Critiques de films, cinéma, DVD...

Jean-Fi !!

singlemalt a écrit:J'en profites pour dire à Jean-Fi que j'attends toujours les dessins animés à caractère "érotique" ...qu'il vend ...

Pardon ?

Bah, si tu veux, on fait çà discretos en dehors du forum...

Allez, je vais pas foutre la m...dans ton ménage....

JOKE......oui, je sais.....c'est pas encore le 1er Avril.....mais faut s'entraîner......à l'avance....

Je vais faire une joke avec mon bouton rouge moi

Alléchant

Percy Jackson, le voleur de foudre

www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18934004.html

Volt, Star malgré lui

Volt est un petit chien blanc qui a pour maîtresse la jeune Penny. Modifié par le père scientifique de Penny, il court plus vite, aboie plus fort, envoie des rayons laser par les yeux et protège sa maîtresse contre les truands qui veulent la kidnapper pour forcer son père à divulguer les secrets de ses expériences. Faisant équipe, Volt et Penny finiront-ils par retrouver le papa de la petite fille ? Telle est la question que tous les jeunes téléspectateurs se posent devant chaque épisode des aventures de Volt.
Et oui, Volt est en fait un chien star de l'écran à Hollywood.
Ce qui fait tout son talent, c'est que Volt est totalement persuadé de ses pouvoirs et de sa mission.

Le jour où il s'échappe de sa loge en pensant voler au secours de Penny, il se retrouve en ville, complètement livré à lui-même et déconcerté par la disparition de ses pouvoirs.
Avec l'aide de Mitaine, petite chatte de gouttière, et de Rhino, Hamster combatif, Volt entreprend un bien long voyage pour retrouver sa maîtresse. Ce voyage va lui apprendre que les super-pouvoirs qu'il croyait détenir ne sont finalement pas une nécessité pour être héroïque...

Film d'animation des studios Disney et destiné à un jeune public, vous serez agréablement surpris par Volt. Le film commence par les aventures cinématographiques du chien et s'apparente finalement à un thriller technologique plutôt sympathique. Ensuite, le monde de Volt bascule dans la réalité du quotidien et les personnages farfelus qui émaillent le voyage du chien sont assez marrants, notamment les pigeons et surtout Rhino le hamster.
L'histoire est au final assez simple, mais pas mièvre pour un sou, il y a de l'action, du sentiment et de la rigolade, mais en même temps une réflexion des relations entre les humains et leurs animaux de compagnie que beaucoup finissent par abandonner au bord de la route. Les relations enfants-adultes sont également abordées de façon plus légère par la caricature d'imprésario de la petite Penny, exaspérant au possible par sa stupidité.
La voix originale de Bolt (en anglais) est fournie par John Travolta et par Richard Anconina en français.
Le dessin est de qualité et les animations excellentes de fluidité et de rendu. Les personnages principaux, animaux ou humains, sont développés et le tout donne un très bon dessin animé pour tous. A ne pas manquer.

Bangkok Dangerous

Joe est un tueur professionnel dont la police ignore tout. Prudent, il ne laisse jamais aucune trace ni témoin derrière lui.
Arrivé à Bangkok pour exécuter 4 contrats, il s'adjoint les services d'un pickpocket de rue pour servir d'interface entre lui et ses commanditaires. Au fur et à mesure de leur collaboration, Joe va s'attacher au jeune homme et le prendre finalement comme élève. En même temps, il s'éprend d'une jeune pharmacienne, sourde et muette. Avec elle, Joe part à la découverte de Bangkok, de la douceur de vivre et des joies simples de l'amour naissant.
Pour Joe, d'ordinaire sans états d'âme, les affaires commencent sérieusement à se compliquer.
Tout bascule lorsqu'il apprend que sa dernière cible n'est pas un pourri comme ses victimes habituelles, mais un homme de bien...

Film d'action plutôt noir et sanglant, Bangkok Dangerous est une histoire assez convenue sans grande surprise. Les personnages, en dehors de Joe, sont peu développés et la place est grandement laissée à l'action. Nicolas Cage campe un redoutable et implacable tueur avec une certaine réussite. Son personnage évolue bien pendant l'histoire et on se prend d'amitié pour cet homme qui exerce un métier plus que douteux au niveau de la morale, mais qui flirte avec un Robin des bois de l'ombre. Pas grand chose à dire d'autres, le reste du casting étant essentiellement composé d'illustres inconnus.
Les scènes d'action ne sont pas trop présentes mais suffisantes pour en faire un bon film de série B. Les autres personnages sont plutôt caricaturaux.
Certaines scènes sont un peu gores, à ne pas mettre entre les mains de trop jeunes gens.

The Librarian 1 (Les aventures de Flynn Carson-Le mystère de la lance du destin)

Flynn Carson est un étudiant professionnel. Il a toujours étudié à l'université et obtenu ainsi plus de 20 diplômes. Habitant encore chez sa mère qui cherche désespérément à le marier, il ne connaît strictement rien de la vie et des rapports humains.
Son directeur de recherche le met à la porte pour l'obliger à découvrir la vraie vie et se trouver un vrai boulot.
Engagé comme nouveau conservateur à la Bibliothèque nationale, il découvre éberlué que l'endroit contient des trésors que tous croient imaginaires comme la boîte de Pandore, l'Arche de l'Alliance et la célèbre Lance de Longinus qui servit à poignarder le Christ en croix.
Les pouvoirs de cette lance sont tels qu'elle a été séparée en trois morceaux soigneusement dissimulés de par le monde afin d'éviter qu'un quelconque fou avide de pouvoir s'en empare à nouveau.
Lorsque le morceau se trouvant à la bibliothèque est volé, Flynn est envoyé à la recherche des deux autres morceaux pour les récupérer. Son savoir immense mais très théorique doit l'aider à déchiffrer les indices qui mènent aux parties de la Lance.
Pour l'épauler, Nicole NoOne l'accompagne dans ses recherches. Il sera le cerveau et elle sera les muscles...

Premier opus d'une série TV qui en comporte 3 actuellement et bientôt un 4ème, cet épisode ne donne pas franchement envie de voir les suites. C'est de l'Indiana Jones de très bas de gamme. Les acteurs sont nuls, l'histoire ridicule, le scénario idiot et les effets spéciaux déplorables.
Le sujet de départ pouvait largement être mieux exploité et certainement dans le cadre des aventures du célèbre Indy, mais là, on est tombé au plus profond des méandres de la série Z.
Dommage.
Noah Wyle, qui incarne Flynn Carson, n'a à son actif quasi que cette série en plus de son rôle de Dr John Carter dans la série Urgences. Gageons qu'il aura du mal à faire quelque chose de valable après cette minable prestation.

Les trois royaumes

En l'an 208 après JC, l'empereur de Chine Han Xiandi règne sur un royaume divisé en trois et sous la coupe de son premier ministre Cao Cao qui ne rêve que de guerre. Afin d'assouvir son désir de pouvoir, il persuade l'Empereur d'entrer en guerre contre le royaume du sud-est dirigé par Liu Bei, oncle de Han Xiandi.
Devant l'armée forte de 800.000 hommes de Cao Cao, Liu Bei envoie son meilleur conseiller militaire pour conclure une alliance avec Sun Quan, jeune roi du royaume de Wu.
Les deux royaumes ainsi alliés vont ensemble tenter de faire face à l'invasion menée par Cao Cao, mais l'énorme disparité entre les deux camps annonce une défaite inexorable pour les deux petites armées unies, d'autant que Cao Cao n'est pas quelqu'un qui s'étouffe de scrupules et de fair-play.
Grâce à l'ingéniosité de Zhuge Liang, conseiller de Liu Bei et du général Zhou Yu, la partie sera peut-être moins facile que Cao Cao le pense...

Film réalisé par John Woo à qui l'on doit de nombreux films à grand spectacle, Les trois Royaumes ne fait pas exception à la règle. Les scènes de bataille sont gigantesques et les effets spéciaux donnent beaucoup de puissance au film, il fallait un sérieux travail pour montrer à l'écran une invasion de 800.000 hommes et 2.000 jonques sur le fleuve Yangtze.
Les personnages sont bien travaillés et les méchants ne sont pas tout à fait mauvais, notamment Cao Cao qui se révèle avant tout motivé par l'amour qu'il porte à une femme entrevue une seule fois et qui est devenue l'épouse de son ennemi.
Zhuge Liang est incarné par Takeshi Kaneshiro que l'on avait déjà vu dans le Secret des Poignards volants et The Returner. Le vice-roi et général Zhou Yu est interprété par Tony Leung que l'on avait découvert entre autres dans Hero. Acteur peu connu en dehors du cinéma Hong-Kongais, il est pourtant devenu une figure très connue dans sa spécialité. Sa douce et tendre épouse est quant à elle superbement jouée par Zhao Wei dont c'est à peine le second long-métrage.
Cao Cao est interprété par Zhang Fengyi, acteur également très peu connu en Occident.
A l'exception de Takeshi Kaneshiro, le casting complet est quasi inconnu ici.

Bien qu'essentiellement guerrier et épique, ce film apporte quelques moments de pure poésie, notamment plusieurs scènes sur le cérémonial du thé. Les scènes de batailles ne sont pas si nombreuses, tout se passe surtout au niveau de la stratégie des différents chefs militaires et leurs conseillers avec des idées originales comme celle qui permet à l'armée de Zhou Yu de recueillir les 100.000 flèches qui lui manquent en servant de cible à l'armée de Cao Cao. C'est inventif et joliment mis en scène.

La musique est discrète la plupart du temps, seuls quelques passages de joute musicale donnent encore plus d'intensité poétique à l'histoire. Enfin, les paysages autour du fleuve Yangtze sont somptueux et renforcent encore l'impression que la vie y serait un long fleuve tranquille.
Au final, le film est assez doux et relaxant, vous ne verrez pas le temps passer alors qu'il dure tout de même 2h20.

Origine

Bien longtemps après notre époque, la Terre a été profondément meurtrie par une invasion des plantes et les hommes vivent aujourd'hui sous l'emprise des esprits de la forêt qui continuent à leur faire payer les souffrances infligées à la planète par l'esprit conquérant et ravageur des hommes.
Les rares survivants humains sont divisés en deux castes: ceux de Ragna qui oeuvrent pour rendre à la civilisation humaine sa splendeur d'antan et ceux de la Cité Neutre qui tentent de vivre en harmonie avec la forêt et reconstruire une civilisation plus respectueuse de la nature.
Lorsque le jeune Agito réveille par hasard la jeune fille Toola qui sommeillait au fond d'un sanctuaire interdit, le fragile équilibre qui s'était plus ou moins établi entre les deux camps humains et la forêt menace de se rompre...

Manga japonais de pure souche, Origine est surtout une histoire écologique avec un message profond de tolérance et de respect envers la nature. C'est un peu naïf et les dialogues sont assez basiques et peu intéressants, le dessin est tout à fait usuel des mangas, chose que j'apprécie généralement très peu, mais le résultat final est relativement plaisant à visionner.
Les animations ne sont pas très originales, mais les décors sont un peu plus travaillés que dans les ceux réservés aux jeunes accrocs du genre.
Pour ceux-là, Origine semblera beaucoup trop calme et peu inspiré au niveau des bagarres, mais pour les allergiques invétérés, ce sera une découverte à ne pas manquer.

District 9

Dans les années 80, un énorme vaisseau spatial est arrivé sur Terre et s'est immobilisé quelques centaines de mètres au-dessus de Johannesburg.
Après quelques mois d'inactivité et sans aucune réponse aux tentatives de contact avec le vaisseau, les autorités militaires ont fini par en forcer l'accès et y découvrir plus d'un million d'aliens agonisants de malnutrition. Evacués et installés dans un immense camp au sol, juste sous leur vaisseau, les aliens se sont installés et petit à petit plus ou moins habitués à la vie sur terre. Leur armement a été en grande partie confisqué par l'armée et une multinationale, la MNU, a été chargée de gérer le camp de réfugiés.
Au fil des années, le District 9, s'est transformé en bidonville crade et violent. Les aliens ne comprennent pas les lois terrestres et leur respect de la vie d'autrui et des biens est totalement incompatible avec l'humanité, seuls quelques trafiquants font du commerce de nourriture pour chats avec eux car ils en raffolent. En échange, des armes aliens passent ainsi aux mains de gens peu scrupuleux qui rêvent de pouvoir les utiliser.

Après plus de 20 ans de cette situation, la révolte gronde autour du District 9 et la MNU décide d'exiler les crevettes, comme ils les appellent, dans un autre camp mieux contrôlé et éloigné de la civilisation humaine. Pour diriger cette gigantesque opération, la MNU donne tout pouvoir à Wikus Van de Merwe, un type totalement demeuré, qui servira de fusible en cas de nécessité. Le but caché de la MNU est de continuer discrètement ses études biologiques sur les aliens et de trouver la parade technique pour faire fonctionner les armes des réfugiés qui nécessitent un contact avec l'ADN des aliens.
Au cours d'une évacuation, Wikus est aspergé au visage d'un mystérieux fluide et bientôt, il commence à ressentir des symptômes de maladie. En fait, Il est en train de subir une mutation génétique qui le transforme petit-à-petit en crevette. Pour la MNU, c'est un coup de chance inouï car Wikus est maintenant capable de se servir des armes extra-terrestres. Lorsqu'il arrive à s'échapper du labo, il devient vite la cible prioritaire à capturer...

Produit par Peter Jackson qu'on ne présente plus, District 9 a été réalisé par Neill Bloomkamp dont c'est le premier film. District 9 a fait un tabac en salle et recueilli l'enthousiasme des critiques. Vu que nous sommes amateurs de ce genre de film, je l'ai donc loué très vite, alléché au maximum.

Ô rage, ô désespoir, après 20 minutes, j'avais déjà envie de stopper cet inénarrable navet. L'acteur principal est totalement demeuré et le film se présente comme un reportage de journal télévisé pendant la première partie. Ensuite, petite amélioration via un flashback qui raconte l'histoire du "héros". On passe alors à une narration plus conventionnelle de course-poursuite
entre les policiers et le fuyard au milieu du camp d'aliens. Ceux-ci ne sont pas trop mal fichus et ressemblent effectivement à des gambas de 2 mètres.
C'est assez gore et dégueu la plupart du temps, les personnages sont médiocres et le scénario finalement très basique. Les effets spéciaux sont excellents et les explosions de corps qui
s'éparpillent en déchets sanguinolents à tout va sont du plus bel effet, c'est vraiment gerbant par moment.
Cela me fait penser à un remake de La mouche sur fond d'Independance Day, mais ici, le but des aliens est de foutre le camp à bord de leur vaisseau. On retrouve aussi un peu le style bizarroïde de la BD Druuna de Serpieri que j'apprécie beaucoup, mais l'analogie s'arrête là.

Le rôle principal est tenu par Sharlto Copley qui incarnera prochainement Looping dans le remake de l'Agence tous risques, je crains le pire. Jason Cope incarne le patron de Wikus. Il avait un rôle secondaire dans Doomsday.

Bref, nous n'avons pas franchement aimé bien et ce navet nous prouve encore à souhait que les critiques et nous, ça fait deux.

Prête-moi ta main

Luis Costa est un célibataire endurci de 43 ans. Il est très satisfait de sa vie et exerce la profession de Nez chez un grand parfumeur.
Ses 5 soeurs et sa mère s'occupent de lui mais toutes commencent à en avoir un peu marre de materner ce "parasite". Lors de l'assemblée familiale hebdomadaire, les femmes décident donc que Luis doit se marier.
Aussitôt dit, aussitôt fait, chacune va présenter à Luis toutes ses copines célibataires, toutes plus énervantes l'une que l'autre.
Afin de se débarrasser de cette pression qui l'exaspère, Luis imagine une solution: louer les services d'une jeune femme qui va se révéler parfaite aux yeux de la famille et le larguer le jour du mariage. Ainsi, après une grosse dépression, Luis pourra continuer à vivre en célibataire et sa famille lui foutra la paix.

C'est ainsi qu'un contrat de service est passé entre Luis et Emmanuelle, la jeune soeur d'un de ses amis. D'emblée, la jeune femme plaît à tout le monde et le mariage est rapidement mis sur pied. Mais le plan échafaudé par Luis va vite déraper...

Comédie familiale bien française, Prête-moi ta main est à mon avis au niveau des meilleures réalisations du genre comme Le Dîner de cons que l'on ne présente plus, Le Placard avec Thierry Lhermitte et Daniel Auteuil et La Doublure avec Gad Elmalleh.
Dans le rôle de Luis, on découvre un Alain Chabat pareil et égal à lui-même, déconneur et sans aucun complexe. Il campe le personnage de Luis de façon exceptionnelle et délirante, en donnant vraiment l'impression qu'il n'a pas dû se forcer trop pour entrer dans la peau du personnage.
Emmanuelle est interprétée par Charlotte Gainsbourg. Moue un peu boudeuse et réparties cinglantes, tantôt nature et renfrognée, tantôt cynique et drôle, elle nous livre là une femme moderne réjouïssante et éprise de liberté.
La mère de Luis est jouée par une truculente Bernadette Lafont qui, pour une fois, assume un rôle moins vulgaire que ce à quoi elle nous a habitué des années durant.

Le fil du scénario est original et les personnages attachants, quelques scènes d'anthologie valent le déplacement, notamment celle où Chabat et Gainsbourg s'adonnent à une partie sado-maso quand Bernadette Lafont arrive dans l'appartement. Voir Chabat en bas résilles et les fesses à l'air est un grand moment de dérision comme on en voit trop peu dans le cinéma actuel.
Et que dire de la réplique de Charlotte Gainsbourg quand ses futures belles-soeurs lui demandent si elle est enceinte: Enceinte, non pitié, avoir un alien dans le ventre et les seins qui pètent, la gerbe, non merci ou encore la scène du choix de prénoms pour un enfant. Poilants à souhait.

Au delà de la comédie, c'est aussi un film romantique qui parle de l'improbabilité des sentiments et dans cet aspect du film, Alain Chabat se montre à la hauteur sans surjouer face à une Charlotte Gainsbourg très attachante. Assurément une comédie légère et tendre à voir et à revoir.

Tiens, Jean-Fi, je suis un peu étonné de ne pas voir dans ta liste : DUNE qui est à mon sens l'un des plus grand chef-d'oeuvre dans sa cathégorie de film...

Ouhla, je crois que l'avis doit être partagé sur ce film... Moi je dois le revoir un coup, parce que la dernière fois que je l'avais vu, j'étais resté fort perplexe... Par contre, j'avais adoré... le jeu Dune 2

Jean-Fi a écrit:Bangkok Dangerous
[...]
Nicolas Cage campe un redoutable et implacable tueur avec une certaine réussite.

Les scènes d'action ne sont pas trop présentes mais suffisantes pour en faire un bon film de série B. Les autres personnages sont plutôt caricaturaux.
Certaines scènes sont un peu gores, à ne pas mettre entre les mains de trop jeunes gens.

J'ai de la peine à lire ceci. Vu que tu parles de Nicolas Cage, je pense donc à ce misérable remake d'un film qui vient d'un tout autre continent et qui suffisait à lui-même. Je hais ces amerlocks et leurs remakes désastreux (et bien d'autres sont prévus et atteignent directement le cinéma asiatique, ça me donne envie de vomir!). Je t'invite à te pencher sur le film original si tu ne l'as pas déjà vu "Bangkok Dangerous" réalisé par les frères Pang.
Je sais que le cinéma asiatique n'a pas un grand succès en France, mais celui ou celle qui s'intéresse un peu au contemplatif, au jeu d'acteurs, à la métaphore, à la rudesse poétique, peut très largement y trouver son compte.

Jean-Fi a écrit:District 9

Produit par Peter Jackson qu'on ne présente plus, District 9 a été réalisé par Neill Bloomkamp dont c'est le premier film. District 9 a fait un tabac en salle et recueilli l'enthousiasme des critiques. Vu que nous sommes amateurs de ce genre de film, je l'ai donc loué très vite, alléché au maximum.

Ô rage, ô désespoir, après 20 minutes, j'avais déjà envie de stopper cet inénarrable navet. L'acteur principal est totalement demeuré et le film se présente comme un reportage de journal télévisé pendant la première partie. Ensuite, petite amélioration via un flashback qui raconte l'histoire du "héros". On passe alors à une narration plus conventionnelle de course-poursuite
entre les policiers et le fuyard au milieu du camp d'aliens. Ceux-ci ne sont pas trop mal fichus et ressemblent effectivement à des gambas de 2 mètres.
C'est assez gore et dégueu la plupart du temps, les personnages sont médiocres et le scénario finalement très basique. Les effets spéciaux sont excellents et les explosions de corps qui
s'éparpillent en déchets sanguinolents à tout va sont du plus bel effet, c'est vraiment gerbant par moment.
Cela me fait penser à un remake de La mouche sur fond d'Independance Day, mais ici, le but des aliens est de foutre le camp à bord de leur vaisseau. On retrouve aussi un peu le style bizarroïde de la BD Druuna de Serpieri que j'apprécie beaucoup, mais l'analogie s'arrête là.

Je ne partage pas ta critique personnellement. Pour moi c'est une totale réussite. D'une part dans le rendu des extra-terrestres. Il y a un côté très oldschool en comparaison à tous les aliens luisants, blancs aux veines bleutées vus et revus dans les films. En cela, ça redonne une jeunesse aux films que j'ai adorés et que j'adore toujours autant et qui d'ailleurs sont issus de créatures réinterprétées par l'Asie sous forme d'insectes. L'époque du grand Kurosawa et compagnie. Le traitement de l'image (façon reportage) apporte beaucoup d'énergie au film. La photographie cradasse, poussiéreuse colle parfaitement au scénario. Pour le côté assez trash/sanguignolant c'est l'esprit de Jackson !! On l'aime pour ça aussi !! Wikus van der Merwe est un personnage qui va morfler tout au long du film, en démarrant comme le benêt qu'il est, et pour finir en totale mutation. Pourquoi avoir besoin d'un warrior qui va tout savior gérer ? c'est inutile et trop stéréotypé, Perso je n'aime pas. Les crevettes sont touchantes, il n'y a pas cette opposition de force comme à chaque fois qu'on regarder un film sur ce thème. Ils s'expriment, essayent d'échanger avec les humains et pour une fois, ce sont les humains qui sont réellement montrés comme des crétins et non pas la sempiternelle histoire des extra-terrestres envahisseurs qui veulent expérimenter l'humain. Là ils sont technologiquement sur-armés (on notera qu'ils n'en font rien dans le film contre l'humain) et en face d'eux, des humains dépassés par les évènements et par leur incapacité à les faire partir. du coup ils veulent les isoler, les détruire car ils n'ont pas le contrôle sur la situation. Si on prend cette trame sous-jacente et le fait que les extra-terrestres sont apparentés à des crevettes, je dirai que ça colle même à la réalité. L'humain destructeur qui se débarasse de toute forme de vie qui pourrait incommoder leur petit quotidien et leur espace. De la bombe insecticide aux déforestations, pollution etc... Bref, pour moi c'est un très bon film.

Jean-Fi a écrit:Benjamin Gates et le trésor des Templiers

Si
vous êtes fan des Indy, ne râtez pas les Ben Gates, c'est tout à fait
du même niveau avec un peu moins d'humour et de castagne, mais plus de
technologies et d'histoire. Et je dois admettre que Diane Kruger me
convaincrait facilement de fréquenter plus assidûment les musées
d'histoire.

Non tu as osé Jean-Philippe !! Faire cette comparaison nooooooon !! C'est impensable ! Je fais comme si je n'avais jamais lu ça !!

C'est le genre de film que tu dois regarder "tranquille"......faut éviter d'avoir des bruits extérieurs qui peuvent te déconcentrer...
sinon, tu risques de râter quelques détails importants....et perdre le fil conducteur...

Ce film, je suis allé le voir lors de sa sortie au cinéma.....en 1984....si ma mémoire est bonne...

J'ai du le revoir quelques années plus tard en vidéo pour mieux le comprendre .

Certains films sont préférables à revoir plusieurs fois, il y a tant de détails, que l'on ne peut voir à la première vision...surtout s'il est en VO et sous-titré...

Je sais que j'ai vu Dune il y a bien longtemps et je n'avais pas aimé du tout. Le fait qu'il ne se trouve pas dans mes critiques veut surtout dire que cela fait plus de deux ans que je l'ai vu.
Tu comprendras qu'il est beaucoup plus facile d'écrire une critique sur un film récemment vu que pour un visionné en 1994

Maintenant, j'essaie d'écrire la critique de chaque film vu, mais vu que nous en visionnons certains plusieurs fois, je ne fais pas tout non plus.

Mais vu que toi tu aimes, tu peux la faire, je n'ai pas l'exclusivité des rédactions
Je demande juste de respecter un minimum la structure usuelle que j'applique depuis le début, éviter de tout raconter du film et les commentaires résumés à "trop d'la balle" ou "qué daube fi"

Pour le reste, des goûts et des couleurs... toussa quoi

Hoooouuuuuuuu !!!!!
Gana.........................attention au bouton rouge..........

Chacun son avis Gana, mais PiPhie et moi sommes tout à fait du même avis sur District 9. J'ai trouvé déplorable à souhait.
Pour Bangkok Dangerous, je n'ai pas vu celui dont tu parles, les films asiatiques ne sont pas toujours faciles à trouver.
Quant à Ben Gates, je maintiens également. C'est certes moins bon que les Indy, mais la philosophie est la même et le niveau pas très éloigné.
Au passage, le dernier Indy n'est pas la plus grande réussite de la série

singlemalt a écrit:Hoooouuuuuuuu !!!!!
Gana.........................attention au bouton rouge..........

Même pas peur!!
Puis c'est juste des critiques différentes et dans un sens c'est très bien ainsi. Je pense que c'est bien d'avoir le ressenti de chacun. Nous sommes des récepteurs plus sensibles à ceci ou cela

Et oui Jean-Philippe, ils sont difficiles à trouver les films asiatiques et je ne te parle même pas du prix des DVD quand la chance est du côté du cinéphile asia... Et c'est pareil pour les sorties cinéma. Où là, il y a un gros problème de distribution. Mais bon.

J'ai déjà eu un mal de chien à trouver les Azumi, alors des films encore plus discrets...

Evidemment que les critiques sont personnelles et les films ressentis différemment, sinon on n'aurait plus que des navets uniformes

Gladiator

Ridley Scott nous emmène dans une Rome au crépuscule du règne de l'Empereur Marc-Aurèle, interprété par le regretté Richard Harris, qui se cherche un successeur qui permettra à la République de Rome d'être restaurée dans toute sa splendeur, au lieu d'avoir un Empire dirigé par un fils indigne de lui, Commode... Mais ce successeur, le Général Maximus (Russel Crowe, magnifique), devra subir les foudres et la fourberie de ce dernier lorsque le vieil Empereur sera mort, et sera déchu au point de devenir gladiateur et de défier le pouvoir du nouvel empereur au coeur de l'arène.

Un immense chef-d'oeuvre du cinéma, avec un Russel Crowe grandiose, qui gagnera un Oscar pour ce rôle. La musique de Hans Zimmer est sublime (avec l'un des plus beaux morceaux de tous les temps, Now we are free, qui vous met les larmes aux yeux rien qu'à l'entendre, et à se rappeler la scène du film à laquelle elle est attachée), les scènes de batailles sont époustouflantes (aussi bien en Germanie que dans l'arène), les acteurs sont fantastiques, et les émotions que vous aurez en regardant cette oeuvre seront grandes...
Que dire d'autre... ah oui : maintenant, j'aime les films de gladiateurs, et j'en suis fier !

Superbe film, magnifique musique, excellent Russel Crowe, très bon Joachin Phoenix... que du bon et assurément l'un des meilleurs peplum de tous les temps avec Ben-Hur.
Oliver Reed qui interprète Proximo a également endossé le costume d'Athos dans Les trois mousquetaires en 1973 aux côtés de Michaël York et Raquel Welch, rôle qu'il a repris dans Le retour des mousquetaires en 1989. Il est décédé le 2 mai 1999, Gladiator aura été son dernier film qu'il n'aura d'ailleurs pas vu en salle.
Derek Jacobi, qui incarne Gracchus, a été plus récemment au casting de A la croisée des mondes, la boussole d'or et interprété le rôle d'Alexandre Corvenius dans Underworld 2.

Bien envie de me le refaire en grand écran tiens

Là j'ai la bande-originale dans les oreilles, et je dois dire que ça remue... aussi bien au niveau rythme qu'au niveau émotions

Les condamnés

Ian Breckel est producteur de cinéma et a eu l'idée très discutable de mettre sur pied un jeu mortel retransmis en direct par des centaines de caméras sur Internet.
Son idée: regrouper 10 condamnés à mort sur une île déserte avec une bombe à la cheville. Seul le dernier survivant verra sa bombe désarmorcée au bout de 30 heures et recouvrera sa liberté.
Parmi les condamnés sélectionnés, Jack Conrad, un ancien Marine, est un cas à part et il n'a nullement l'intention de jouer à ce jeu.
Mais dès que les 8 hommes et les 2 femmes sont lâchés sur l'île, les plus féroces d'entre eux commencent la chasse. Les caméras installées sur l'île par l'équipe de production ne perdent pas une miette de ces combats à mort et le nombre de connexions au site payant monte en flèche...

Remake américain du film japonais Battle Royale de Kinji Fukasaku sorti en 2001, Les Condamnés est un pur film d'action bien sanglant et mené tambour battant. Cependant, un message sous-jacent apparaît petit-à-petit derrière ce scénario: qui portera la plus grosse responsabilité dans cette chasse à l'homme meurtrière ? Le producteur cynique qui filme la mise à mort où le spectateur qui paie pour la voir ?
Pour ma part, je vois également de grosses ressemblances avec Running Man qui mettait Arnold Schwarzenegger en scène en 1988.

Dans le rôle de Jack Conrad, on découvre le catcheur Steve Austin dont c'est le premier film en tant qu'acteur; il s'était contenté jusque là de la production de films de série B.
Grosse brute épaisse au cou de taureau, Austin offre là une prestation correcte et musclée avec un certain charisme, campant un personnage qu'il ne faut pas emmerder. Les scènes de combat sont dures, lourdes et sanglantes et sa musculature monstrueuse rend bien toute la sauvagerie de l'action. Steve Austin sera prochainement au casting de The Expendables de Sylvester Stallone.
L'autre combattant principal et plus dangereux adversaire de Conrad est incarné par Vinnie Jones en la personne d'Ewan McStarley. Ancien footballeur professionnel, sa tête ne vous sera pas inconnue; il était en effet au casting de X-Men 3, l'affrontement final, de Garfield 2 et de la comédie She's the man dans laquelle il interprétait évidemment l'entraîneur de football américain. C'est également lui qui jouait le Sphynx dans 60 secondes chrono aux côtés de Nicolas Cage et se retrouvait dans Opération Espadon avec John Travolta. Avec sa vraie tête de truand doublée d'une brute épaisse, le rôle lui va comme un gant.

Comme je l'ai dit, c'est un film particulièrement violent et féroce, à ne pas mettre entre toutes les mains, mais il pose également de façon très brutale la question de l'éthique de la télévision et d'Internet que nous consommons au quotidien sans trop nous poser de question sur les méthodes employées par les producteurs.
Après le récent documentaire sur Le Jeu de la Mort, nul doute qu'il serait peut-être temps de se poser des questions sur notre passivité grandissante vis-à-vis de la nourriture médiatique qu'on nous sert de plus en plus et sur notre passivité face à la télé-réalité qui a envahi nos écrans

Pour info, le film a été interdit aux moins de 17 ans non-accompagnés lors de sa sortie en salle aux USA.