Critiques de films, cinéma, DVD...

Batman begins

Bruce Wayne est le jeune héritier de l'Empire Wayne qui règne sur la ville de Gotham-City. Lorsque ses parents sont assassinés sous ses yeux, le monde entier s'effondre pour lui et il ne reste plus que le fidèle Alfred, majordome de la famille, pour s'occuper de lui. Pendant 7 ans, le jeune Wayne va grandir et poursuivre ses études pour un jour reprendre la direction des affaires familiales. Mais, animé par la vengeance, le jeune Bruce disparaît pendant 7 ans qu'il passera à s'initier à la technique des ninjas et essayer d'y trouver l'apaisement qu'il recherche.
Lorsqu'il réapparaît enfin, Gotham a bien changé et la criminalité y règne en maître. L'Empire Wayne est sur le point d'être coté en Bourse sous la direction d'un conseil d'administration dirigé par l'ambitieux Mr Earle.
Après avoir découvert sous les fondations du manoir Wayne une immense grotte, Bruce décide de devenir un justicier pour essayer de rendre le contrôle de la ville à la police et ses honnêtes habitants. Le brave Lucius Fox, responsable du département technologie de Wayne industries va l'aider, avec Alfred, à s'équiper de tout ce qu'il faut pour mener sa nouvelle mission à bien. Tout au fond de la grotte, le jeune Wayne commence à s'équiper et transformer l'endroit en laboratoire de travail.
Mais l'ancien maître d'armes de Bruce, le mystérieux et redoutable Henri Ducard, a un projet beaucoup plus ambitieux pour annihiler la criminalité à Gotham; il veut tout simplement rayer la ville et ses habitants de la carte.
Le jeune Bruce, déguisé en chauve-souris, va avoir fort à faire pour lutter contre le crime et contrer les méthodes expéditives de son ancien mentor. Batman commence ainsi sa croisade contre le crime organisé...

Chronologiquement, ce film est le premier Batman et pose les bases des personnages en nous montrant l'enfance du justicier et ce qui l'a amené à devenir ce qu'il est.
Le scénario est beaucoup plus travaillé que les films plus anciens et le personnage de Batman est mieux développé, plus complexe et en même temps plus fragile. Christian Bale joue à merveille ce rôle et Michaël Caine campe un Alfred plus intéressant que son prédécesseur Michaël Gough.
Dans le rôle de Lucius, on retrouve avec délice Morgan Freeman (Million Dollar baby et Wanted), très à son aise dans un rôle malicieux et bienveillant. Liam Neeson campe Henri Ducard d'une façon assez proche au rôle d'Obi Wan Kenobi dans Star Wars, du moins pendant la première partie du film. Il devient ensuite un personnage sans scrupule et retors et son interprétation est assez intéressante, sans pour autant atteindre la démesure de Jack Nicholson en Joker dans Batman.
Dans les seconds rôles, on reconnaîtra Rutger Hauer (Blade Runner) à la tête du conseil d'administration de Wayne Industries et l'incroyable Gary Oldman (Sirius Black dans les Harry Potter) dans le rôle du dernier flic incorruptible de la ville.
Comme tous les Batman, le film est très sombre et se déroule essentiellement de nuit. Les effets spéciaux sont très bons sans exagération et les batgadgets sont peu nombreux, normal vu que film marque les débuts du justicier masqué. La batmobile ressemble plus à un char d'assaut qu'à une voiture et son apparition avait d'ailleurs fait hurler les puristes. Je trouve effectivement qu'elle est un peu trop caricaturale, mais cela colle plutôt bien au scénario.

C'est à mon avis le meilleur des Batman, à l'exception du tout dernier que nous ne visionnerons que ce soir.

La Jeune fille et les loups

1914, la grande Guerre vient de débuter. Au pied du Mont-Blanc, l'extermination des loups va enfin connaître une pause bien méritée. Après l'exécution d'une meute entière, Angèle et son frère ont réussi à sauver un louveteau miraculé. Tout noir, le jeune loup est bientôt pris en charge par le fou du village, Giuseppe, qui vit seul en haut de la montagne en vendant de la glace aux villages environnants.
Lorsque le frère d'Angèle est tué à la guerre, celle-ci décide de reprendre à son compte les ambitions de son frère et devenir vétérinaire pour s'occuper des animaux sauvages. Mais en France, aucune femme vétérinaire n'a jamais été formée.
Partie en avion montrer à un directeur de cirque l'endroit où vivent les derniers loups en France, un accident laisse Angèle pour morte en pleine montagne et cernée par les loups.
Dans son village, c'est l'inquiétude et la consternation, que ce soit pour son père ou son promis, l'ambitieux maire du village.

Contre toute attente, Angèle survit grâce aux soins de rebouteux de Giuseppe qui lui apprend à comprendre les loups.
La jeune femme décide ainsi de regagner son village et essayer de sauver la dernière meute encore en vie. Mais son fiancé a d'autres ambitions pour la montagne et le loup est un obstacle inconcevable qu'il faut éliminer...

Dans un autre registre que Survivre avec les loups qui m'avait bien déçu, ce drame montagnard nous montre les loups sous un jour beaucoup plus sympathique que l'opinion générale de l'époque. Laetitia Casta campe une jeune femme décidée et têtue avec un certain charisme et le making-off du film prouve qu'elle a payé de sa personne pendant toute la période de tournage qui lui a fait cotoyer les loups jusqu'à les toucher et se faire réellement lécher le visage.
Stefano Accorsi joue le rôle de Giuseppe et est tout à fait étonnant et performant dans ce rôle de "fou" amoureux des loups. Cet acteur italien méconnu chez nous a joué un second rôle dans les Brigades du Tigre et est à la ville le compagnon de Laetitia Casta.
Michel Galabru offre une superbe prestation dans le rôle du parrain d'Angèle, père du fiancé de celle-ci joué par Jean-Paul Rouve. Le casting est complété par Patrick Chesnais dans le rôle du père d'Angèle et on pourra également reconnaître Laurent Gamelon (La Doublure, Tais-toi et Le placard) dans un petit rôle.

Les images sont évidemment superbes et les loups sont tout bonnement magnifiques. Trois groupes de loups ont participé au film: un groupe américain de 5 loups, un duo canadien et une meute française. Cela s'explique par le fait que les groupes ne pouvaient pas jouer ensemble alors que chaque loup a sa spécialité et que quelques activistes écolos ont parfois perturbé le tournage en empêchant les loups américains et canadiens d'accéder au lieu de tournage. Y'a des cons partout.
Il a fallu à plusieurs reprises "teinter" les loups en noir pour camper le rôle canidé principal, le loup Carbone.
La musique est belle et envoûtante, elle soutient bien le film et ses superbes images, le scénario est correct et les personnages bien développés. Quelques longueurs et un petit manque de véritable action viennent un peu ternir le résultat.
A voir au moins une fois, ne fut-ce que pour la beauté des loups.

Twilight 1-Fascination

A 17 ans, Isabella, plus souvent nommée Bella, quitte la ville de Phoenix pour le bled perdu de Forks et aller y vivre chez son père.
Accueillie dans son nouveau lycée par quelques étudiants, Bella remarque vite un groupe de 5 jeunes gens qui vivent complètement en marge des autres. Parmi eux, Edward Cullen, jeune homme mystérieux dont Bella ne tarde pas à tomber amoureuse.
Le jour où ce dernier la sauve de l'écrasement par le van d'un ami, Bella découvre chez son sauveur une force peu commune et une vitesse de déplacement anormale. Ajoutées à des yeux qui changent de couleur et une peau étrangement glacée, les indices amènent rapidement la jeune fille à se poser des questions sur le caractère humain d'Edward.
Lorsqu'elle découvre finalement que le jeune homme est en fait un vampire, ainsi que toute sa famille, il est trop tard. Bella est éperdument amoureuse du jeune homme et aucun des efforts de ce dernier pour l'éloigner ne rencontre de succès. D'autant que le jeune vampire est lui aussi tombé sous le charme de la demoiselle.
Alors que les alentours de la ville sont marqués par deux crimes mystérieux, visiblement causés par un puissant animal, Bella apprend que si la famille d'Edward ne touche pas au sang humain, il n'en est pas de même pour trois autres vampires qui écument la région. Lorsque ces derniers apprennent l'intégration de la jeune fille dans la famille Cullen, l'odeur du sang frais est pour eux le signal de la chasse. Les Cullen vont tout faire pour sauver la vie de Bella...

Film très en vogue chez les jeunes adolescentes actuellement, j'avais un à priori certain à le visionner, je me méfie des goûts des jeunes prépubères . Je ne regrette pas du tout de l'avoir finalement regardé car il vaut franchement le coup.

L'histoire, centrée sur le vampirisme, est toutefois différente des autres films du genre. Le fil de l'histoire est avant tout centré sur l'histoire d'amour impossible entre un vampire, immortel, et une humaine, sorte de Roméo et Juliette chez les vampires.
Peu d'effets spéciaux dans le film vu qu'on ne voit rien de la vie nocturne des vampires. On voit juste Edward courir et grimper à des vitesses anormales et les effets spéciaux pour le montrer sont à peine des accélérations du film, ce qui est à la limite du mauvais trucage.
Robert Pattinson campe le jeune Edward dans un rôle très différent de sa prestation de Cédric Diggory dans la saga des Harry Potter. Il est plutôt bon dans ce rôle très glacé et distant.
Kristen Stewart interprète une Bella très tourmentée et se sort plutôt bien d'un premier rôle important. Elle avait campé la fille de Jodie Foster dans Panic Room et la copine d'Hayden Kristensen dans Jumper.
La musique du film est envoûtante et j'y redécouvert un morceau très plaisant de Claude Debussy: le Clair de lune. C'est le titre principal du film et il est magnifiquement orchestré.
Ce premier chapitre introduit la saga qui comportera au moins trois volets, le second s'intitule Tentation et sort en salle en novembre, le troisième s'appellera Hésitation et sa date de sortie n'est pas encore décidée. Les trois films seront signés de réalisateurs à chaque fois différents.
Pour les vrais amateurs de vampires, n'espérez pas trouver ici un nouveau genre de Blade ou d'Underworld, mais n'hésitez tout de même pas à le voir.
Pour ma part, j'attends avec impatience le second volet

Batman, le Chevalier noir

Alors que la lutte contre le crime bat son plein à Gotham-City, la collaboration entre le Lieutenant Gordon et le procureur Harvey Dent commence à porter ses fruits. Dans l'ombre, Batman contribue avec une grande efficacité à cette lutte.
Mais la ville voit arriver en son sein un criminel bien plus dangereux que le crime organisé. Cet homme, qui se présente sous le nom de Joker, est virulent, agressif, sans scrupules et son machiavélisme n'a d'égal que son efficacité et sa folie meurtrière.
Rapidement, la ville devient un champ de bataille entre le Joker et Batman, le criminel allant jusqu'à menacer de tuer chaque jour un flic jusqu'à ce que le Chevalier de la nuit se dénonce à visage découvert.
C'est ainsi le Maire de Gotham qui est bientôt la première victime du clown. Pour Batman, le dilemne est sans solution: abandonner la lutte signifierait le retour en force du crime dans sa ville, mais la continuer risque de causer encore beaucoup de victimes innocentes.
De son côté, l'incorruptible procureur Dent, assisté de Rachel, paie de sa personne pour enrayer les attentats fomentés par le Joker. Mais lorsque les deux juristes sont kidnappés et que Batman est obligé de choisir lequel des deux il aura le temps de sauver, la guerre monte encore d'un cran en puissance...

Second film de Christian Bale sous le costume de l'homme chauve-souris, celui-ci m'a un peu déçu. Les critiques disaient d'Heath Ledger qu'il avait incarné un grandiose Joker là où je n'ai vu qu'un fou criminel assoiffé de sang. Méconnaissable sous le maquillage, le regretté Ledger décédé peu après le tournage me laissera un bien meilleur souvenir avec son rôle dans Chevalier que dans ce ridicule rôle de terroriste complètement cinglé. Jack Nicholson avait fait du personnage un tout autre ennemi à Batman en lui donnant la grandiloquence et l'humour ravagé qu'Heath Ledger, guidé par le réalisateur Christopher Nolan, n'a jamais pu lui donner.
A part cela, le film se résume rapidement à un festival d'action, d'explosions et de poursuites automobiles. Pour ce qui est des FX, rien à redire, c'est grandiose, tonitruant et parfaitement orchestré.
Le personnage de Batman est une fois de plus bien travaillé par Christian Bale, mais globalement, le film est trop long et essaie de montrer trop de choses. Au final, le célèbre Double-Face est rapidement réduit à un grand n'importe quoi alors que la grande majorité du film a passé du temps à développer son personnage "d'avant". Harvey Dent, qui deviendra Double-Face, est malgré cela très brillamment interprété par Aaron Eckhart que vous aurez pu voir juste avant Batman dans Le Goût de la vie aux côtés de Catherine Zeta-Jones.

Dans les seconds rôles, on retrouve bien sûr Michaël Caine dans le rôle d'Alfred, l'inévitable majordome et assistant de Batman et le génial Gary Oldman (Sirius Black dans les Harry Potter) pour camper le Lieutenant Gordon et enfin, Morgan Freeman interprète encore une fois Lucius Fox, l'assistant de luxe de Bruce Wayne au sein de Wayne Enterprise.

Essentiellement filmé la nuit, l'image est forcément très sombre et on voit ici toutes les limites atteintes par la définition du DVD. C'est un des premiers films avec les LOTR et les Potter que j'apprécierais de voir en BRD sur mon petit écran full HD

La bande-son est tonitruante et très rock, pas franchement marquante ni intéressante à mon goût.

Pour conclure, je dirais que le Chevalier Noir prolonge bien et correctement Batman begins, mais je le place un cran en-dessous à cause du personnage du Joker que j'ai trouvé vraiment sans intérêt. J'ai franchement l'impression que les critiques se sont emballées uniquement parce que Heath Ledger est décédé juste après, jeune et dans de tristes circonstances.

Ratatouille

Rémy rêve depuis toujours de devenir un grand chef cuistot. Son odorat incomparable lui a jusqu'à présent juste permis de devenir le détecteur de poison ambulant de toute la tribu dirigée par son père. Et oui, Rémy est un rat, le pire ennemi de tout cuisinier qui se respecte.
Pour Rémy, le fait d'habiter dans le sous-sol du restaurant de son maître à penser, le grand chef Gusteau, est la tentation ultime qui manquait pour l'inciter à se rendre en cuisine.
Sur place, il fait la connaissance de Linguini, jeune préposé aux poubelles de la cuisine.
Lorsque le jeune garçon sabote par inadvertance la soupe qui doit être servie en salle, Rémy se précipite pour corriger le tir avec tous les trucs de cuisine qu'il connaît déjà. Lorsque le chef Skinner se rend compte que la soupe a été touchée par son commis, il se précipite pour rattrapper le serveur avant que l'ignoble potion n'arrive à table. Mais hélas, c'est trop tard.

Quand le serveur revient en cuisine et signale que la critique gastronomique qui vient de goûter la soupe veut absolument féliciter le chef, l'étonnement est à son comble.
Linguini va devoir prouver au chef Skinner qu'il est capable de refaire cette soupe, lui qui ne sait absolument pas se préparer un simple oeuf à la coque.
Entre le garçon et le rat va naître ainsi la plus curieuse des associations qui puisse exister dans la cuisine d'un grand restaurant...

Film d'animation de Buena Vista international, filiale des studios Disney, voici une histoire assez sympa qui nous fera découvrir les rats sous un jour nettement plus agréable que de coutume. L'histoire est mignonne, mais plutôt à réserver à un jeune public. Pas franchement drôle pour des adultes, on notera tout de même l'exceptionnel rendu des décors, notamment la ville de Paris superbement dessinée.
La voix française de Gusteau est interprétée par Jean-Pierre Marielle, seule star française au casting alors que la version originale présentait les voix de Brian Dennehy, Ian Holm et Peter O'Toole.
Pas grand chose d'autre à dire sinon que c'est pas mal à voir une fois et puis, on passe à autre chose.

Mongol

A la fin du XIIème siècle, Temudgin est le jeune fils du Khan de son clan. Emmenant son fils vers une autre tribu pour y choisir une épouse et établir ainsi une alliance avec un autre clan, le Khan est empoisonné et meurt rapidement, laissant le clan à la merci de ses ennemis.
Retenu prisonnier, le gamin parvient à s'enfuir à plusieurs reprises et être chaque fois rattrapé.
Devenu adulte, Temudgin n'aura de cesse de batailler pour assouvir son rêve: unifier les clans mongols sous sa bannière et en faire une nation conquérante et devenir le plus grand conquérant sur terre depuis Alexandre le Grand, celui qui fera trembler l'Orient sous le nom de Gengis Khan.

Film Kazakh, allemand, mongol et russe, il raconte l'épopée de Gengis Khan jusqu'à ce qu'il devienne celui dont le nom inspirera la crainte et règnera sur un immense empire. Le film s'attarde longuement sur la jeunesse de fuyard et les revers qu'il essuiera pendant des années.
Entre les paysages ternes des steppes de Mongolie et les villages de yourtes misérables, l'image est sombre et monotone, comme l'histoire d'ailleurs.
Les acteurs sont peu intéressants et guère passionnants. Tous sont d'illustres inconnus en Europe.

J'espérais beaucoup mieux de ce film long et ennuyeux au possible.

Elizabeth

Fille d'Henri VIII et d'Anne Boleyn, Elizabeth a été éloignée de la cour à la mort de son père par sa soeur Marie Ière, dite Marie Tudor et épouse de Philippe II d'Espagne. Lorsque celle-ci meurt sans héritier, Elizabeth devient reine à la grande fureur du Duc de Norfolk, du roi d'Espagne et de l'Eglise de Rome qui ne voient en elle qu'une bâtarde impie.
Conseillée par Sir William Cecil, les premiers pas de la reine sont difficiles et Francis Walsingham, son "garde du corps" a fort à faire pour empêcher l'assassinat de la jeune femme fomenté par Marie de Guise et sa demi-soeur Marie Stuart, reine d'Ecosse, qui voudrait bien accéder au trône.
Alors que la noblesse anglaise veut la marier à tout prix et assurer ainsi un héritier au trône, Elizabeth veut rester célibataire et mater le clergé catholique qui s'oppose à elle en permanence.

Premier épisode de ce peplum historique, celui-ci relate la jeunesse tourmentée de celle qui, née bâtarde, échappera à la décapitation pour devenir reine à 25 ans et régner sur l'Angleterre pendant 45 ans.
Avant tout historique, ce premier épisode est passablement ennuyeux et il ne se passe pas grand chose. Le scénario s'attarde surtout à montrer toutes les alliances qui se font et se défont à la cour d'Angleterre.

Cate Blanchett incarne une reine froide et fragile et j'ai trouvé qu'elle manquait cruellement de charisme dans ce rôle. Le personnage reste toujours superficiel et peu attachant. Son interprétation est loin de la qualité atteinte avec Galadriel dans la saga du Seigneur des Anneaux.
Sir William est incarné par Richard Attenborough que vous ne manquerez pas de reconnaître après son rôle célèbre dans Jurassic Park, Monsieur "J'ai dépensé sans compter"
Walsingham est interprété par Geoffrey Rush, surtout connu pour son rôle de Capitaine Barbossa dans les Pirates des Caraïbes. C'est également lui qui faisait la voix originale de Nigel le pélican dans Le monde de Némo.

Dans les rôles secondaires, on retrouve Fanny Ardant qui campe Marie de Guise, Vincent Cassel interprète un Duc d'Anjou prodigieusement stupide et exaspérant et Eric Cantona l'aide de camp du Duc d'Anjou.
Dernier petit rôle: Daniel Craig débutant incarne un prêtre assassin assez violent qui finira ses jours lors d'une séance de torture. Apparemment, Craig aime bien se genre de rôle au cinéma.

Apparemment assez fidèle à l'histoire, ce premier épisode pêche par quelques longueurs nécessaires à mettre tous les personnages en place.

Elizabeth, l'âge d'or

Devenue la reine vierge, tout entière au service de l'Angleterre, Elizabeth règne maintenant depuis près de 30 ans. Au fil des années, elle a ancré son pouvoir et maté le clergé catholique au profit des anglicans qui lui sont tous dévoués. Lorsque son fidèle conseiller Walsingham découvre un nouveau complot pour la faire assassiner et que la tentative échoue, c'en est trop. Marie Stuart, sa cousine, est arrêtée, jugée pour haute trahison et décapitée.
Le très catholique roi Philippe II d'Espagne ne décolère pas et décide de lancer son invincible armada à l'assaut de l'Angleterre pour détrôner la reine bâtarde hérétique. Face à la bienveillance de l'Eglise de Rome et le soutien d'une partie de la France à Philippe, l'Angleterre est un adversaire maritime bien faible et isolé.
A la Cour, Elizabeth s'est éprise de Sir Walter Raleigh, pirate dévoué aux intérêts de son pays et de sa reine. Mais la reine ne peut laisser ses sentiments la dominer et elle pousse l'une de ses demoiselles d'honneur, la jolie Bess, dans les bras du beau corsaire.
Mais quand elle apprend que la jeune femme est enceinte de celui qu'elle aime tant, la fureur de la souveraine se retourne contre les amants, d'autant que ceux-ci se sont mariés en secret sans son consentement.

Face à l'approche de l'Invincible armada lancée par Philippe II, Elizabeth va rappeler Raleigh auprès d'elle et lui confier la délicate et impossible mission: stopper les navires espagnols et les 10.000 hommes qui s'apprêtent à envahir le royaume.
Pendant la bataille qui commence au large des côtes anglaises, Elizabeth revêt son armure et prend la tête de ses troupes, suivies ainsi par tout un peuple prêt à défendre sa vie et sa reine...

Second volet de l'histoire, celui-ci a été tourné 9 ans plus tard que le précédent, donnant ainsi à Cate Blanchett un peu de temps pour vieillir naturellement et coller de plus près à la réalité historique.
Cette fois, elle incarne une reine dure, fière et arrogante, mais rien n'y fait, je trouve toujours qu'elle ne colle pas au personnage, j'hésite encore à donner le nom d'une autre actrice que j'aurais bien vue dans ce rôle, un peu du genre de Catherine Deneuve. Peut-être Tilda Swinton qui incarnait la Reine Blanche dans Le monde de Narnia 1.
Walter Raleigh est joué par Clive Owen qui campe un pirate fier et courageux, empli de noblesse et dénué de tout sens politique. Dans un tel rôle d'aventurier sans façons, je l'ai trouvé assez à la hauteur. Sa filmographie peu fournie comporte entre autres Le Roi Arthur, Sin City et La Mémoire dans la peau.
A ses côtés, Geoffrey Rush rempile dans le rôle de Walsingham et la jeune Abbie Cornish incarne Bess, la préférée d'Elizabeth. Sa filmographie encore restreinte comporte un second rôle aux côtés de Russel Crowe dans Une grand année.

Cette seconde partie est un plus intéressante et mouvementée que la première, mais, comme le premier épisode, le film comporte quelques longueurs qui rendent la saga un peu ennuyeuse. Le scénario est trop obscur et succinct à asseoir les personnages et les liens familiaux qui les lient. A voir par ceux qui se passionnent d'histoire et de préférence après Deux soeurs pour un roi qui racontait la vie des soeurs Boleyn aux côtés d'Henri VIII, avant la naissance de la dernière des Tudor, la fille d'Anne Boleyn.

Après ces trois nouvelles critiques, quelques nouvelles de l'actualité cinématographique:

- Le Monde de Narnia 3, l'odyssée du passeur d'aurore est enfin sur les rails, après bien des déboires, et le tournage a commencé le 27 juillet 2009 en Australie. Sortie en salle prévue fin 2010. On y retrouvera les personnages habituels des deux premiers opus et à nouveau le Prince Caspian.

- La série V, série culte des années 80, revient dès novembre avec une première saison de 13 épisodes. Les producteurs ont établis un scénario étalé sur trois saisons et la première comportera peut-être plus d'épisodes qu'initialement prévu. Quelques acteurs de la série initiale feront de petites apparitions dedans.
On va à nouveau bouffer du lézard

- Iron Man 2 sort en salle le 28 avril 2010. Robert Downey Jr reprend bien sûr son rôle, ainsi que Gwyneth Paltrow et Don Cheadle. Scarlett Johansson, Mickey Rourke et Samuel L.Jackson viennent compléter le casting. Jackson campera le personnage de Nick Fury, rôle que l'on retrouvera dans Thor, First Avenger-Captain America, The Avengers et The Shield dans les prochaines années. On va faire une overdose de Marvel
Samuel L. Jackson est déjà au casting de 16 films prévus

- Le célèbre jeu vidéo Prince of Persia a donné un film qui s'intitulera Prince of Persia, les sables du temps. Le rôle titre sera tenu par Jake Gyllenhaal, celui qui incarnait le fils de Dennis Quaid dans Le jour d'après. Il est à la ville le compagnon d'Anne Hathaway (Princesse malgré elle et le Diable s'habille en Prada) qui incarnera bientôt Judy Garland au cinéma.

En ce qui concerne Elisabeth, moi qui apprécie pourtant les épopées historiques, j'ai eu effectivement la même impression d'ennui face à cette adaptation de la vie de la célèbre reine. Cate Blanchett n'arrive pas à rendre son personnage suffisamment charismatique pour que l'on puisse s'attacher à son histoire. Certains seconds rôles, comme celui du Duc D'anjou ou de Marie Stuart manquent cruellement d'ampleur. En particulier, je trouve que l'actrice qui joue Marie Stuart, au physique plutôt "doux", n'arrive pas à rendre crédible le caractère ambitieux et sans scrupules de son personnage.
Il faut dire quand même que, d'après ce que j'en sais, la cour d'Angleterre de cette époque était un milieu froid et très régi par de nombreux carcans ou interdits.
Seul Clive Owen tire vraiment son épingle du jeu, en pirate exotique peu versé dans les bassesses de la cour, et au physique toujours aussi avantageux [ ].

Au passage, comment n'ai-je pas reconnu le Capitaine Barbossa ...

Ne pas reconnaître Barbossa

Prince of Persia est un jeu très apprécié par les game players de ma connaissance
J'espère que l'adaptation sera à la hauteur car hélas, les mêmes game players sont souvent sortis déçus des précédents films du genre (Resident Evil, Tomb raider... pour ceux dont je me souviens avoir entendu parler).
Perso, je ne joue pas aux jeux, je n'ai donc pas les mêmes attentes. Je ne lui demande qu'action et belles images ! Ce serait le minimum au vu du jeu. Je suppose que c'est un peu la même chose pour ceux qui ne lisent pas les livres qu'on adapte ensuite en films. Ils sont moins exigeants...
Nous attendons V par contre avec impatience car nous sommes fans des lézards mais je pense que comme pour Battlestar Galactica cette nouvelle version n'aura que très peu à voir avec l'original (Ce qui d'ailleurs pour BSG ne pose pas de souci car la série originale n'était pas à sa hauteur). Dommage que cette version n'arrive pas plus tôt car j'adore le personnage de Diana et elle aurait pu y avoir éventuellement un premier rôle. Pourvu qu'il y ait un ou une commander des lézards aussi charismatique car ce sont bien sûr les "méchants" les stars de la série...

Espérons qu'ils ne foirent pas Prince of Persia au ciné...

Un autre jeu va être adapté au ciné : World of Warcraft

La news d'Allociné :

C'est officiel, Sam Raimi ("Spider-Man", "Jusqu'en enfer") se chargera de porter sur grand écran l'univers de Warcraft dont furent tirés plusieurs jeux de stratégie et surtout "World of Warcraft", le célèbre jeu de rôle en ligne de Blizzard Entertainment.

Warcraft au cinéma, ça se précise ! Annoncé en 2006 (voir notre article), l'adaptation de l'univers créé par Blizzard entertainment et produite par Legendary pictures est plus que jamais à l'ordre du jour. Sam Rami (Spider-Man, Jusqu'en enfer) vient en effet de signer pour réaliser cette adaptation qui s'annonce comme l'une des plus attendues à ce jour. Rappelons notamment que World of Wacraft compte prêt de 12 millions de joueurs à travers le monde et que la seconde extension du jeu, "La Colère du roi Liche" a été vendue à près de 2,8 millions d'exemplaires en une journée, un record.

Si Sam Raimi a déjà prouvé qu'il savait rendre accessible une licence pour le grand public tout en satisfaisant les fans d'origine (Spider-Man), les joueurs de World of Warcraft pourront également compter sur le savoir-faire du producteur Charles Roven qui avait notamment oeuvré sur The Dark Knight. Les premiers tours de manivelles devraient avoir lieu après le tournage de Spider-Man 4.

Largement inspiré de l'univers de Tolkien, Warcraft met en scène les relations tumultueuses entre l'"Alliance" (humains, elfes de la nuit, nains...) et la "Horde" menée notamment par les Orcs et les Trolls. La plupart du temps en guerre, les deux forces se voient pourtant obligées de s'unir pour affronter le Roi Liche dans les dernières évolutions du jeu. Si aucune information sur le scénario n'a filtré, on peut se douter que la mythologie développée depuis 1995, date de sortie du premier jeu, aura de quoi fournir aux auteurs suffisamment de matière. Prochaines échéances à guetter pour en savoir plus : le Comic-Con de San Diego qui se déroulera du 23 au 26 juillet et la BlizzCon 2009, le 21 et 22 août prochain.

Et déjà, quelques rumeurs sur le casting (news ActuCiné)...

L’adaptation cinématographique de « World Of Warcraft » semble être le projet le plus attendu des prochaines années, représentant à coup sûr une nouvelle saga digne du « Seigneur des Anneaux ». Pas étonnant alors que les acteurs fassent entendre leur intérêt pour figurer au casting que définira Sam Raimi.

Brandon Routh, connu pour avoir incarner Superman dans « Superman Returns » de Bryan Singer, a récemment confié lors du Comic-Con, qu’il était lui-même un fan du jeu, il portait d’ailleurs un T-Shirt du jeu pour le faire savoir publiquement. « Je sais qu’ils viennent d’annoncer que Sam Raimi allait réaliser et c’est super cool. Et mes amis chez Legendary [producteurs de Superman Returns] travaillent dessus, donc vous savez je suis impatient de voir la suite. » Lorsqu’on lui demande s’il souhaiterait participer au film, l’acteur répond : « Vous savez, avoir un peu d’action, des combats à l’épée, serait super amusant. »

David Wenham, quant à lui, serait le sujet de rumeurs qui veulent qu’ils soient en pourparlers avec les studios pour le rôle du Prince Arthas. L’acteur est un habitué des films épiques puisqu’il jouait Faramir dans « Le Seigneur des Anneaux » et Dilios, un des Spartes, dans « 300 ».

« Warcraft », comme semble être baptisé le film, est prévu pour 2011. La production devrait donc démarrer au plus tard l’an prochain, ce qui laisse encore le temps de spéculer sur le casting.

Ils n'ont pas intérêt à le foirer, ce film... de toutes façons, Blizzard veille au grain, ce qui est très rassurant !

Intéressante nouvelle

Pour ma part, je n'ai pas été déçu de Resident Evil 1 et 2, le 3 était de trop et j'adore les deux Lara Croft

Comme je suis ignorant des jeux vidéo, je me moque complètement qu'un film sorte de ce milieu du moment qu'il est bon et je n'ai aucune référence à regretter au cas où

Moi j'ai au moins lu les romans de la saga WoW que Zep m'a prêtés, et je confirme qu'il y a matière à faire de très bons films...
Espérons que l'équipe en charge du projet soit à la hauteur

J'ai ajouté le petit rôle de Daniel Craig dans le casting d'Elizabeth et je signale au passage, si je ne l'ai pas déjà fait, qu'il interprétera Rackam Le Rouge dans les aventures de Tintin, le secret de la Licorne de Spielberg.

WoW, un must du jeu video... Ce serait criminel de foirer ce coup là !
Ceci ne fait qu'augmenter l'envie de transition de l'âge de pierre vers l'ère moderne (= achat de l'écran plat ) car qui dit sorties ciné dit sorties dvd-bluray qui suivent. Je solliciterai les conseils avisés de nos spécialistes high-tech du forum d'ici noël

Tu trouveras déjà pas mal de renseignements dans le topic home-cinéma et matériel et je suis à ta disposition pour de plus amples infos.
Pour ma part, le passage au Blu Ray est lancé, j'ai commandé un lecteur, livraison dans 8 jours

Blade

1967. Une jeune femme enceinte est amenée aux urgences d'un hôpital avec une horrible morsure au cou. Alors que les médecins s'affairent à juguler l'hémorragie, l'accouchement a lieu et naît ainsi un enfant au moment où sa mère décède.
30 ans plus tard, l'enfant est devenu Blade, le diurnambule. Né vampire, Blade a pourtant une particularité: s'il a la force des vampires et leur goût du sang frais, il n'en a pas les faiblesses et il supporte la lumière du jour comme tout être humain normal et ne craint ni l'argent ni l'ail. Au fil des années, et avec l'aide de Whistler, sorte de père qui l'a recueilli tout jeune, il est devenu par vengeance un chasseur de vampires et un véritable fléau pour ceux qui gangrènent tous les niveaux de la société.
Avec l'aide de Whistler, Blade s'est doté de toutes sortes d'armes efficaces: pieux en argent, balles à têtes creuses remplies de nitrate d'argent et d'extrait d'ail, diverses lames en argent et un katana dont il se sert avec une efficacité redoutable. Il a également appris à dominer sa soif grâce à un sérum qu'il doit absorber régulièrement pour ne pas mourir de faim.
Parmi les vampires, Deacon Frost est un jeune marginal qui rêve de régner à la fois sur la nation vampire et sur l'humanité. Pour cela, il essaie de ressusciter le Dieu du sang qui, en se réincarnant en lui, en ferait un vampire indestructible.
Mais pour aboutir dans sa quête, il a besoin du sang des 12 maîtres vampires et de Blade...

Premier épisode de la saga qui n'était au départ qu'un simple comic de la célèbre maison Marvel (Superman, Batman, Spider-Man, X-Men...), Blade s'est rapidement imposé à l'écran grâce à Wesley Snipes qui incarne un vampire charismatique et solitaire. Son regard de feu et les dents pointues lui vont tellement bien qu'ils passent aisément pour naturels et sa façon très aérienne de se mouvoir a fait de Blade un héros passionnant.
Evidemment, le film est violent et sanglant, mais ne passera pas pour un film gore car le sang est souvent montré plus rouge et fluide qu'il ne l'est normalement et en est presqu'un acteur à part entière.
Généralement cantonné aux films d'action, Wesley Snipes n'a vraiment imposé que ce personnage de Blade ainsi que ceux de Simon Phoenix face à Silvester Stallone dans Demolition Man ou encore John Cutter dans Passager 57. Le reste de sa filmographie reste très séries B et ce n'est pas les navets comme Money Train, Nuclear Target ou autre Chaos qui lui rendront la prestance cinématographique de Blade. Wesley Snipes incarnera prochainement à l'écran le célèbre chanteur James Brown dans une biographie.

Dans le rôle de Whistler, on retrouve un Kris Kristofferson vieillissant dont la carrière cinématographique n'aura jamais vraiment percé en dehors de son rôle de William Bonney dans le film de Sam Peckinpah, Pat Garrett et Billy le kid. Souvent cantonné à des seconds rôles très effacés et peu intéressants, il a fait une petite apparition aux côtés de Mel Gibson dans Payback et dans la version 2001 de La planète des Singes de Tim Burton.
Le rôle de Deacon Frost est tenu par Stephen Dorff qui en a fait un personnage halluciné et débordant du mépris le plus total pour ce qui n'est pas lui. Acteur peu connu, il a joué essentiellement dans des séries TV, son propre rôle dans Zoolander aux côtés de Ben Stiller et surtout, c'est lui qui incarne le personnage de XIII dans la série éponyme actuellement à l'écran aux USA.
Il reprendra le rôle de Frost dans Blade Returns prévu prochainement, malheureusement sans Wesley Snipes. Cette nouvelle trilogie est sensée se passer avant le film présenté ici et augure déjà d'un flop retentissant.

Pour la petite histoire, c'est un autre inconnu qui aurait dû interpréter le personnage de Frost, mais l'acteur approché a préféré se joindre au projet de l'Arme Fatale IV. Cet inconnu n'est autre que Jet Li et au vu du succès du film et de la suite de sa carrière, on peut dire qu'il a fait le bon choix.

Dernier nom connu du casting: Traci Lords qui interprète l'une des vampires gravitant autour de Frost, Racquel. Après une carrière bien remplie dans le cinéma X, elle est l'une des rares à avoir plus ou moins réussi une carrière au cinéma tout public. Ce rôle de vampire n'était pas le premier pour elle vu qu'elle en incarnait déjà une dans Underworld. Elle a également eu un petit rôle aux côtés de Russel Crowe dans Programmé pour tuer. Elle a surtout participé à diverses séries TV dont Macgyver, Mariés, deux enfants, Melrose Place et à plusieurs épisodes de la saison 2 de Profiler.

Les effets spéciaux de Blade sont très graphiques et particulièrement bien réussis, sachant que le film date tout de même de plus de 10 ans. Les vampires tués par Blade disparaissent très rapidement comme consumés de l'intérieur dans une explosion de braises pour ne laisser qu'un léger tas de cendres. C'est visuellement très réussi et très beau. Les combats au katana sont superbes et virevoltants et Wesley Snipes est très à l'aise dans les chorégraphies de ce genre.
La musique souvent assez techno est très typée discothèque, notamment parce que les night clubs sont les endroits nocturnes les plus fréquentés par les vampires en quête de sang frais.

Pour ceux qui aiment les films d'arts martiaux, vous pouvez franchement le visionner, vous ne serez pas déçu. La présence récurrente de sang ne posera normalement pas de dégoût comme un film gore car il est toujours mis en scène de façon très graphique et esthétique, un peu dans le style de Kill Bill, bien que ce dernier soit encore plus sanglant que les Blade.

Blade 2

Blade a appris que Whistler n'était pas mort et que les vampires le détenaient. Tout en continuant sa croisade meurtrière contre les suceurs de sang, il le recherche inlassablement avec l'aide de Scud, petit génie du bricolage qu'il a sauvé des mains des vampires. Pendant ce temps, ceux-ci ont mis sur pied un groupe de combat formé aux arts martiaux et ayant parfaitement étudié les méthodes du diurnambule pour arriver à s'en débarrasser.
Mais entretemps, les priorités ont changés: une mutation du gène vampire est apparue et le porteur, Jared Nomak, s'attaque tant aux humains qu'aux vampires. Beaucoup plus assoiffés de sang que les vampires ordinaires, les victimes de ce nouveau virus appelé Le Faucheur perdent tout contrôle et subissent des mutations physiologiques les rendant beaucoup plus dangereux.

Les vampires proposent alors à Blade une association temporaire pour éliminer Le Faucheur et son porteur.
Evidemment, Blade n'est pas dupe; il sait parfaitement qu'à la première occasion, sa tête ne vaudra pas tripette. Pourtant, il accepte le deal en espérant en apprendre plus sur la vie secrète de ses ennemis et améliorer encore ses méthodes pour les éliminer. La collaboration contre nature s'annonce houleuse...

Second film des aventures du diurnambule, il est à la hauteur du premier avec des rebondissements intéressants et d'impressionnantes scènes de combat, notamment celle de Blade contre Nyssa, la jeune et jolie vampire dont il tombera plus ou moins amoureux.
Le scénario est travaillé un minimum et le personnage principal s'étoffe un peu au niveau du caractère. Quelques notes d'humour noir et des effets spéciaux de toute beauté donnent au final un film assez plaisant à visionner.
Au casting, on retrouve bien sûr Wesley Snipes et Kris Kristofferson et on y ajoute Ron Perlman (Hellboy) et Leonor Varela qui interprète Nyssa. La jolie chilienne avait déjà eu des petits rôles dans Le Tailleur de Panama aux côtés de Pierce Brosnan et dans l'Homme au masque de Fer avec Leonardo Di Caprio. Le rôle de Jared est occupé par Luke Gloss qui interprète le prince Nuala dans Hellboy 2, les légions d'or maudites sorti fin 2008.
J'ajoute enfin Donnie Yen, acteur chinois qui, en plus d'un petit rôle, avait participé à la chorégraphie des films Highlander: Endgame avec Christophe Lambert et Shanghaï Knights avec Jackie Chan.
Blade 2 a été réalisé par Guillermo Del Toro.

Blade Trinity

Afin de venir enfin à bout du Diurnambule, les vampires se sont arrangés pour le filmer en train de tuer un humain maquillé en vampire. Ainsi, la guerre de Blade qui ne laissait pas de traces autres que des cendres est révélée au grand public et en fait l'ennemi public n°1 du FBI.
Bientôt arrêté par la Police, gangrenée par les suceurs de sang, Blade se résout à mourir de "soif" dans sa cellule lorsqu'il est sauvé par une jeune fille et un autre homme. La demoiselle est en fait la fille de son ancien mentor Whistler qui a repris le combat de son père avec un groupe de techniciens très à la page.
Pour Blade, la lutte continue avec de nouvelles armes fraîchement mises au point par le petit groupe.

Mais dans l'ombre, les vampires ont ressuscité le premier des leurs, le tout puissant Dracula réincarné aujourd'hui sous le nom de Drake.
Pour la survie de l'humanité, il est vital que Blade arrive à le tuer.
Mais Drake se révèle un adversaire autrement plus coriace que les vampires auxquels il s'attaque habituellement. Blade va devoir montrer les crocs...

Dernier volet de la trilogie, Blade Trinity n'est pas moins bon que les deux autres, seules quelques invraisemblances déplacées viennent ternir la fin de la saga. Voir une aveugle surveiller des écrans vidéos pendant que ses copains voyants jouent au basket ne fait guère très sérieux. De même, le plus fort et plus puissant des vampires qui fuit devant Blade et est obligé de prendre un bébé en otage ne colle pas franchement au scénario. Enfin, Abigail Whistler qui combat en écoutant à fond sa musique sur son MP3, mais qui entend tout de même un vampire lui arrivant dans le dos n'est pas du tout crédible.
Ce sont des détails bien sûr, mais ils m'ont sauté aux yeux.

Au casting, Wesley Snipes campe un Blade particulièrement puissant et musclé, agressif et violent, mais un peu plus "rigolo" que d'habitude. Les petites touches d'humour viennent agrémenter le film ça et là entre les scènes d'actions. C'est assez sympa, même si c'est parfois un peu lourd.

Kris Kristofferson fait une petite apparition sans grande importance et sa fille est incarnée par la délicieuse Jessica Biel (Furtif et l'Illusionniste). Jolie, sexy et combative, son rôle est pourtant plutôt tarte et elle fait vraiment la potiche de service. Par contre, j'ai adoré son arc lumière du jour du plus bel effet sur les vampires.
Comme autre acolyte de Blade, le canadien Ryan Reynolds campe un rôle musclé mais très facétieux et souvent drôle. Son physique avantageux en fait un peu le pendant de Jessica Biel, mais en plus étoffé, sans pour autant en faire un grand rôle. Acteur encore peu connu, il figure au casting de X-Men origins: Wolverine et incarnera prochainement un nouveau personnage Marvel au cinéma: Green Lantern, totalement inconnu pour moi. Le catalogue Marvel est visiblement inépuisable

Du côté des méchants, le rôle principal, celui de Drake, est interprété par Dominic Purcell. Pour ceux qui suivent la chose, il est l'un des principaux personnages de Prison Break (le prisonnier Lincoln Burrows) et a à son actif des seconds rôles dans Mission: Impossible 2, Equilibrium et même un épisode de Dr House, dans la saison 1.

Pour conclure cette trilogie de Blade, vous aurez compris que j'adore. Tous les ingrédients pour me plaire sont réunis: action, arts martiaux, armes blanches et surtout katana, bons FX, musique qui cogne (trop parfois), jolies demoiselles, du sang sans exagération et de belles mécaniques auto et motos.
Que demander de plus sinon une version Blu Ray avec piste son DTS full HD en 10.2 ?

Mike Horn: Arktos expedition, le voyage intérieur

En août 2002, l'aventurier Mike Horn quitte les Terres du Nord en voilier pour effectuer en solitaire ce qui n'a jamais été réalisé: le tour du cercle polaire arctique sans aucun moyen de locomotion motorisé.
Son périple en solitaire va ainsi lui faire battre le record de la traversée du Groenland en moins de 15 jours pour 800 km, l'amener dans le grand nord du Canada, Alaska et Sibérie avant de revenir à son point de départ.

Voyageant ainsi à pied ou en ski en tirant derrière lui un traîneau contenant 150 kg de matériel, Mike Horn récupère son voilier à certains endroits pour ensuite prendre un catamaran ou un canoë voire même se faire tirer par un parachute sur ses skis.
Parti 808 jours, son épopée aura été un succès et il aura battu plusieurs records dans des températures descendant parfois à -60°C. Il aura ainsi parcouru plus de 26.000 kms autour du Pôle Nord.

Pour ceux qui aiment la neige, le froid et la faune, ce documentaire présente un exploit humain hors du commun d'un homme face à lui-même.
Personnellement, je me demande ce qui peut pousser un homme marié et père de jeunes enfants à tout quitter ainsi pour plus de deux ans, au risque de ne pas revenir, et rater une partie non négligeable de la croissance de ses enfants tout en laissant son épouse se démerder seule.
M'enfin, chacun son truc et sa conception de la vie.
Le DVD est en tout cas superbe à voir et garantit un dépaysement total. Nous n'avons pas encore visionné tous les bonus faute de temps, mais nous avons pu y voir la bande-annonce du film Le Dernier Trappeur, réalisé par Nicolas Vanier qui donne l'eau à la bouche. Nous avons d'ailleurs acheté ce DVD récemment, après avoir vu le reportage du voyage transsibérien de Vanier sur un traîneau avec ses chiens.
Cela nous a d'ailleurs rappelé de merveilleux souvenirs québecois.


Plus d'infos sur Mike Horn et ses périples en visitant son Site Personnel.

Commando

Le Colonel John Matrix est un vétéran des Forces Spéciales de l'armée américaine. Lassé des combats, il s'est retiré au fond des Rocheuses pour y élever en paix et au milieu de la nature sauvage sa petite fille Jenny, âgée de 12 ans.
Retrouvé par d'anciens ennemis, sa fille est kidnappée et, s'il veut la récupérer vivante, John doit se rendre en avion au Val Verde, petite république sud-américaine, pour y assassiner le président qu'il a lui-même aidé à accéder au pouvoir et permettre ainsi à l'ancien dictateur un retour en force.
John sait très bien que, quoi qu'il fasse, il ne retrouvera pas sa fille vivante. Réussissant à s'échapper de l'avion qui devait l'emmener au Val Verde, Matrix n'a que la durée du vol, soit 11 heures, pour retrouver sa fille avant que les terroristes ne se rendent compte de sa disparition et exécutent la gamine.

Pur film d'action, par moment à la limite de la comédie, voici un film très plaisant à visionner pour les amateurs du genre Rambo. Arnold Schwarzenegger campe un John Matrix au top de sa forme avec des biceps impressionnants, des épaules de lutteur et esprit guerrier et revanchard du plus bel effet.
Comme dans Terminator 2 et 3, Arnold ajoute sa petite touche d'humour et la sauce prend bien. L'histoire, plutôt simpliste, est menée tambour battant et on ne s'ennuie jamais. Quelques répliques humoristiques sont devenues cultes, notamment: "qu'avez-vous fait de Sully ? Je l'ai laissé tomber" alors qu'il vient de le jeter d'une falaise ou bien "Je te rappelle que c'est mon bras le plus faible Sully" alors qu'il est en train de tenir du bras gauche et par la cheville le dénommé Sully au-dessus d'une falaise à pic ou encore "Vous n'avez plus de voiture maintenant" suivie de "Maintenant, j'en ai une" après avoir remis sur ses roues d'une seule poussée de ses bras musclés la Porsche couchée sur le flanc.

Comme souvent dans les films à petit budget, j'aime bien repérer le petit détail technique que le réalisateur a loupé: au début du film, Schwarzie remet sur ses roues la Porsche jaune vif qu'il a lui même cabossée sur tout le flanc. Il démarre et on voit le flanc en question absolument impeccable pour le revoir 30 secondes plus tard à nouveau cabossé.
J'ai généralement un bon coup d'oeil pour apercevoir ce genre de couacs dans beaucoup de films.

Au casting, Arnold est assisté de Rae Dawn Chong qui campe une jeune hôtesse de l'air un peu névrosée qu'il est contraint d'emmener dans l'aventure et d'Alyssa Milano qui interprète sa fille Jenny. Rae Dawn Chong est surtout connue pour ses rôles dans La guerre du feu de Jean-Jacques Annaud, Commando et La couleur pourpre où elle interprétait aux côtés de Danny Glover la soeur de Whoopi Goldberg. Alyssa Milano est quant à elle connue pour son rôle dans la série Madame est servie et plus actuel; Charmed.
Du côté des méchants, Vernon Wells interprète Bennett, le commando assoiffé de sang et principal adversaire de Schwarzie. Il a commencé sa carrière cinématographique par un petit rôle dans Mad Max 2 pour la terminer avec un second rôle dans le très dispensables Les Looney Tunes passent à l'action.
Tête un peu plus connue: Bill Duke interprète un béret vert à qui Schwarzie va apprendre le close combat. Il sera à nouveau aux côtés d'Arnold dans Predator, apparaîtra dans Action Jackson aux côtés de Carl Weathers (Rocky et Predator) ainsi que quelques seconds rôles, souvent de flic pourri, dans Comme un oiseau sur la branche et Payback, tous les deux avec Mel Gibson, Hors Limites avec Steven Seagal, Dragon rouge avec Anthony Hopkins ou plus récemment dans X-Men, l'affrontement final.
Tout à fait en dehors de ses habitudes cinématographiques, c'est lui qui a réalisé Sister Act 2
Pour terminer ce casting, on notera une apparition de l'increvable Bill Paxton dont la filmographie se rapproche d'un bottin téléphonique mais dont le visage reste systématiquement inconnu du spectateur. Il a d'ailleurs fallu le générique de fin pour que PiPhie voie son nom au casting

Ce film date de 1986, soit l'époque de Terminator et Predator et, même si la version que je viens de visionner est en haute définition sur un Blu Ray, l'image a un peu vieilli. Par rapport à la version DVD que je possède également, la différence est époustouflante de netteté et de détails. La bande-son du BRD est en DTS haut-débit alors que le DVD se contentait du dolby stéréo. Vous aurez compris pourquoi j'ai acheté le BRD.
Les dialogues sont parfaitement différenciés des bruits ambiants et de la musique et la scène finale de Schwarzie qui attaque l'île occupée par les soldats est dantesque. Les coups de feu, explosions, chutes de corps et autres bruits de verre en font un festival sonore de pure beauté acoustique, on se croirait sur place.

Pour les amateurs de ce genre de délassement, la version BRD est vraiment un pur régal. Vivement Top Gun et Chevalier que je viens également de me procurer en BRD.

Le Transporteur

Retraité des forces armées américaines, Franck Martin s'est installé sur la côte d'Azur où il exerce discrètement le métier de transporteur. Afin de ne jamais avoir d'ennui vu sa clientèle, Franck impose ses propres règles: pas de question, pas de nom, ne pas ouvrir le colis et un contrat accepté ne peut pas être renégocié. Les truands qu'il a accepté de véhiculer lors d'un braquage de banque l'apprennent vite à leurs dépens en finissant rapidement en prison.

Son nouveau client en date lui a remis un colis de 50 kg qu'il doit livrer à 250 kms. Alors que sa voiture subit une crevaison, Franck se rend vite compte en prenant sa roue de secours que le colis bouge. Pris de scrupules, il ouvre le colis et donne à boire à la jeune femme qui est enfermée dans le sac. Franck vient d'enfreindre ses propres règles. Il a eu tort.

Premier épisode s'une série qui en compte déjà trois, le film met son héros en place. Conducteur hors pair, précis, froid et calculateur, rien ne peut le dévier de son but et nul ne peut l'impressionner. Jason Statham interprète avec brio un expert du combat au corps-à-corps. C'est ce film qui l'a vraiment révélé au grand public en interprétant un héros différent des "surhommes" habituels. Il n'inspire guère la sympathie, il est solitaire et parle peu. Maniaque, il porte toujours le même costume noir et blanc et particularité nouvelle dans ce genre de film; il utilise souvent ses vêtements lors de combat tout en veillant scrupuleusement à ne pas les froisser ou pire, les salir. Sa technique de combat est également particulière sur sa façon de frapper des coups arrêtés et de souvent bloquer sa position. Le réalisateur a mis cette technique en avant en jouant parfois sur la vitesse de tournage et cela donne à Jason Statham un style bien personnel très facilement reconnaissable. Dernier trait de caractère du personnage: il déteste les armes à feu et répugne à tuer, se contentant la plupart du temps de blesser ses adversaires aux membres.

Au début de sa carrière, Jason Statham a donné la réplique à Jet Li dans The One et à Wesley Snipes dans Chaos tout en devenant une véritable star avec la saga Le transporteur. A son actif, il ne rechigne pas à camper des personnages de second plan comme dans Collateral avec Tom Cruise ou Cellular avec Kim Basinger. Il retrouvera Jet Li dans Rogue qui ne connut guère de succès et tournera In the name of the King, Hypertension, Braquage à l'anglaise ou encore la course à la mort. Véritable gueule du film d'action, il a d'une certaine façon pris la place de Steven Seagal avec plus de style et des scénarii plus développés. La plupart de ses films sont d'ailleurs produits, voire réalisés par Luc Besson. Hypertension 2 sortira bientôt sur les écrans, je m'en réjouïs d'avance.
Jason Statham réalise la plupart de ses cascades lui-même et participe à tous les combats sans doublure. Rien que le combat dans le garage où il s'est roulé lui-même dans l'huile de vidange vaut le déplacement.

Pour incarner le bon vieux flic franchouillard qui lui tourne autour, le réalisateur a choisi un vieux spécialiste des seconds rôles invisibles avec un visage débonnaire qui inspire confiance et dont personne ne se méfiera: François Berléand. Déjà au casting de La balance avec Philippe Léotard, de Marche à l'ombre avec Michel Blanc ou encore Au revoir les enfants de Louis Malle, son visage fera enfin la une des écrans grâce au Transporteur et lui ouvrira la porte pour des rôles plus importants, notamment dans Les Choristes où il incarnait le proviseur de l'école qui s'opposera à Gérard Jugnot. On le retrouve également plus récemment dans Ne le dis à personne aux côtés de François Cluzet et Pur Week-end avec Kad Merad (Bienvenue chez les ch'tis). Depuis 1978, François Berléand est quasi omni-présent dans les polars et comédies français et sa filmographie me le fait comparer à Bill Paxton

La girl de service est interprétée par la jeune et fraîche taiwanaise Shu Qi, quasi inconnue en Europe.
Le méchant est quant à lui joué par Matt Schulze dont le nom ne vous dira rien du tout et vous aurez probablement de la peine à vous rappeler sa présence au casting de Blade, Blade 2, Fast & Furious ou dernièrement Mr Brooks avec Kevin Costner. Matt interprète ici un truand froid et cynique mais finalement plus sympathique et souriant que le héros, c'est assez rare dans un film d'action que pour le souligner.

Dernier personnage important: la voiture de Franck. Dans cet épisode, il s'agit d'une rutilante BMW série 7 de couleur noire et dont il prend un soin maladif. Lors des poursuites, tout est fait pour mettre la ligne et la sportivité de la voiture en valeur et le fait que son conducteur fait corps avec elle. Ce sera une constante pour les trois films, sauf que pour les deux suivants, Franck conduira une Audi S8 quattro tiptronic, noire bien évidemment.

Comme très souvent dans les films produits par Besson, on casse beaucoup de voitures, ça va vite et la castagne est fréquente. La musique également est souvent nerveuse et très techno, sans pourtant jamais accrocher l'oreille et donner envie de l'écouter séparément. Amateurs comme moi de belles bagnoles et de poursuites dans les rues, de combats au corps-à-corps avec toutes sortes d'armes blanches, ne ratez pas cette saga. Le second opus est un poil moins bon, mais le troisième a immédiatement remis les pendules à l'heure. J'attends le quatrième