retrouver la mythique Dryland, la dernière terre émergée qui existerait encore.
Alors que la bataille fait rage, Mariner réussit à prendre la fuite avec la gamine Enola et sa mère adoptive Helen (Jeanne Tripplehorn).
La vie à bord du catamaran s'organise tant bien que mal, mais le taciturne et solitaire marin supporte mal la présence de ses encombrantes passagères. Les dégâts subis par son bateau vont en outre permettre aux Smokers de les rejoindre et s'emparer de la fillette.
Mais Mariner n'est pas le genre à se laisser vaincre ainsi...

Film de science-fiction datant de 1995, Waterworld n'a absolument pas vieilli et se regarde toujours très agréablement, Kevin Costner (Robin des Bois, Prince des Voleurs) est excellent en aventurier solitaire et taciturne et la jolie Jeanne Tripplehorn (Basic Instinct) campe une héroïne de caractère dont la plastique avenante apporte la touche sexy et glamour à l'aventure. Dennis Hopper (le poseur de bombes dans Speed) est génial dans son rôle de chef de gang complètement déjanté et accroc à la cloppe.
Les effets spéciaux sont magnifiques et la Terre océanique est magnifiquement rendue. L'histoire est sympathique et les personnages attachants. On pourra également y découvrir une réflexion sur l'avenir de la Terre et la responsabilité des hommes dans la catastrophe à l'origine du scénario. A voir et à revoir, toujours avec plaisir.

Doomsday

Une fois de plus, les biologistes ont merdé: un terrible virus baptisé le faucheur a tué une majorité des habitants de l'Ecosse et le gouvernement n'a pu faire qu'une seule chose avec l'aide de l'armée: recréer le mur d'Hadrien et isoler l'Ecosse du reste du monde. En ce jour funeste qui vit se refermer les portes blindées sur les quelques survivants, Eden Sinclair a perdu un oeil et sa mère est restée coincée dans le nouveau no man'sland animé de violence et de mort.

30 ans plus tard, le virus refait son apparition en plein coeur de Londres et un commando de choc est dépêché en Ecosse pour essayer de comprendre pourquoi les images satellites de la zone montre des constructions récentes alors que ce devrait être un cimetière. A la tête du commando, l'agent spécial Eden Sinclair qui n'a qu'une envie: essayer de découvrir ce qu'est devenue sa mère. Sa mission: retrouver le docteur Kane qui est resté là-bas et qui serait la seule personne ayant les capacités pour trouver un vaccin contre le faucheur.
Une fois sur place, le commando est très vite pris à partie par une bande de forcenés armés jusqu'aux dents et ne doit sa survie qu'à l'intervention de la fille de Kane qui les emmène vers lui.
Mais le docteur est devenu un despote local dans un monde retourné au Moyen-Âge. Le convaincre d'apporter son aide au monde qui l'a rejeté ne sera pas chose aisée...

Film d'horreur dans la lignée de Resident Evil, Doomsday ne montre pas de zombies, mais une population revenue à l'aube de la civilisation et qui vit dans dans une sauvagerie indescriptible, ivre de vengeance et de violence. L'apparition de personnes issues d'un monde qu'ils croyaient morts est pour eux un électro-choc autant qu'une trahison.

L'héroïne Eden Sinclair est incarnée par Rhona Mitra qui tenait un second rôle dans Underworld et dans Shooter. Son style se rapproche assez fort de celui de Linda Hamilton dans Terminator 2, le Jugement dernier. Physique sec tout en muscle, l'humour d'un bloc de béton et la violence chevillée au corps. Son regard est empli d'agressivité et elle est obnubilée par le but de sa mission. Pour la petite histoire, elle a été la première à incarner Lara Croft pour la promotion du jeu avant de céder la place à Angelina Jolie pour les films.
On retrouve au casting Bob Hoskins (Danny the Dog et Qui veut la peau de Roger Rabbit) dans le rôle du chef de section qui envoie Eden Sinclair en Ecosse. Son rôle est assez secondaire et ne marquera pas sa filmographie d'une étoile dorée.
Dans le rôle du docteur Kane, on retrouve un acteur peu connu mais dont le regard ne vous sera pas inconnu: Malcom McDowell. Vous ne voyez pas ? Firestarter 2 ? La Féline ? Bon, Tonnerre de Feu alors. Le pilote contre lequel Roy Scheider combat en hélico dans la scène finale. C'est loin, mais le regard est toujours le même. Tout à fait le genre d'acteur de seconds rôles dont le nom vous échappe toujours, mais dont la tronche vous dit quelque chose.

Pour le reste, l'histoire ne sort pas vraiment de l'ordinaire, les effets spéciaux sont bons mais pas marquants et l'histoire tourne rapidement à la baston pure et dure. Il y aurait eu matière à faire mieux à mon avis, d'autant que le film est parsemé de quelques invraisemblances trop voyantes, notamment la Bentley Continental GT qui n'arrive pas à semer une vieille Rover 3500 de la Police, qui passe entre deux portes métalliques en les accrochant mais sans même une égratignure sur les flancs ou qui laisse 150 mètres de traces de freinage pour s'arrêter...
J'ai trouvé le film sympa à voir, mais je reste sur ma faim à cause de la fin trop simpliste et le manque de profondeur du personnage principal. Resident Evil fait mieux à ce niveau. On trouvera aussi quelques références cinéma, notamment à Mad Max et New-York 1997.
A réserver aux amateurs de baston un peu gore.

Au fait, avec ce virus sur l'Ecosse qui décime les habitants, et ramène les survivants à une société moyennâgeuse uniquement préoccupée de la survie des plus forts,... qui a pensé au whisky hein ??!!!!

Vu récemment:

Astérix aux Jeux Olympiques

Allafolix, poète du village des irréductibles gaulois, est tombé amoureux de la Princesse Irina de Grèce. Hélas pour lui, le père d'Irina, le Roi, a promis sa fille à Brutus, fils de César. Lors d'une confrontation entre les prétendants, Brutus veut faire écarteler Allafolix et Irina, pour le sauver, impose sa volonté d'épouser le gagnant des Jeux Olympiques. Pour Brutus, l'affaire est dans le sac. Mais il oublie que les gaulois sont gavés de potion magique. Astérix, Obélix, Panoramix, Assurancetourix et Allafolix embarquent donc à destination d'Olympie...

Lors de la publication du casting, j'ai eu, comme beaucoup, l'eau à la bouche. Pensez-donc; Alain Delon pour camper César, Benoît Poelvoorde pour incarner l'ignoble Brutus, Clovis Cornillac dans le rôle d'Astérix et une pléiade de stars comme Zidane, Adriana Karembeu, Jean Todt, Michaël Schumacher et d'autres parmi lesquels Elie Semoun, Franck Dubosc, Francis Lalanne...

Hélas, trois fois hélas, le film n'est quasi qu'un ramassis des conneries de Poelvoorde, Franck Dubosc et autres Elie Semoun. Ajoutons-y à la fin Jamel Deux bouses et les ingrédients sont réunis pour faire le bide le plus coûteux du cinéma français.
Le rôle de César convient à merveille à Alain Delon qui joue du Delon mais qui en profite tellement pour balancer sa filmographie que cela lasse rapidement. Poelvoorde surjoue, comme souvent, mais en rajoute tellement que son personnage en devient rapidement agaçant. Cornillac et Depardieu sont quasi inexistant, le film aurait dû s'appeler Brutus aux JO.

Un bon petit moment qui ne mange pas d'pain: la course de chars avec Schumix et Jean Todt qui se sont visiblement bien marrés à parodier leurs métiers respectifs de façon légère et sympathique. C'est à peu près tout ce que je retiendrai du film.

Le film est long et ennuyeux à voir et le pire est réservé à la fin avec l'arrrivée de Jamel Deux bouses, Zidane, Mauresmo et les autres qui sabotent carrément le peu de valeur du film par des numéros du plus haut débile.
C'est pitoyable, idiot, sans objet et un immense gaspillage de pognon pour un résultat à jeter aux oubliettes cinématographiques.
Il est loin le génial Mission Cléopâtre et ses références subtiles et jeux de mots recherchés. Ici, on est tombé dans le festival du grand n'importe quoi.

En résumé : c'est très très très très très très très très très très très très très très très très con !!!
Je n'ai jamais apprécié Benoît Poelvoorde, mais là c'est carrément insupportable, d'autant plus qu'il mobilise le film. Et au total, ça donne l'impression d'un grand n'importe quoi, avec des idées sans queue ni tête et des moments assez lamentables.
Au départ, je n'avais pas envie de voir le film, car je craignais le pire avec Poelvoorde, je me suis laissée convaincre, et c'est encore pire que pire. Je crois que le film pourra avoir la palme du plus grand ratage qu'il m'ait été donné de voir, ce qui est un comble quand on sait en plus son budget.

Comment peut-on à partir d'une si bonne BD faire un BiDe aussi monumental ? Les scénaristes devaient forcément s'être shootés ou avoir bu leur caisse...
Personne ne m'en a parlé en bien. C'est un bide universel

Tout le problème vient quand le scénario ne sert que de pub aux acteurs.
Quand on voit celui-ci, il n'y avait strictement aucune raison d'y voir Zidane, Mauresmo, 2 bouses et cie. On a ajouté la fin uniquement pour eux.

Ceci dit, même le rajout de Schumacher et Todt ne sert pas à grand chose dans le film...

Wall E

La Terre est devenue tellement polluée que la population humaine a émigré vers l'espace en attendant des jours meilleurs.
Resté seul sur la planète, Wall E, un robot de nettoyage, a continué à faire son travail pendant 700 ans. Devenu un peu rêveur, il collectionne un tas d'objets hétéroclites et se repasse des vidéos montrant d'anciennes activités de temps de l'humanité.
Un jour, un vaisseau vient déposer sur la Terre une sonde robotisée qui a pour mission de détecter toute source de vie animale ou végétale et ainsi informer les Hommes de la renaissance de la planète.
Prénommée Eve, la sonde se retrouve bientôt face à Wall E qui ne tarde pas à en tomber amoureux.

Mais un jour, Eve découvre une plante et enclenche aussitôt son programme de retour vers ses envoyeurs, laissant Wall E à son chagrin. Mais le petit robot n'entend pas perdre ainsi son amour et s'accrochant au vaisseau venu chercher Eve, il gagne ainsi le vaisseau-mère où la décision de revenir sur Terre devra être prise après analyse des données ramenées par Eve.
Mais hélas, les années dans l'espace ont transformés les humains en des amas de graisses inc&apables de se passer des ordinateurs et ceux-ci détiennent maintenant tout pouvoir sur leurs "jouets".
Wall E et Eve vont devoir se battre pour rendre à l'Homme son libre-arbitre.

Dernière création des studios Pixar, Wall E ressemble plus à un conte de fée destiné aux jeunes enfants qu'aux habituels dessins animés humoristiques destinés aussi aux adultes, comme le furent les Shrek, Ice Age et autres Aladdin. La qualité de l'animation est sans faille, tout est superbement dessiné et mis en animation, mais l'histoire est tellement fleur bleue qu'on se demande vite ce que l'on fait devant son écran. D'un sujet qui aurait pu devenir une jolie réflexion sur le futur de l'Humanité, les créateurs ont fait un simple film d'animation commercial destiné aux 3 à 9 ans, les spectateurs plus âgés s'ennuieront très vite devant la TV.
Wall E est dessiné pour rappeler l'inénarrable Johnny 5 de Short Circuit 1 et 2, les mimiques sont les mêmes, mais toute la magie et l'humour de N°5 sont passés à la trappe pour ne pas dérouter le jeune public actuel qui ignore totalement cet antécédent glorieux. Dommage, je pense qu'il y avait moyen de faire beaucoup mieux et le foin qu'on a fait autour me semble encore une fois très surfait.

Prémonitions

Linda a tout pour être heureuse: un mari aimant et deux adorables petites filles et la famille habite une superbe villa des beaux quartiers.
Un matin, tout s'effondre autour d'elle lorsque que le shériff vient lui annoncer la mort de son mari dans un accident de voiture.
Le lendemain, Linda s'éveille et trouve Jim, son mari, bien vivant dans la cuisine. Soulagée de constater que ce n'était qu'un cauchemar, Linda retourne à ses occupations, mais le lendemain, elle est à nouveau veuve et assiste aux funérailles de Jim.
Petit à petit, Linda se retrouve complètement perdue entre ses cauchemars si réels et de plus en plus précis et ses doutes quant à la fidélité de Jim. Comprenant bientôt que ses rêves sont prémonitoires et sentant l'imminence du drame, Linda va entreprendre de se battre pour sauver non seulement son couple, mais également la vie de celui qu'elle aime. Mais le temps lui est compté...

Drame plutôt perturbant, Prémonitions est très bien interprété par une Sandra Bullock criante de vérité. Ses émotions sont magnifiquement retransmises et le scénario très compliqué à suivre au début est vachement bien ficelé. Le film pose ainsi plusieurs questions: laisser mourir quelqu'un dans un accident que l'on peut éviter est-il assimilable à un meurtre ? Tenter de s'opposer au destin est-il vraiement possible ? Tenter de changer le cours du temps est-il vraiment une bonne idée ?
Sur le principe du fil de l'histoire, ce film se rapproche un peu de l'effet Papillon et de la série des Final Destination, mais nettement plus soft et plus émotionnel. C'est en tout cas un film à voir une fois. Une seconde vision n'amènerait rien une fois l'histoire comprise.

Le Royaume Interdit

Jason, 17 ans, est un fana de kung-fu et complète sa collection de DVD chez un vieux brocanteur chinois. Un soir, il est obligé par une bande de voyous de les aider à cambrioler le vieux chinois, mais le cambriolage tourne mal et le brocanteur est abattu. Mourant, il confie à Jason le bâton du Roi-Singe avec pour mission de le restituer à son propriétaire légitime.
En fuite, Jason se retrouve aculé sur le toit de l'immeuble et va s'écraser le trottoir.
A son réveil, il se retrouve dans l'ancienne Chine et soigné par une paysanne. Bientôt, il est poursuivi par la garde personnelle de Jade, le Seigneur de la Guerre qui convoîte le bâton pour empêcher ainsi la prophétie de se réaliser: le réveil du Roi-Singe, seul être capable de mettre fin à sa dictature sanglante.
Sauvé in-extrémis par Tsa-Ho, un ivrogne rompu au kung-fu, Jason part sur la piste du Roi-Singe accompagné d'une jeune orpheline dont la mère a été assassinée par Jade. En chemin, le petit groupe sera complété par un moine silencieux (Jet Li) qui poursuit le même but.

Ce film met en scène les deux acteurs qui règnent actuellement sur le cinéma d'arts-martiaux: Jet Li et Jackie Chan. On pouvait donc espérer une démonstration admirable de ces deux maîtres d'armes, mais malheureusement, Jackie Chan cabotine encore plus que de coutume dans le rôle de l'ivrogne et le film se résume rapidement à de délirants combats durant lesquels les protagonistes volent dans les airs façon Matrix. Si ce genre de voltige servait à merveille le magnifique Tigre et Dragon, cela tourne un peu au grand guignol lorsque Jackie Chan s'en mêle et seul le combat contre Jet Li donne un magnifique résultat. Le reste du film est très conventionnel, la trame est sans surprise et même le happy-end façon Karaté-Kid est prévisible comme le nez au milieu de la figure.

Le spectateur attentif aura remarqué aisément que Jet Li joue également le rôle du Roi-Singe et que Jackie Chan joue en plus le vieux brocanteur chinois. Jason est joué par le jeune Michaël Angarano que l'on avait pu apercevoir dans l'école fantastique et qui, à 22 ans, a déjà pas mal bourlingué au gré de séries télévisées comme 24 h chrono, le Caméléon et Will & Grace entre autres. Il a à peu près autant de charisme qu'une brique de terre cuite et est aussi crédible dans la pratique du Kung-fu que moi au basket.

Le film est au final assez plaisant à voir une fois, on ne s'y ennuie pas trop et on appréciera la qualité des effets spéciaux qui ne sont pas détectables dans les combats, on regrettera un peu de ne pas profiter plus des magnifiques paysages chinois très absents à l'image et on passera rapidement à autre chose.

Voyage au centre de la Terre

Trevor Anderson est un géologue dont les théories sulfureuses sur la prévision des séismes l'ont conduit à être rejeté par la communauté scientifique. A peine viré de son laboratoire et paniqué par la visite de son neveu Sean, qu'il avait un petit peu oubliée, Trevor découvre dans un vieil exemplaire du Voyage an centre de la Terre écrit par Jules Verne de bien curieuses annotations manuscrites, visiblement de la main de son frère disparu. Le frère de Trevor et père de Sean était persuadé que les théories de Jules Verne écrites dans cet ouvrage étaient en fait le témoignage d'un voyage bien réel réalisé par le personnage héros de l'histoire.
Lorsque son écran d'ordinateur commence à afficher de bizarres signaux d'activité volcanique en Islande, Trevor décide de se rendre sur place pour vérifier l'état des sondes installées là-bas 10 ans plus tôt, au moment où son frère y a disparu sans laisser de traces.
Accompagné de la jolie guide locale Hannah et de Sean, Trevor se retrouve bientôt plongé au fin fond de la croûte terrestre au beau milieu d'un univers qu'il croyait encore imaginaire. A 6 km sous terre et au milieu de créatures toutes plus dangereuses l'une que l'autre, le trio va connaître les pires difficultés pour retrouver le chemin de la surface et les surprises ne font bientôt que commencer...

Dans le rôle de Trevor, on retrouve un Brendan Fraser en très grande forme et toujours aussi galopin. Son personnage est d'ailleurs très proche de celui d'O'Connell dans La Momie et ses suites. La guide Hannah est incarnée par une jeune actrice islandaise du nom d'Anita Briem. Si sa filmographie est plutôt maigre, sa plastique est vraiment agréable à regarder et elle s'en sort relativement bien dans son rôle d'aventurière intrépide.
Le jeune Sean est quant à lui interprété par Josh Hutcherson déjà aperçu dans Le secret de Terabithia et Rex, chien pompier. Pour l'instant, ses rôles n'ont pas été très convaincants, il faudra attendre qu'il joue un rôle plus important pour voir ce qu'il vaut, les deux films précités n'étant pas spécialement de grandes oeuvres cinématographiques.

Remake d'une ancienne version, le film n'offre guère de nouveautés, mais le ton humoristique et débridé de Brendan Fraser lui donne une légèreté de bon aloi et le film se laisse agréablement visionner. Les effets spéciaux sont excellents et très bien intégrés, les couleurs sont magnifiques et le rendu de la définition est exceptionnel. En salle, le film a d'ailleurs été présenté en version 3D, à voir avec des lunettes adaptées.
Conçu avant tout comme un blockbuster américain, le film réunit comme il se doit les ingrédients de base de la catégorie: cascades, effets spéciaux, monstres sanguinaires, humour et jolies filles, même si la "girl" de service est seule cette fois.
Un très bon moment de détente à passer, sans se prendre la tête ni réfléchir au réalisme du scénario.

Le 25 février 2009 sort en salle Underworld 3, le soulèvement des Lycans.

Underworld sans Kate Beckinsale

Alors qu'elle jouait le rôle de Selene, une vampire tombée amoureuse d'un loup-garou et personnage central des deux premiers films, l'actrice Kate Beckinsale refusa de tourner dans un nouvel Underworld au moment où l'idée d'un troisième volet s'élaborait. La production dut se concentrer sur un contexte qui n'impliquait pas son personnage, mais qui se devait d'être tout aussi important du point de vue de l'histoire

Underworld 3 : le soulèvement des Lycans est, comme son nom l'indique, le troisième volet de la saga entamée en 2003. Mais cet épisode se déroule avant les deux premiers. Underworld nous introduisait dans ce nouvel univers fantastique, Underworld 2: evolution en était une vraie suite, mais ce troisième film revient aux origines de cette guerre entre les vampires et les loups-garous Synopsis: Au Moyen-Age, l'équilibre règne entre les Vampires dirigés d'une main de fer par Victor et leurs serviteurs les Lycans. Mais lorsque la fille de Victor s'éprend de Lucian, un Lycan, c'est le début d'une longue guerre sanglante qui continuera jusqu'à aujourd'hui.

Vivement la sortie DVD, même si je serai déçu ne pas y retrouver la jolie Kate
Dans le rôle titre, on retrouvera par contre Rhona Mitra découverte récemment dans Doomsday. Physiquement, le changement ne sera pas très marqué, mais le regard bleu vif de Kate Beckinsale, c'est quand même cake chose

Vu hier:

Mèche Blanche, les aventures du petit castor

Mèche Blanche est un jeune castor qui vit avec sa maman et sa soeur au milieu de ses amis Petit Lynx, Petit ours, Moufette et Raton Laveur. Son apprentissage de la vie se fait doucement au rythme du temps.
Le jour où Maman ours crée accidentellement une brèche dans le barrage qui ferme l'étang où se trouve la maison de la famille castor, Mèche Blanche est entraîné bien malgré lui par la rivière.
Arrivé finalement sain et sauf dans une petite crique, le jeune castor se perd en forêt alors qu'il est poursuivi par la horde de Loup-Noir.

Au cours de ses pérégrinations, il trouve refuge auprès de Vieux Castor Bougon. Avec lui, Mèche Blanche continue son apprentissage de la vie. Mais un jour, Loup-Noir et sa horde retrouve sa trace et les deux castors, après s'être débarrassés de leurs poursuivants décident de remonter le lit de la rivière pour trouver un endroit moins dangereux, d'autant que la horde des loups s'est trouvé un nouveau chef.

Pendant ce temps, Maman castor a fort à faire entre les attaques de la loutre et la surveillance intéressée du Grand-Duc, tous les deux convoitant la proie facile qu'est la jeune soeur castor.
Mèche Blanche arrivera-t-il à temps pour sauver sa soeur ? L'incendie qui ravage maintenant les rives de la rivière va-t-il détruire le barrage que Maman Castor tente par tous les moyens de sauver ?

Ce film est en fait un véritable documentaire sur la vie du castor dans son milieu naturel. Tourné comme une fiction et raconté par André Dussollier pour la version française, on prend rapidement un grand plaisir à découvrir les superbes images du Grand Nord canadien et les activités quotidiennes de tous ces animaux. Castors, ours, loups, grand-duc, élans, moufette, raton-laveur, lynx et porc-épic sont superbement filmés et de si près que l'on ne peut qu'applaudir le tour de force de l'équipe de tournage. La qualité de l'image est ahurissante de finesse et de luminosité, on croirait presque voir un BRD.
Les extérieurs ont été tournés dans le parc naturel Saint-Félicien au Québec et donnent vraiment envie d'y aller en safari photo.

A voir plus comme un documentaire qu'un film, je vous recommande vivement, pour autant que ces animaux et ce milieu vous intéresse.

Le premier est mon préféré. J'adore la découverte du monde des sorciers, quand Harry entre sur le chemin de traverse pour la première fois. Les suivants sont beaux mais moins magiques, je trouve. Par contre, j'ai toujours hâte de découvrir quels passages du livre vont être repris dans le film.

Tu n'as lu que la première page ?

Ah ça doit être ça que je ne comprenais rien