Critiques de films, cinéma, DVD...

Largo Winch

Nerio Winch, self-made man d'origine yougoslave, a bâti tout seul le plus grand consortium au monde détenu par un seul homme.
Lorsqu'il est assassiné, l'émoi est immense au sein du conseil d'administration car il régnait en maître absolu sur le groupe et ne laisse aucun héritier. Aucun ? Pas si sûr ! Le businessman avait tout prévu et adopté dans le plus grand secret un jeune yougoslave, Largo, qu'il a préparé pendant des années à sa succession.
Mais le jeune homme est un sauvage épris de liberté et il passe son temps à bourlinguer à travers la planète. Pour l'instant, il croupit au fond d'un cachot brésilien pour trafic de drogue.

Réussissant à s'évader, il se présente au conseil d'administration du groupe W. Devant la méfiance des actionnaires qui ne le connaissent ni d'Eve ni d'Adam et exigent des preuves de son identité, Largo leur explique que tout le groupe appartient en fait à une société établie au Liechtenstein et dont les parts se résument en tout et pour tout à 10 titres au porteur. Le possesseur de ces titres est d'office le propriétaire de tout, quelle que soit son identité. Et comme Largo est le seul à savoir où sont cachés les titres, il est donc le seul maître à bord.

Mais un groupe aussi énorme que le groupe W attise les convoîtises et il est bientôt la cible d'une OPA hostile de la part d'un marchand d'armes russe, Korski, qui veut se créer au travers du groupe une virginité toute neuve.
Pour Largo, contrer l'OPA est une priorité et avec l'aide de la vice-présidente du groupe, il s'apprête à lancer une contre OPA sur le groupe Korski. Pour financer cette action, Largo doit déposer en garantie les titres au porteur qu'il détient, titres qu'il lui faut au plus vite sortir de leur cachette.
Mais dans les coulisses de la finance, ces titres attirent bien des convoitises...

Film français adapté de la célèbre BD Largo Winch, ce premier opus installe le héros et se révèle relativement fidèle à l'histoire imaginée par Jean Van Hamme et Philippe Francq. Certains personnages importants sont malheureusement passés à la trappe, notamment l'acolyte habituel de Largo, le suisse Simon Ovronnaz et son pilote personnel Freddy Caplan a été transformé en garde du corps de Nério Winch. Enfin, Miss Pennywinckle a été très édulcorée et rajeunie. Par rapport à la BD, le film est un condensé reprenant certains éléments d'autres albums mais sans s'y conformer et les fanas de la série risquent d'avoir du mal à s'y retrouver.

Largo Winch est incarné par Tomer Sisley, acteur et comique d'origine berlinoise. Sa filmographie n'est guère étoffée et ce rôle est son premier vraiment important. Bien que physiquement assez différent du personnage dessiné, il colle plutôt bien au rôle et il a un charisme indéniable. Il a déjà tourné le second opus qui sortira bientôt en salle et j'attends avec impatience de voir comment il va passer du bourlingueur en guenilles du premier film au milliardaire en blue jeans pour le second. Pour la petite histoire, il a fait une voix dans le dessin animé Kung Fu Panda.

La vice-présidente du groupe W, Ann Ferguson, est interprétée par Kristin Scott Thomas vue récemment dans Deux soeurs pour un roi, Ne le dis à personne et surtout en épouse de Daniel Auteuil dans le désopilant La Doublure. Son personnage d'Ann Ferguson est froid et méthodique et elle a su donner à son visage les traits marquants nécessaires au rôle, jolie performance pour une femme au physique encore très avantageux malgré ses 49 ans.
Nerio Winch est campé par un acteur serbe du nom de Miki Manojlovic, inconnu ou presque en Europe occidentale.
Freddy Caplan est quant à lui incarné par Gilbert Melki, tout aussi inconnu au bataillon. Il a joué entre autres dans Angel A de Luc Besson et La vérité si je mens 1 et 2.

Léa/Naomi est interprétée par Mélanie Thierry qui a joué également dans Babylon AD, Quasimodo del Paris de Patrick Timsit et 15 août avec Richard Berry. Je qualifierai son rôle de James Bond girl, sexy et garce à la fois. Elle ne se débrouille pas mal mais son rôle est plutôt sommaire et peu intéressant.

Visionné en Blu-Ray, l'image est exceptionnelle et la bande-son décoiffe pas mal en DTS haut-débit 7.1. Dommage que mon ampli ne décode pas le DTS True HD et qu'il manque deux enceintes

Un regret: les flashbacks nécessaires à l'histoire sont placés un peu n'importe comment et pour ceux qui ne connaissent pas du tout la BD, le film est difficile à suivre. Certaines scènes coupées auraient dû à mon sens être laissées dans le film pour expliquer ça et là quelques détails, mais le réalisateur a sabré pour garder un rythme continu au film et limiter les moments humoristiques. Dommage, car la BD, même si elle se concentre sur l'action, laisse tout de même une place certaine à l'humour.

Au final, je craignais le résultat d'une adaptation à l'écran, mais je n'ai pas été déçu, c'est un bon film d'action au scénario complexe et les multiples facettes du héros permettent un scénario un peu plus sophistiqué que pour les films d'action traditionnels. Vivement le second film

Je n'ai pas encore vu le film, mais Tomer Sisley en Largo Winch, j'ai beaucoup de mal... J'ai trop l'image du héros de la BD pour pouvoir la coller sur cet acteur...

Pourtant, je trouve qu'il passe bien, pas tant au niveau physique, mais il s'est bien approprié le personnage.
Par contre, je trouve l'acteur qui interprète le majordome so british de Largo pas très crédible, sa coiffure de cheveux bouclés en bataille n'arrangeant pas les choses...

J'avais lu une version "roman" (si, si, elle existe !) et deux ou trois bds uniquement, donc je n'ai pas une idée trop figée de son physique mais au vu de mes lectures, je me suis bien sûr fait une idée du personnage et il faut que l'acteur ait en effet de la prestance pour incarner dignement Largo.
Il me semble d'ailleurs qu'il y a eu une série télé "largo winch" ou me tromperai-je ???

Oui on sait que la version roman existe, Van Hamme n'a plus de secret pour nous
Et je crois qu'effectivement, il y a aussi un feuilleton mais nous ne l'avons jamais vu...

Oui, un feuilleton italien... sans grand intérêt...

Le feuilleton est nullissime, j'en ai vu 15 minutes, c'était à pleurer

Sinon Zep, c'est souvent le problème avec les personnages de BD adaptés au ciné, on a du mal à retrouver le visage du héros.
J'ai eu du mal avec Michel Vaillant, Astérix et c'est mieux passé avec Largo.
Dans Michel Vaillant, c'est l'acteur qui joue Steve Warson qui ne passe pas

Gothika

Miranda Grey est médecin dans un pénitencier psychiatrique pour femmes et l'épouse du directeur de l'établissement.
Un soir où elle quitte son travail dans la nuit, elle a un accident sur la route, causé par l'apparition devant elle d'une jeune fille blessée. Lorsqu'elle se porte à son secours pour l'aider, la jeune fille prend feu.
La jeune femme tombe alors en syncope et se réveille plus tard dans une cellule d'isolement de l'établissement où elle travaille.
Ne comprenant rien à ce qui lui arrive, elle apprend qu'elle aurait assassiné son mari trois jours auparavant et que toutes les preuves sont accablantes. Pour Miranda, le monde s'écroule autour d'elle. Personne ne la croit innocente et le médecin qui s'occupe d'elle, un de ses anciens collaborateurs, la bourre de médicament.
Pour Miranda, la descente aux enfers commence et elle se retrouve du jour au lendemain dans la peau des malades qu'elle soignait encore quelques jours plus tôt.
Persuadée de son innoncence, Miranda va devoir se battre et découvrir la vérité sous peine de finir au fond d'un cachot mâtelassé...

Thriller très sombre et pour le moins compliqué, Gothika met en opposition les théories très scientifiques des psychologues face aux hallucinations et visions des malades et nous fait voyager d'un côté à l'autre sans trop nous laisser distinguer le vrai du faux. A chaque instant, ce que nous avons appris peut se révéler inventé de toutes pièces et l'impossible devenir réalité.

Miranda Grey est interprétée par Halle Berry que j'ai déjà vu mieux inspirée. Elle s'en tire correctement mais on a un peu de mal à croire à son personnage. Dans le rôle de sa patiente, on trouve par contre une étonnante Penelope Cruz blafarde et mal fagotée qui voyage du désespoir à la violence, de la résignation à la révolte.
Pete, le médecin qui soigne Miranda est interprété par Robert Downey Jr (Iron Man), lui aussi assez terne et peu inspiré. Doug Grey, la victime du meurtre, est incarné par Charles S. Dutton que l'on a pu apercevoir dans la série Dr House où il incarnait le père de Foreman. Acteur méconnu, il a participé à Alien 3, Black Dog avec Patrick Swaize et essentiellement des séries TV. Il sera au casting de la version 2009 de Fame.

Bernard Hill joue également un second rôle peu important, à peine reconnaissable par rapport à son personnage du Roi Theoden dans Le Seigneur des Anneaux.

La musique finale du film est composée et interprétée par le groupe Limp Bizkit, un assez joli morceau intitulé Behind blue eyes.
Pour le reste, c'est une histoire complexe et un peu trop tarabustée à mon goût, la réalisation est assez plate et laisse un goût d'inachevé.
A voir une fois sans plus.

Babylon A.D.

Toorop est un mercenaire qui a participé à des conflits armés un peu partout dans le monde, offrant ses services de mercenaire au plus offrant. Interdit d'accès au territoire américain pour cause de terrorisme, il vivote dans les pays de l'est en rêvant d'un jour faire un gros coup et regagner la propriété de ses parents pour y mener enfin une vie paisible.
Lorsque Gorsky lui propose un passeport et une nouvelle identité pour entrer aux USA, il ne peut qu'accepter la mission proposée. Il s'agira pour lui de convoyer une jeune femme jusqu'à New-York et de la protéger durant tout le trajet.
La demoiselle, qui se prénomme Aurora, habite actuellement dans un couvent et sera accompagnée de Soeur Rebecca, une maîtresse femme qui a vécu une vie mouvementée avant de passer en religion.
Rapidement, une équipe armée prend le trio en chasse et Toorop doit rivaliser de violence et changer souvent de moyen de transport pour échapper à leurs poursuivants...

Film d'action écrit et réalisé par Matthieu Kassowitz, la bande-annonce était alléchante et le casting prometteur. Hélas, trois fois hélas, cela tourne rapidement court avec simplement quelques scènes de combat qui n'ont guère de sens et un fil conducteur très ténu. On n'apprend quasi rien des personnages et ils sont tous plus caricaturaux l'un que l'autre, le pompon revenant à Charlotte Rampling (Max mon amour) et Gérard Depardieu, aussi crédibles en grande prêtresse et en mafieux que moi en incarnation du Dalaï-Lama.
Lambert Wilson (Jet Set) joue un petit rôle plutôt anodin sans avoir le temps d'en rajouter une couche dans la nullité. Michelle Yeoh n'est guère plus reluisante dans le rôle de Soeur Rebecca. Ca sent le rôle gagne-pain du plus profond de son personnage.

Vin Diesel incarne une sombre brute qui essaie de se montrer gentil sans jamais réussir à nous y faire croire une seconde et Mélanie Thierry (vue récemment dans Largo Winch) fait figure de potiche à 10 balles.
Après avoir adoré XXX et The Fast & the furious, Baby Sittor et surtout la saga des Chroniques de Riddick, Vin Diesel m'a énormément déçu cette fois.
J'espère qu'il sera un peu plus en forme pour Fast & Furious 4 qui vient de sortir et XXX3, le retour de Xander Cage prévu prochainement. Pour la petite histoire, Vin Diesel avait prêté sa voix au Géant de Fer avant de devenir une star avec Pitch Black et son rôle de Richard Riddick.

Les effets spéciaux sont médiocres dans leur réalisation et rien ne vient jamais donner un peu d'intérêt au film dont le scénario tient sur un confetti.

Bref, à voir et oublier, je dirais même à éviter tant c'est nul.

La Momie: la tombe de l'Empereur Dragon

Alors qu'il avait fait appel à elle pour obtenir l'immortalité, le cruel Empereur Dragon a trahi Zi Yuan en exécutant celui qu'elle aimait. Pour se venger de lui, la magicienne l'a condamné à reposer dans les profondeurs de la terre avec son armée entière sous forme de statues de glaise. Depuis 2000 ans, la magicienne et sa fille garde son tombeau car le retour de l'Empereur serait une catastrophe pour l'humanité.

Alex O'Connell, fils de Ric et Evelyn, devenu archéologue comme sa mère, met au jour la tombe de l'empereur et bientôt, l'ambitieux général Yang réveille la momie pour se mettre à son service.
Aidé par Lin, la fille de Zi Yuan, et de ses parents, Alex se lance à la poursuite de l'Empereur avant que ce dernier ne réussisse à récupérer toute sa puissance. Ric, Evy et bien sûr l'oncle Jonathan reprennent du service, très habitués qu'ils sont à remettre les momies dans leur tombe.

Troisième volet des aventures de Ric et Evy O'Connell, il est temps que la série s'arrête. Après l'immense succès et la qualité des deux premiers épisodes, ce troisième opus tombe un peu à plat en apportant pas grand chose de nouveau. Grosse déception au casting: Rachel Weisz a été remplacée par Maria Bello dans le rôle d'Evy. Peu connue, elle a joué dans Coyote Girls et World Trade Center et interprété le personnage de Mrs Smith, repris plus tard par Angelina Jolie, dans la série TV Mr et Mrs Smith. Adieu le charisme délirant et la naïvité de Rachel Weisz. Son rôle est plat et sans grand intérêt. La sorcière Zi Yuan est incarnée par Michelle Yeoh, rôle relativement anodin et elle n'y a pas mis grand chose d'intéressant.
Brendan Fraser, dans le rôle d'O'Connell est pareil à lui-même, mais on sent la lassitude du rôle et l'envie n'y est plus vraiment. John Hannah campe le même Jonathan que dans les opus précédents, toujours aussi délirant, mais la part qui lui est réservée a été drastiquement réduite.
Alex O'Connell, le fiston qui a bien grandi par rapport au Retour de la Momie, est campé par Luke Ford. C'est son premier grand rôle au cinéma, le second de sa courte carrière et qui, à mon avis, le restera. Il incarne sans saveur ni charisme un personnage qui n'a plus du tout la facétie du gamin du second opus.
La momie, l'Empereur dragon est interprété par Jet Li et le personnage se résume à pas grand chose. Peu de dialogues, peu d'expression et aucun enthousiasme. Il donne franchement l'impression de se demander ce qu'il est venu faire là.

Les effets spéciaux sont assez bons, surtout le char royal et les chevaux quand l'attelage parcourt Shanghaï poursuivi par Ric et Evy. L'empereur par contre fait très amateur et le tout donne une impression de réalisation à la va-vite. J'ai bien aimé aussi le réalisme du groupe de yétis, plus sveltes et souples que les représentations habituelles de l'abominable homme des neige.

Bref, on passe un bon moment de détente, mais on reste très loin de la folie des deux autres films.

Top Gun

Pete "Maverick" Mitchell est pilote de l'aéronavale et vole sur F-14 Tomcat. Avec son équipier Goose, ils forment une paire de joyeux drilles dont les facéties n'ont pas franchement accéléré l'avancement en grade.
Lorsque Couguar, le meilleur pilote du porte-avion, disjoncte après un combat contre des Mig-28, Maverick et Goose se retrouvent premiers placés pour aller suivre la formation avancée de combat rapproché à la célèbre Fighting Weapon School basée à Miramar en Californie. Cette école forme depuis des années la crème des pilotes de combat et tout le monde l'appelle respectueusement Top Gun.
Là-bas, pas de place pour les seconds, il faut être le meilleur des meilleurs et la concurrence est rude.
Confronté à d'autres équipages tout aussi talentueux, Maverick se distingue rapidement comme un chien-fou, prenant des risques insensés et exécutant des acrobaties inédites.
Le caractère imprévisible du jeune pilote n'est pas franchement du goût de tous, qu'ils soient instructeurs ou élèves.
Parmi les instructeurs se trouve une civile plutôt bien de sa personne, Charlene Blackwood surnommée Charlie. A la recherche d'informations concernant le nouveau Mig-28 de l'armée de l'air soviétique, Charlie fait du gringue à Maverick, seul pilote américain ayant affronté cet avion en combat aérien. Pour le pilote, la jolie blonde est surtout une cible très attractive et les relations entre les deux vont bien vite évoluer...

Sorti en salle en 1986, Top Gun a rencontré un succès colossal pour un simple film d'aventures. Les réalisateurs ont bénéficié de la totale collaboration de l'US Navy pour faire de ce film une formidable publicité pour le métier de pilote. Le pari a réussi au-delà de toute espérance et nombre de jeunes se sont engagés pour devenir des "Maverick".
Pour ma part, j'ai vu ce film 4 ou 5 fois en salle et j'en suis actuellement au moins à 15 visions. Comme je viens de le racheter en BRD, je ne pouvais que le revoir encore rapidement.


Au casting, Maverick est incarné par le jeune Tom Cruise, encore quasi inconnu du grand public. Top Gun va le propulser au rang de star et il enchaînera ainsi quantité de films plus ou moins célèbres et dont certains seront récompensés: La Couleur de l'argent aux côtés de Paul Newman, Rain Man avec Dustin Hoffman, Cocktail avec Bryan Brown, les trois opus de Mission: impossible, le sulfureux (et nullissime ) Eyes Wide Shut avec Nicole Kidman, Le Dernier Samouraï...
Généralement cantonné à des films d'action et d'aventures, Tom Cruise est resté jusqu'à présent une valeur sûre du cinéma hollywoodien. Il est actuellement à l'affiche avec Walkyrie et rempilera pour un 4ème épisode de Mission: Impossible en 2010.

Charlie est interprétée par Kelly McGillis qui en était à ses débuts au cinéma et que l'on reverra un peu plus tard aux côtés de Jodie Foster dans Les Accusés. Sa carrière s'est arrêtée en 2001 après une longue série d'échecs.
Anthony Edwards interprète Goose, le co-équipier de Tom Cruise. Sa carrière se résume essentiellement à un rôle de docteur dans la série Urgences. Son épouse est jouée par la jeune et pétillante Meg Ryan qui se fera vraiment connaître plus tard par sa fameuse simulation d'orgasme en plein restaurant dans le film Quand Harry rencontre Sally avec Billy Crystal. Elle jouera dans quelques comédies, notamment aux côtés de Dennis Quaid dans l'Aventure intérieure, Quaid qui deviendra son mari, Nuits Blanches à Seattle ou Vous avez un message dans lequel elle donne la réplique à Tom Hanks.

Viper, le Commandant de l'école, est campé par Tom Skerritt que l'on avait découvert dans la série M.A.S.H. et dans Alien, le 8ème passager. On le reverra ça et là dans de petits rôles comme dans Dead Zone aux côtés de Christopher Walken, La Relève avec Clint Eastwood ou Contact avec Jodie Foster.
Jester, le chef instructeur, est joué par Michaël Ironside. Acteur généralement habitué à des seconds rôles de méchants comme dans Total Recall avec Schwarzie ou à peine plus sympathique dans la série V, les visiteurs, il interprète ici un instructeur froid et distant mais pas totalement antipathique. On le verra également dans Highlander, le retour avec Christophe Lambert, Sauvez Willy, En pleine tempête avec Georges Clooney et très bientôt dans Terminator Renaissance.

Le dernier rôle important est celui de Tom "Iceman" Kazansky, l'un des premiers vrai rôles de Val Kilmer. On le reverra rapidement à l'affiche de quelques bons succès comme son interprétation de Jim Morrison dans Les Doors, Doc Holliday dans Tomstone, Bruce Wayne dans Batman Forever, Simon Templar pour Le Saint ou en adjoint de Denzel Washington dans Déjà Vù. Il interprète actuellement le personnage de la Mangouste dans la série XIII, tirée de la BD éponyme.
C'est son fameux personnage d'Iceman qui a donné bien plus tard son surnom à Kimi Raikkonen.

En plus des acteurs, le film présente un acteur de poids au charisme énorme et à la personnalité extrême: le Grumman F14 Tomcat.
Entré au service de l'US Navy en décembre 1973, cet intercepteur à géométrie variable (les ailes peuvent bouger horizontalement pour changer sa portance) était encore l'un des meilleurs avions de combat au monde lorsqu'il a été retiré du service actif en 2006. Ce magnifique avion donne énormément de force au film, déjà avec la scène d'ouverture qui montre toute l'activité autour des avions en train de décoller du porte-avion. Les scènes de combat aérien sont superbement filmées, grâce au soutien inconditionnel de la Navy et rien que la scène finale de combat entre les deux F14 et les six Mig 28 est tout simplement dantesque.
Mon seul regret en tant que spécialiste: les incohérences et erreurs diverses qui émaillent systématiquement ce genre de film: Maverick qui décolle avec le F14 n°114 et se pose ensuite avec le 204 après avoir combattu dans le 107 , le vol dorsal censé se dérouler à moins d'un mètre du canopy du Mig sans même se demander ce que le pilote a fait avec sa dérive et surtout, incongruité énorme: faire passer un Northrop F5 à peine camouflé pour un Mig. Le Mig 28 n'a jamais existé et le film était censé représenter le Mig 29 qui ne lui ressemble en rien, comme à aucun Mig d'ailleurs. Mais évidemment, ce genre de détail paraît complètement fou à un vrai connaisseur en aviation là où le spectateur lambda n'y verra que du feu.

Le scénario est assez simple, mais la recette fonctionne très bien. Les personnages sont un peu caricaturaux mais tout est traité avec suffisamment de légèreté que pour passer un bon moment. Le moment le plus dramatique du film est toutefois brillamment interprété par Tom Cruise et Meg Ryan et la scène la plus intense est finalement très poignante, notamment par le jeu de Meg.
Dernier point: la musique. C'est l'un des très rares films dont plusieurs chansons soient devenues au moins aussi célèbres que l'histoire. Qui n'a jamais flirté un soir en boîte sur Take my breath away de Berlin et déconné sur Danger Zone de Kenny Loggins ou sur quelques morceaux signés Otis Redding, Harold Faltermayer ou Jerry Lee Lewis ? Bien sûr, je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître

Vous l'aurez compris, ce film est véritablement culte pour moi et, bien que possédant déjà le DVD, je n'ai pas pu résister à l'acquérir en BRD. La qualité exceptionnelle de l'image et la bande-son haut-débit donnent une telle puissance au film que mes fenêtres et voisins s'en rappellent encore après une semaine

Chevalier

William Tatcher est fils de couvreur et écuyer d'un chevalier désargenté qui participe à des joutes dans toute la France. Lorsque son maître meurt en plein tournoi, William décide avec ses amis Wat et Roland d'endosser l'armure du chevalier pour terminer le tournoi et empocher le premier prix.
Après la réussite du stratagème, les trois amis décident de recommencer et William apprend la joute à cheval. Pour arriver à participer aux tournois, il faut des lettres de noblesse, chose dont William ne dispose évidemment pas. C'est un écrivain errant, Geoffrey Chaucer, qui rejoint le petit groupe et qui va s'occuper de confectionner de fausses lettres pour permettre l'inscription à la joute.

Au fur et à mesure des tournois où il se fait remarquer par sa hardiesse et son courage, William, devenu Ulrich Von Lichtenstein, prend de l'assurance et gagne la célébrité et la reconnaissance du peuple. La jolie Jocelyn, fille de Seigneur, succombe ainsi au charme juvénile et naïf de Sir Ulrich, mais le Comte Adhémar, seigneur d'Anjou et redoutable jouteur, qui a des vues sur elle, ne l'entend pas de cette oreille. Et comme Sir Ulrich est devenu un redoutable adversaire pour lui, il va employer tous les moyens pour battre le jeune chevalier lors des championnats du monde qui se déroulent en Angleterre...

Pur film d'aventures chevaleresques, Chevalier joue sur l'anachronisme en prenant des morceaux de rock comme musique. Ainsi, le film débute sur une scène de joute annoncée par We will rock you du groupe Queen. Voir ainsi des paysans et des seigneurs du 14ème siècle se trémousser sur du rock est assez sympa sans pour autant tomber dans le grand guignol. Petit clin d'oeil publicitaire au passage avec l'armure de Sir Ulrich estampillée du logo de Nike
Les scènes de joutes, principales images du film, sont excellentes et très bien réalisées, donnant la part belle au combat à cheval. Le film a été essentiellement tourné en Tchéquie, mais l'une des scènes a toutefois été réalisée près de Paris, à Lagny-sur-Marne.

Heath Ledger interprète avec brio un jeune serf qui décide de changer son destin en empoignant la vie à bras-le-corps. Beaucoup d'enthousiasme, de fraîcheur et de charisme dans son jeu, et son personnage attire immédiatement la sympathie et l'adhésion du public.
En armure et en arme, Heath Ledger est tout à fait crédible et ses mouvements sont réalistes, engoncé qu'il est dans une armure lourde et rigide. C'est à mon sens l'un des rôles les plus intéressants que le jeune homme ait campé et il aurait probablement pu réaliser d'autres performances du même acabit s'il n'était pas décédé si jeune. L'un de ses meilleurs rôles aura également été celui du fils de Mel Gibson dans The Patriot et il sera prochainement à l'affiche, à titre posthume, de L'imaginarium du docteur Parnassus et de Candy.

A ses côtés, Paul Bettany campe Geoffrey Chaucer, tout à fait délirant dans son rôle de bavard invétéré, son verbe acide et tumultueux est magnifiquement empreint de lyrisme et de verve, sachant osciller entre la poésie à destination des femmes et la morgue acide et moqueuse réservée aux hommes. Paul Bettany avait incarné un prêtre complètement halluciné dans Da Vinci Code, un second rôle dans Master & Commander aux côtés de Russel Crowe et campe actuellement au cinéma le personnage de Lord Melbourne dans Les Jeunes années d'une reine avec Emily Blunt dans le rôle titre.

La jolie Jocelyn est incarnée par la jeune actrice d'origine hawaïenne Shannyn Sossamon que l'on retrouvera juste après dans la comédie romantique 40 jours, 40 nuits ainsi que dans The Holiday. Chevalier a été son tout premier film.
Wat est incarné par Alan Tudyk, acteur assez peu connu, mais qui a pourtant incarné Sonny dans le film I, Robot avec Will Smith et participé à Serenity, 3h10 pour Yuma et actuellement, la nouvelle série V.
Rufus Sewell interprète le Comte Adhémar avec toute la morgue et le mépris nécessaire. Son visage taillé à la serpe et son regard hautain suscitent aussitôt l'antipathie. Ce sera un plaisir que de le voir mordre la poussière à la fin du film. Habitués des seconds rôles, il a été au casting de La légende de Zorro, The Holiday (tiens tiens !), l'illusionniste ou plus récemment, Vinyan aux côtés d'Emmanuelle Béart.
Dernier second rôle important, Sir Colville, en fait le Prince Edward, est incarné par un visage qui devrait vous rappeler quelqu'un: c'est lui qui a interprété Marc Antoine dans la série TV Rome. James Purefoy, c'est son nom, a également participé à Resident Evil.

Visionné en BRD, Chevalier est un pur film d'aventures qui vous fera passer un bon moment un peu rock'n roll avec de superbes images de combats en extérieurs, une bande-son sympathique et des personnages accrocheurs. Dommage que mon vieil ampli home-cinéma ne décode pas le format PCM 5.1 non-compressé, j'ai dû me contenter du 5.1 haut-débit.

Note pour la modote: penser à offrir à l'Admin un Ampli HC Denon AVC-1A décodant brillamment tous les formats sons actuellement connus.

Jean-Fi a écrit:Note pour la modote: penser à offrir à l'Admin un Ampli HC Denon AVC-1A décodant brillamment tous les formats sons actuellement connus.

C'est c'la oui...

A vif

Erica Bain est passionnée par New-York et anime une émission radio basée sur l'histoire et la vie des rues de Big Apple.
Un soir, alors qu'elle se promène avec son futur mari David et son chien, le couple est violemment agressé. David est tué et Erica plonge dans un coma de 3 semaines avant d'émerger péniblement, profondément meurtrie.
Pendant des mois, la jeune femme reste prostrée et incapable de reprendre une vie normale, terrorisée qu'elle est par cette ville qu'elle aimait tant.
Pour se reprendre en main, elle s'achète une arme et ce qui devait arriver arriva: témoin inopiné d'un meurtre dans une petite boutique, elle tue un homme en état de légitime défense et s'enfuit sans laisser de traces.
Un autre jour où elle est à nouveau témoin d'une agression et alors qu'elle est également prise à partie par deux jeunes délinquants, elle les abat à bout portant.
La Police est maintenant sur les traces d'un mystérieux justicier qui règle le compte à des truands. Les témoignages manquent et l'inspecteur Sean Mercer n'avance pas dans son enquête. Alors qu'il fait la connaissance d'Erica et se lie d'amitié avec elle, il commence à avoir des doutes sur les activités nocturnes de la jeune femme et commence à enquêter sur elle. Bientôt, les doutes se transforment en soupçons...

Drame individuel, A vif est à la fois un thriller policier et un drame psychologique autour de la victime. Comment une jeune femme sans défense peut-elle se reconstruire une vie sans arriver à faire le deuil de celui qu'elle aimait ? Comment oublier quand les assassins courent toujours ? Comment accepter de voir des délinquants agresser des innocents sans rien faire ? La Justice inefficace peut-elle être suppléée par la vengeance ? Basé sur le même principe que la série des Justicier qui a fait la gloire de Charles Bronson, A Vif en est pourtant très éloigné. Là où Bronson devenait un véritable tueur glacial à la quête de truands à éliminer, Jodie Foster ne tue que lorsque les circonstances se présentent. A aucun moment, elle ne va chercher à provoquer ses cibles, excepté quand elle aura enfin l'occasion de retrouver ses agresseurs, responsables de la mort de celui qu'elle aimait.

Jodie Foster interprète avec brio cette jeune femme ordinaire au destin à priori ordinaire mais qu'un drame transforme en féroce vengeresse. Comme toujours, Jodie Foster arrive à incarner de façon incroyable les changements de personnalité et son visage peut être aussi doux que celui d'une femme amoureuse et l'instant d'après aussi dur que celui d'un soldat de métier.
Au fil de l'histoire, son visage va profondément évoluer de la délicatesse à la peur et au chagrin pour ensuite exprimer la colère, la force et la rancoeur. Peu d'actrices sont capables comme elle d'arriver à un tel niveau d'interprétation et elle confirme encore une fois, à mon sens, qu'elle est l'un des plus grandes actrices au monde.
Terrence Howard incarne l'inspecteur Mercer de façon plutôt convaincante. Au début rempli de certitudes et de convictions très nobles, il va évoluer au fil de l'histoire et son personnage devient de plus en plus attachant et réaliste. Pas très connu, Terrence Howard a été au casting de quelques films de seconde zone comme Biker Boyz, Big Mama ou encore Réussir ou mourir. Vu récemment dans le rôle du colonel, pote avec Robert Doweny Jr dans Iron Man, il sera prochainement à l'affiche de Factor X réalisé par Ridley Scott.

J'ai trouvé ce film particulièrement convaincant, mais comme souvent avec des films forts de ce type, il ne demandera pas de seconde vision. On a vu, on a apprécié et applaudi la performance de Jodie Foster et point barre.

The Spirit

Denny Colt était un flic qui a été abattu dans l'exercice de ses fonctions. Mystérieusement ressuscité, il est devenu le héros nocturne de Central City et il passe ses nuits à combattre les criminels sous le nom de Spirit. Toutes les femmes tentent de le séduire, mais son seul amour est sa ville qu'il veut protéger à tout prix contre Octopuss, autre immortel qui ne rêve que de la détruire.
Entre les deux hommes, le combat est perpétuel, chacun étant incapable de tuer l'autre.
Ellen Dolan, médecin et fille du commissaire Dolan, passe ses nuits de garde à attendre que The Spirit arrive aux urgences à l'état de cadavre, le soigner et attendre qu'il ressuscite. Amoureuse du héros, elle désespère de le voir papillonner d'une femme à l'autre et au grand dam de son père qui ne voit en Spirit qu'un fou irresponsable.

Personnage tiré d'un comic américain, Spirit est un héros un peu fantasque qui aurait pu donner une adaptation cinématographique intéressante, mais hélas, trois fois hélas, le film est une grosse daube. Le héros est ridicule la plupart du temps et le méchant, Octopuss, est caricatural au-delà de toutes les limites de la bienséance. Incarné par Samuel L.Jackson, je me suis demandé ce que l'acteur était venu foutre dans cette pantalonnade du plus mauvais goût.
Gabriel Macht interprète un héros idiot, niais et ringard sans aucun intérêt. Cet acteur a participé à quelques films policiers de seconde zone et je n'ai aucun souvenir des personnages qu'il a incarnés, notamment dans Bad Company, La Recrue et En territoire ennemi. C'est dire si l'acteur m'a impressionné.

Dans les seconds rôles, on retrouve Scarlett Johansson pour incarner la potiche de service. Son rôle est carrément le plus idiot du film. Ce n'est pas pour ce genre de navet qu'elle aura un jour un prix d'interprétation. On est très loin de The Island et Deux soeurs pour un roi.
Le second rôle féminin important, Sand Saref, est joué par Eva Mendès. Elle se contente de faire la bombe sexuelle latino en exhibant sa poitrine généreuse et son postérieur rebondi. Pas plus d'intérêt que ses rôles habituels, j'ai même été surpris de la voir dans le casting de Ghost Rider. Je n'ai aucun souvenir de l'y avoir vue. C'est à peine si je l'ai repérée dans Two Fast two furious et Hors Limites. Encore une femme que l'on case dans un film pour faire joli.
Sarah Paulson incarne le dernier personnage féminin, Ellen Dolan, le seul qui soit un minimum travaillé. Actrice de séries télévisées, je n'ai trouvé aucun film vraiment connu dans sa filmographie. Elle a joué dans un épisode de Desperate Housewives.
Bref, le casting est pauvre, très pauvre, et aucun des acteurs ou actrices ne sort quoi que ce soit de réellement intéressant de son rôle.

Le film présente une image très particulière, comme Sin City, avec seulement quelques touches de couleur qui servent à marquer ça et là l'un ou l'autre détail pas forcément utile. C'est sombre et limite sépia. Je n'aime pas beaucoup ce genre d'images. Seul le film 300 en jouait parfaitement en mettant juste l'accent sur la couleur de l'hémoglobine.

Bref, je me suis endormi plusieurs fois pendant quelques courtes minutes, sans perdre le peu de fil conducteur de l'histoire et la modote a ronflé tout ce qu'elle a pu.
Navet, daube, spectacle pitoyable, ringard et clownesque, je peine à trouver le qualificatif le plus judicieux pour qualifier ce ratage.

A fuir.

Titanic

1996. Brock Lovett et son équipe fouillent l'épave du Titanic dans les fonds de l'Atlantique Nord, à l'aide des technologies les plus modernes. Un robot sous-marin leur permet de déambuler virtuellement dans les cabines du grand paquebot, découvrant les vestiges des luxueuses suites de la première classe, et les mains articulées de l'engin leur permettent de remonter divers objets, témoins du naufrage.
Mais ce que Brock espère découvrir, c'est le "Coeur de l'Océan", un splendide bijou à la valeur inestimable. Il parvient à remonter le coffre-fort où devait se trouver le bijou, mais n'y trouve que divers papiers attaqués par leur séjour au fond de l'océan. Après traitement, une grande feuille lui révèle cependant le dessin d'une jeune fille dénudée, portant au cou le fameux bijou tant convoité.
Les recherches de Brock font les titres des journaux, et c'est ainsi qu'il est contacté par une très vieille dame, Rose Calvert, qui lui affirme être la jeune fille du dessin. Brock la convie sur le champ à le rejoindre sur son bateau, où Rose va se confronter à ses souvenirs, et raconter son histoire...

1912. Southampton. Le Titanic, le plus grand et le plus moderne paquebot du monde, réputé insubmersible, appareille pour son premier voyage vers l'Amérique. De luxueuses cabines, et des salons somptueux y sont réservés aux passagers de première classe. Parmi eux, Rose DeWitt Butaker est une jeune fille promise au richissime Cal Hockley, et voyage avec sa mère Ruth et son fiancé, pour aller se marier en Amérique.
Mais le Titanic embarque également de nombreux passagers de troisième classe, partis tenter leur chance de l'autre côté de l'Atlantique. Parmi eux, le jeune Jack Dawson et son ami Fabrizio, qui ont gagné leurs places grâce à une main chanceuse au poker.
Ce sont deux mondes bien différents qui vivent là dans l'espace clos du grand paquebot, deux mondes qui semblent ne rien pouvoir avoir en commun.

Pourtant, contre toute attente, Jack et Rose vont se rencontrer, lorsque Jack arrive à empêcher le suicide de la jeune fille, désespérée par le carcan trop rigide que lui impose la bonne société. Les deux jeunes gens vont même se revoir, et tomber amoureux l'un de l'autre. Jack ayant un talent certain en dessin, accédera à la demande de son amie de la dessiner nue, portant juste le trop lourd bijou précieux que vient de lui offrir son fiancé, homme froid et cupide, qui ne voit en sa future femme qu'un nom illustre à accoler au sien, et une jolie chose à exhiber.

Mais le Titanic approche d'une zone d'icebergs...


Le film de James Cameron a fait un véritable tabac à sa sortie, et a été un des plus grands succès du cinéma, remportant de multiples oscars. Le Titanic est un héros à part entière du film, tant la reconstruction du grand paquebot est impressionnante, et les effets spéciaux époustouflants. On se prend à rêver de pouvoir déambuler dans ces magnifiques salons aux lustres gigantesques, à s'accrocher comme Rose et Jack à la rambarde avant pour admirer la puissance de l'Océan, à se perdre dans la puissante salle des machines.
James Cameron s'est servi d'images réelles de l'épave du Titanic pour les scènes du début de film. Le tournage a nécessité la reconstruction grandeur nature du paquebot, et les décors sont minutieusement reconstitués. Le naufrage du Titanic a été reconstitué dans les moindres détails, et voir ce géant d'acier se briser en sombrant est impressionnant.
Ces prouesses techniques sont vraiment la grande force du film, car l'histoire elle-même est assez simple : c'est l'éternelle attirance entre deux jeunes gens que tout oppose. Mais le naufrage va tout bousculer, et permettra de montrer toutes les facettes des personnages.
Au total, un superbe film de plus de 3 heures...

Au casting, on retrouve dans les rôles principaux Léonardo DiCaprio et Kate Winslet. Après quelques petits rôles et un succès dans Roméo + Juliette, DiCaprio campe ici Jack Dawson, un jeune homme fougueux et prêt à saisir toutes les chances que lui offre la vie. Ce rôle plein de fraîcheur et romantique sera à l'origine d'une véritable "DiCaprio mania", et l'acteur enchaînera de nombreux films, dont L'homme au masque de fer, La plage, Arrête-moi si tu peux, Aviator, ... autant de succès.
Le rôle de Rose est tenu par Kate Winslet, qui incarne bien cette jeune fille de la haute société, qui se rebelle contre les carcans de la bonne éducation, et fait finalement preuve d'une réelle force de caractère. Titanic est le seul blockbuster de sa filmographie, l'actrice choisissant apparemment plutôt des productions plus modestes, ou plus intimistes comme The Holiday.

Le fiancé de Rose, Cal Hockley, est joué par Billy Zane, qui rend bien ce personnage plutôt détestable, son visage exprimant à la perfection la dureté et la cupidité du personnage. Peu de films connus à son actif, mais son faciès inquiétant apparait déjà dans Calme blanc, puisque c'est lui qui incarnait le passager psychopathe recueilli par le couple Sam Neill-Nicole Kidman.
Le capitaine du Titanic, Edward J. Smith, est joué par Bernard Hill, qu'on retrouvera plus tard en roi Théoden dans Le Seigneur des Anneaux.
Dans le rôle de Molly Brown, une passagère de la première classe au franc parler qui se prend d'amitié pour le couple Jack-Rose, on retrouve Kathy Bates, dont les formes généreuses conviennent bien à cette nouvelle riche un peu vulgaire. Spécialiste des seconds rôles, on la voit notamment dans Le tour du monde en 80 jours, A la croisée des mondes : la boussole d'or, et Le jour où la terre s'arrêta.
Le propriétaire du Titanic est campé par Jonathan Hyde qui avait fait un petit rôle dans La Momie et interprété le maire de Dinotopia dans la série TV où il donnait la réplique à Michaël Brandon.

Enfin, dans les rôles principaux, Brock Lovett est incarné par l'increvable Bill Paxton, un acteur qu'on a toujours du mal à reconnaître, mais qu'on retrouve dans un nombre impressionnant de génériques. Parmi ses principales apparitions, on peut mentionner les films Commando, Aliens le retour, Predator 2, Appolo 13 ou Twister. Pour la petite histoire, La collaboration entre l'acteur et le réalisateur James Cameron, qui ont travaillé ensemble sur plusieurs films, date de Terminator, où Bill Paxton joue, le temps d'une scène, le chef d'une bande de punks agressé par Arnold-Terminator-Schwarzenegger nu comme un ver.

Les Seigneurs de la mer

Il y a 450 millions d'années, bien avant l'apparition des premiers dinosaures, un super prédateur dominait toutes les formes de vie aquatiques. La Terre ne comportait alors que 2 continents et les premières formes de vie apparaissaient à sa surface.
Aujourd'hui, ce super-prédateur est toujours là et n'a quasi pas évolué. Son nom fait trembler les hommes et terrorise les enfants. Son nom: le requin.

Rob Stewart est passionné par les requins depuis sa plus tendre enfance. A tel point qu'il est devenu plongeur et photographe sous-marin pour pouvoir aller à leur rencontre et nager avec eux.
Avec l'aide de l'activiste écologiste Paul Watson, Rob parcourt les zones de refuges des requins, du Costa-Rica aux Galapagos en passant par le Guatemala pour dénoncer et lutter contre l'extermination sauvage et clandestine des requins. Mais lutter contre la mafia qui contrôle le commerce d'ailerons de requin à destination du marché asiatique n'est pas une mince affaire et les deux hommes risquent gros face à la corruption des autorités locales...

Desservi par une image de marque déplorable, le requin est accusé, à tort, de tous les maux. Les statistiques prouvent pourtant l'idiotie de cette image:
chaque année, les requins font 5 (CINQ) morts alors que les éléphants et les tigres en font plus de 100. Les crocodiles tuent en un an plus de gens que les requins en un siècle. Et que dire des 1.200.000 morts sur nos routes chaque année.
Pourtant, le crocodile, le tigre, l'éléphant...sont protégés et surveillés. Pas le requin. Actuellement, seuls 16 pays au monde ont interdit la chasse au requin.
Qui aurait l'idée saugrenue d'aller en pleine jungle caresser un tigre sauvage ou aller nager dans le Nil au milieu des crocodiles ? Personne de sain d'esprit ! Par contre, nombre de plongeurs vont nager avec ravissement au milieu de troupeaux de requins. Cherchez l'erreur.
En exterminant le requin, l'homme ne se rend pas compte qu'il s'extermine lui-même. En effet, 70% de l'oxygène de la planète est produit par le phytoplancton océanique. Ce plancton microscopique est la nourriture de milliers d'espèces de petits poissons, eux-mêmes nourriture du requin. En supprimant le prédateur de ces espèces, ces derniers pourraient proliférer à un tel point que le phytoplancton connaîtrait rapidement une extinction dramatique et donc une forte diminution de la production d'oxygène sur Terre. La boucle serait bouclée et l'homme aurait ainsi scié la branche sur laquelle il est assis, comme toujours.

Ce documentaire réalisé et interprété par Rob Stewart nous montre le quotidien de la chasse au requin avec toute l'horreur que cela signifie: pêchés à la palangre, leurs ailerons sont découpés et l'animal est rejeté à la mer, qu'il soit encore vivant ou pas.
Les palangres utilisées sont des cordages de 100 kilomètres de longueur, bardés de 16.000 hameçons et d'appâts, et traînés par un bateau de pêche. Des milliers de gros poissons viennent s'y ferrer, sans distinction d'espèce et cette technique génère un massacre et un gaspillage journaliers monstrueux.
Ce film a pour but de nous montrer que le requin est un animal timide et très méfiant qui n'attaque que très rarement les humains. Les requins, par rapport à nous, disposent de deux sens supplémentaires: ils sont capables grâce à une partie de leur épiderme de détecter les mouvements dans l'eau et ils ressentent le magnétisme terrestre, ce qui leur donne un sens de l'orientation tout bonnement incroyable.

Les images de plongée, filmées par Rob lui-même et son équipe sont superbes et nous font enfin découvrir le requin sous son vrai jour, à cent lieues du célébrissime Jaws (les Dents de la mer), film qui a probablement été largement le plus exécrable contributeur à la réputation de tueur sanguinaire qui colle au requin.
Ici, nous voyons Rob nager au milieu d'un troupeau de squales de 2 à 3 mètres, des requins-marteaux de plus de 3 mètres, des requins blancs... sans qu'aucun des plongeurs ne soit victime de la moindre agression.

En surface, changement de décor et fin de la poésie. Les gardes-côtes du Costa-Rica canonnent et mitraillent le bateau des deux écologistes, les arrêtent, les menacent, les intimident...
Nos reporters de chocs arrivent à filmer l'abbattage clandestin et le séchage des ailerons pour ensuite rapidement s'enfuir poursuivis par la mafia, la police ou autres.
Leur action en faveur du requin a déjà contribué à conscientiser la population du Costa-Rica et des Galapagos et ainsi permis l'interdiction de la pêche au requin et largement aidé à la signature du moratoire sur la chasse à la baleine.
La bande-son offre quelques beaux moments de lyrisme, notamment le générique de fin.
Les images, notamment celles de plongée et sur l'archipel des Galapagos sont tout bonnement magnifiques.

Ce film a reçu quantité de prix dans le monde et si vous vous intéressez un minimum à la faune et la flore, ne le râtez pas.

En allant sur le Site Officiel, vous trouverez d'autres infos, des fonds d'écrans et des vidéos.

Superbe critique bien sûr

Ce film est vraiment à voir, et mérite plus de publicité que ce qu'il en a eu à sa sortie : moi qui suis fascinée par ces grands prédateurs, j'avais loupé l'info...

Il fait vraiment prendre conscience de certains enjeux écologiques, et de la cruauté dont l'homme est capable envers les animaux, tout ça pour l'appât du gain. En visionnant le film hier, j'ai presque eu les larmes aux yeux tant l'homme peut se montrer ignoble dans ces cas là...

Il faut des hommes comme Rob Stewart et Paul Watson pour faire prendre conscience au grand public de la catastrophe écologique que serait l'extinction de ces grands prédateurs, extinction qui pourrait bientôt être une réalité si on ne fait rien, l'animal étant sur la liste rouge des espèces menacées.

Alors au moins, ne commandez plus de soupe aux ailerons de requins dans les restaurants asiatiques, ce plat devrait disparaître des menus !

PiPhie a écrit:Superbe critique bien sûr

Ail aime ze best

Benjamin Gates et le trésor des Templiers

Tout petit, Benjamin Gates a été élevé dans la passion pour l'histoire des templiers et du mythique trésor qu'ils auraient caché pour le protéger de l'avidité des hommes. Avec le temps, son père s'est lassé de cette course aux chimères, mais le gamin n'a pas renoncé, bien drillé par son grand-père. Ben a donc étudié l'histoire et est devenu un chasseur de trésors et un historien renommé, quoique parfois controversé.

Alors qu'il vient enfin de mettre la main sur un nouvel indice qui pourrait le faire avancer dans sa quête, il est trahi par Ian Howe, personnage avide et ne reculant devant rien pour arriver à ses fins. Ayant pu examiner l'indice en question, une mystérieuse pipe, Ben pense que la prochaine indication pourrait se trouver écrite au dos du document historique le mieux protégé des états-unis: la déclaration d'indépendance. Pour protéger ce trésor du peu scrupuleux Howe, il prévient le FBI que le truand va essayer de le voler. Devant l'incrédulité des autorités, Ben s'adresse à la conservatrice du musée où se trouve exposé le document.
Mais la jeune femme ne croit pas plus à cet hypothétique vol.
Benjamin Gates n'a plus le choix; pour empêcher Ian de voler et abîmer ce parchemin, il va devoir le devancer en s'emparant lui-même du précieux manuscrit...

Tout à fait dans la lignée des Indiana Jones, les aventures de Benjamin Gates sont nettement moins physiques que celles du célèbre archéologue au fouet. Les recherches sont plus centrées sur la compréhension des faits historiques et l'analyse de toute sorte de documents, l'appel à la technologie moderne et la réflexion.
On se rapproche plus du fil conducteur de Da Vinci Code mais sans l'aspect thriller.

Comme souvent dans ce genre de films d'aventures, le héros réussi tout ce qu'il entreprend avec une facilité déconcertante, est équipé d'un cerveau lumineux aux connaissances immenses et il arrive en quelques heures à entrer seul là où le meilleur des escadrons de professionnels ne réussirait pas en 6 mois.
C'est un film, comme les Indiana Jones, à savourer par pur plaisir d'aventures et de rebondissements et peut-être très sympa à regarder si les acteurs sont à la hauteur, ce qui est le cas des Indiana Jones et des Benjamin Gates.

Le chasseur de trésor est interprété par Nicolas Cage, très à son affaire et tout à fait à l'aise dans son rôle d'aventurier honnête avec lui-même et respectueux de tout ce qui est l'Histoire avec un grand H.
Dans ses recherches perpétuelles, il est assisté par un informaticien un peu maladroit et très naïf incarné par Justin Bartha dont ce n'était que le second rôle au cinéma. Il est un peu le faire-valoir de Nicolas Cage et le duo fait nettement penser à Tintin et le Capitaine Haddock.

La conservatrice du musée est délicieusement incarnée par Diane Kruger que nous avions découverte dans le rôle de Julie Wood pour le film Michel Vaillant. La jeune allemande avait rapidement enchaîné avec le rôle d'Hélène dans Troie, aux côtés de Brad Pitt et un peu plus tard dans Les brigades du tigre avec Clovis Cornillac. Son personnage d'Abigail Chase est assez sympathique et son rôle est suffisamment développé que pour la faire passer au-delà de la simple potiche de service.

Le méchant est incarné par Sean Bean, Boromir dans Le Seigneur des Anneaux, et il nous livre ici un personnage froid et calculateur, totalement dénué de scrupules et d'états d'âme. Il est assez correct dans ce personnage avec un visage froid convenant bien au rôle, mais je l'ai trouvé un peu trop propre sur lui.

Dans les seconds rôles, on notera le célèbre père d'Angelina Jolie, Jon Voight, qui incarne le père de Nicolas Cage et Christopher Plummer qui est son grand-père. Essentiellement connu pour son rôle d'Archevêque dans la saga Les Oiseaux se cachent pour mourir, avec Richard Chamberlain, Plummer a à son actif une longue carrière émaillée de grands classiques comme le rôle de Commode dans La chute de l'Empire romain, Rommel dans La nuit des généraux, Van Helsing dans Dracula 2001, Aristote dans Alexandre et bientôt Tolstoï dans The Last station.
Quant à Jon Voight, tout le monde se souvient encore de son rôle de Jim Phelps dans Mission: impossible, de Roosevelt dans Pearl Harbour, Sir Croft dans Lara Croft ou encore en secrétaire d'état à la Défense dans Transformers. Il incarne ici un père un peu névrosé et en conflit avec son fils. On retrouve d'ailleurs là un parallèle avec le duo Harrison Ford-Sean Connery dans Indiana Jones et la dernière Croisade.

Au casting également, Harvey Keitel interprète l'inspecteur du FBI qui colle aux basques de Nicolas Cage. En plus de 40 ans de carrière, l'acteur affiche une filmographie longue comme un jour sans pain avec notamment des succès comme Taxi Driver, Sister Act (où il voulait faire exécuter Whoopi Goldberg), Reservoir Dogs, la leçon de piano, Pulp Fiction, U571, Dragon rouge ou actuellement à l'affiche dans Inglourious basterds. Un peu comme Bill Paxton, Harvey Keitel est au casting de très nombreux films, mais toujours dans des seconds rôles plus ou moins importants mais toujours avec un visage sur lequel il est impossible de coller un nom.

Si vous êtes fan des Indy, ne râtez pas les Ben Gates, c'est tout à fait du même niveau avec un peu moins d'humour et de castagne, mais plus de technologies et d'histoire. Et je dois admettre que Diane Kruger me convaincrait facilement de fréquenter plus assidûment les musées d'histoire.

Benjamin Gates et le livre des secrets

Après la découverte du trésor des Templiers, Benjamin Gates s'est consacré à retracer les événements qui ont conduit à l'assassinat du président Abraham Lincoln. Lorsque le fragment d'une page du livre écrit par l'assassin réapparaît au grand jour entre les mains de Jeb Wilkinson, c'est la consternation dans la famille Gates. La page déchirée met clairement en cause l'arrière-arrière grand-père de Ben dans le complot. Aussitôt, Ben se lance dans la recherche d'indices pour innocenter son aïeul. Aidé par Abigail, Riley et son père, il finit par avoir l'intime conviction qu'un indice capital se trouverait dans le livre le mieux gardé au monde: le livre des présidents. Selon certaines rumeurs, chaque président des USA transmettrait à son successeur un livre dans lequel seraient consignées les informations les plus secrètes qu'aucun homme autre que le président ne devrait connaître.

S'il veut innocenter son aïeul, Benjamin Gates doit consulter ce livre. Il lui faut donc rencontrer le président en tête-à-tête. Mais dans l'ombre, Wilkinson veille et il espère, par l'intermédiaire de Gates, remonter la piste d'un trésor encore plus fabuleux que celui des Templiers: la cité d'Or.
De Washington à Londres, en passant par Paris, le trio remonte la piste...

Second volet des aventures de Benjamin Gates, le film est tout à fait à la hauteur du premier et résolument dans la même veine. On prend la même équipe du côté des gentils en y ajoutant les rapports de couple entre Ben et Abigail et on saupoudre avec la vieille rancoeur familiale qui a mis fin au mariage des parents Gates.

Nicolas Cage ne change rien à son personnage et Diane Kruger étoffe un peu le rôle d'Abigail pour donner un duo qui fonctionne toujours aussi bien. Pour camper l'ex-femme de "Papa" Gates, toujours joué par Jon Voight, le réalisateur a fait appel à Helen Mirren qui avait incarné la fée Morgane dans Excalibur. Avec Jon Voight, cela donne un duo assez sympathique qui cabotine un peu mais sans excès. Au cinéma, Helen Mirren a également interprété les reines Elizabeth 1ère et II, dernier rôle pour lequel elle a reçu un Oscar dans The Queen.

Dans le rôle du méchant de service, on retrouve Ed Harris, second rôle également très prolifique mais au visage suffisamment typique que pour se rappeler plus facilement à notre souvenir que Bill Paxton ou Harvey Keitel. Alors qu'il campait un "bon" avec certains aspects négatifs dans Appaloosa, Ed Harris joue ici un "méchant" avec un petit côté chevaleresque, tout à fait dans le style de The Rock où il incarnait un soldat qui se tournait vers le terrorisme pour finalement se comporter en vrai héros. Contrairement à Paxton et Keitel, l'acteur a tout de même à son actif quelques rôles majeurs comme dans Abyss, Apollo 13, Nixon, l'Etoffe des héros, les Pleins pouvoirs ou la Firme.
Le président des Etats-Unis est interprété par Bruce Greenwood dont le visage vous dira peut-être quelque chose: c'est lui qui incarnait le démagogue opposé à Will Smith dans I, Robot. Il faisait également partie de l'équipe qui devait sauver le monde dans Fusion. Il est actuellement à l'affiche de Star Trek.

Harvey Keitel reprend également du service au FBI, mais le rôle est anodin.

Par rapport au premier, peu de changement, c'est une chasse au trésor très classique, rien de bien particulier, mais cela fonctionne bien et offre 2 heures agréables de détente. Les poncifs habituels sont réunis et il est assez marrant de constater à quel point il est facile de pénétrer dans le bureau de la reine d'Angleterre ou du président des états-unis.

Un troisième volet est prévu prochainement au cinéma.

(Je mets la vidéo ici, vu qu'il n'y a pas vraiment de rubrique dédiée...)

Un extrait du prochain film de Roland Emmerich, 2012