Livres, parlez-nous de vos lectures...
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Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Non mais j'avais compris hein !! C'est juste histoire de placer une connerie (oui, je sais, une de plus !)
Yan- Accroc
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Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Une journée que je ne peux quasi pas venir sur le forum et je vois des conneries partout
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Gana a écrit:Mauvaises langues. Je ferai simple et concis. Pffff...
Ben du coup, c'est tellement concis qu'on n'a rien vu venir là...
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
World of Warcraft : Stormrage
http://www.amazon.fr/Stormrage-Richard-Knaak/dp/1416550879/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=english-books&qid=1272729878&sr=8-1
Le monde d'Azeroth a été façonné il y a longtemps par les Titans, entités divines qui ont bâtis l'univers. Depuis lors, ce monde a été modifié par les nombreux habitants qui ont parcourus ses terres et ses mers. Mais de ce travail originel, il reste une trace : le Rêve d'Émeraude. Il reste une version primale et sauvage d'Azeroth, et n'est accessible qu'à de très rares personnes, dont le travail est d'y pénétrer afin de préserver l'équilibre fragile de la vie et de la nature : les druides.
Ce monde parallèle recèle de nombreux secrets qui sont protégés par ses gardiens, les Dragons du Vol Vert d'Ysera.
Toutefois, tous les rêves ne sont pas les plus plaisants. Une corruption s'étend au sein du Rêve d'Émeraude, le Cauchemar, transformant ses splendeurs en horreurs, et plongeant de plus en plus d'habitants d'Azeroth dans des rêves tourmentés dont ils ne peuvent s'échapper, laissant de plus en plus de villes sans vie, uniquement habitées de cris et de douleurs, et couvertes d'un brouillard étrange.
Parmi ces victimes qui ne se réveillent pas, de nombreux leaders d'Azeroth : Thrall, Jaina Proudmoore, mais surtout Malfurion Stormrage, premier archidruide des Elfes de la Nuit, retenu prisonnier par le Seigneur du Cauchemar, qui lui inflige les pires tourments.
Tyrande Whisperwind et Broll Bearmantle vont se lancer dans une quête périlleuse, afin de sortir Malfurion de cette torpeur, et de mettre fin à cette menace pour toute vie en Azeroth.
Monde créé par le studio américain Blizzard pour ses jeux Warcraft, Azeroth bénéficie depuis quelques années d'un travail énorme pour le rendre cohérent et le faire évoluer d'un conflit à l'autre, de héros en héros, de races en factions, à travers non seulement des jeux vidéo au scénario très riche (dont Warcraft 3, avec des cinématiques qui en auront marqué plus d'un, ou World of Warcraft, le jeu massivement multijoueur de tous les records, aux 11 millions d'abonnés), mais aussi de nombreux romans, mangas, BDs, jeux de rôle, et même bientôt un film, réalisé par Sam Raimi (Spiderman, etc...).
Je suis un amateur de cet univers depuis le premier jeu Warcraft, et cela n'a cessé depuis lors, notamment grâce aux romans qui sont régulièrement publiés, et qui sont d'une grande qualité. Malheureusement, beaucoup n'ont été publiés qu'en Anglais, la faute à un conflit entre éditeurs américains et français, qui aura privé les fans francophones de traduction pendant des années. Heureusement, Panini Books a pris la succession de Fleuve Noir pour publier les romans Warcraft en Français, avec la sortie récente d'"Arthas : l'Ascension du Roi Liche" ( http://www.amazon.fr/World-Warcraft-Arthas-Lascension-roi-liche/dp/2809412960/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1272731837&sr=8-1 ).
De mon côté, je profite de mon bilinguisme pour lire les romans dans la langue de Shakespeare, sans attendre une éventuelle traduction. Ce que j'ai fait avec Stormrage...
Dans la chronologie de l'univers d'Azeroth, ce roman suit le scénario de WoW, entre l'extension actuelle Wrath of the Lich King (qui voit la chute du Roi Liche Arthas) et celle qui suivra, Cataclysm.
Il plonge le lecteur dans une ambiance oppressante, en suivant des héros qui ne savent que faire face aux tourments des habitants endormis, et aux terrible desseins d'un Seigneur du Cauchemar aussi puissant que retord. Richard Knaak, habitué des romans warcraftien, avait déjà créé la trilogie La Guerre des Anciens, très réussie, ainsi que d'autres. Celui-ci est très réussi, malgré des situations parfois confuses. Les héros sont bien entendu charismatiques, puisqu'ils sont déjà connus par tous les amateurs du monde d'Azeroth (Tyrande, Malfurion, etc...), et ils prennent une dimension encore plus grande face à la menace d'annihilation du monde réel d'Azeroth par le Cauchemar d'Émeraude. Pour finir, les amateurs de Warcraft seront ravis de voir enfin le réveil de Malfurion, après de très nombreuses années sans nouvelles (depuis Warcraft 3 et la Bataille du Mont Hijal).
Une grande réussite en somme, qui sera, je l'espère, accessible au plus grand nombre grâce à une future traduction en Français par Panini Books. Si vous voulez vous plonger dans le monde d'Azeroth grâce aux livres en Français et en Anglais déjà publiés, voici une liste déjà très longue - mais incomplète ! - des titres déjà publiés :
http://film-warcraft.judgehype.com/index.php?page=romans
http://www.amazon.fr/Stormrage-Richard-Knaak/dp/1416550879/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=english-books&qid=1272729878&sr=8-1
Le monde d'Azeroth a été façonné il y a longtemps par les Titans, entités divines qui ont bâtis l'univers. Depuis lors, ce monde a été modifié par les nombreux habitants qui ont parcourus ses terres et ses mers. Mais de ce travail originel, il reste une trace : le Rêve d'Émeraude. Il reste une version primale et sauvage d'Azeroth, et n'est accessible qu'à de très rares personnes, dont le travail est d'y pénétrer afin de préserver l'équilibre fragile de la vie et de la nature : les druides.
Ce monde parallèle recèle de nombreux secrets qui sont protégés par ses gardiens, les Dragons du Vol Vert d'Ysera.
Toutefois, tous les rêves ne sont pas les plus plaisants. Une corruption s'étend au sein du Rêve d'Émeraude, le Cauchemar, transformant ses splendeurs en horreurs, et plongeant de plus en plus d'habitants d'Azeroth dans des rêves tourmentés dont ils ne peuvent s'échapper, laissant de plus en plus de villes sans vie, uniquement habitées de cris et de douleurs, et couvertes d'un brouillard étrange.
Parmi ces victimes qui ne se réveillent pas, de nombreux leaders d'Azeroth : Thrall, Jaina Proudmoore, mais surtout Malfurion Stormrage, premier archidruide des Elfes de la Nuit, retenu prisonnier par le Seigneur du Cauchemar, qui lui inflige les pires tourments.
Tyrande Whisperwind et Broll Bearmantle vont se lancer dans une quête périlleuse, afin de sortir Malfurion de cette torpeur, et de mettre fin à cette menace pour toute vie en Azeroth.
Monde créé par le studio américain Blizzard pour ses jeux Warcraft, Azeroth bénéficie depuis quelques années d'un travail énorme pour le rendre cohérent et le faire évoluer d'un conflit à l'autre, de héros en héros, de races en factions, à travers non seulement des jeux vidéo au scénario très riche (dont Warcraft 3, avec des cinématiques qui en auront marqué plus d'un, ou World of Warcraft, le jeu massivement multijoueur de tous les records, aux 11 millions d'abonnés), mais aussi de nombreux romans, mangas, BDs, jeux de rôle, et même bientôt un film, réalisé par Sam Raimi (Spiderman, etc...).
Je suis un amateur de cet univers depuis le premier jeu Warcraft, et cela n'a cessé depuis lors, notamment grâce aux romans qui sont régulièrement publiés, et qui sont d'une grande qualité. Malheureusement, beaucoup n'ont été publiés qu'en Anglais, la faute à un conflit entre éditeurs américains et français, qui aura privé les fans francophones de traduction pendant des années. Heureusement, Panini Books a pris la succession de Fleuve Noir pour publier les romans Warcraft en Français, avec la sortie récente d'"Arthas : l'Ascension du Roi Liche" ( http://www.amazon.fr/World-Warcraft-Arthas-Lascension-roi-liche/dp/2809412960/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1272731837&sr=8-1 ).
De mon côté, je profite de mon bilinguisme pour lire les romans dans la langue de Shakespeare, sans attendre une éventuelle traduction. Ce que j'ai fait avec Stormrage...
Dans la chronologie de l'univers d'Azeroth, ce roman suit le scénario de WoW, entre l'extension actuelle Wrath of the Lich King (qui voit la chute du Roi Liche Arthas) et celle qui suivra, Cataclysm.
Il plonge le lecteur dans une ambiance oppressante, en suivant des héros qui ne savent que faire face aux tourments des habitants endormis, et aux terrible desseins d'un Seigneur du Cauchemar aussi puissant que retord. Richard Knaak, habitué des romans warcraftien, avait déjà créé la trilogie La Guerre des Anciens, très réussie, ainsi que d'autres. Celui-ci est très réussi, malgré des situations parfois confuses. Les héros sont bien entendu charismatiques, puisqu'ils sont déjà connus par tous les amateurs du monde d'Azeroth (Tyrande, Malfurion, etc...), et ils prennent une dimension encore plus grande face à la menace d'annihilation du monde réel d'Azeroth par le Cauchemar d'Émeraude. Pour finir, les amateurs de Warcraft seront ravis de voir enfin le réveil de Malfurion, après de très nombreuses années sans nouvelles (depuis Warcraft 3 et la Bataille du Mont Hijal).
Une grande réussite en somme, qui sera, je l'espère, accessible au plus grand nombre grâce à une future traduction en Français par Panini Books. Si vous voulez vous plonger dans le monde d'Azeroth grâce aux livres en Français et en Anglais déjà publiés, voici une liste déjà très longue - mais incomplète ! - des titres déjà publiés :
http://film-warcraft.judgehype.com/index.php?page=romans
zepelin- Accroc
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Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Mmmmhhh tentant ça... ça me plairait de retrouver Malfurion, Tyrande et Broll
Tu ne l'as qu'en anglais ?
Tu ne l'as qu'en anglais ?
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Oui, il n'est pour l'instant qu'en Anglais... Mais il y a Arthas qui va sortir en Français, je te le passerai dès que j'aurai sa traduction.
zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Voici mes deux dernières acquisitions :
et
Bon, comme vous insistez vraiment, je ferai un résumé lorsque je les aurai lus
et
Bon, comme vous insistez vraiment, je ferai un résumé lorsque je les aurai lus
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Ils sont planqués, pour le bien et la sérénité de ce forum
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
L'univers du thé, de Marie-Christine Renault, éditions Sang de la Terre, 160 pages
Boisson universelle, le thé s'entoure d'une aura mystique et légendaire invitant à l'aventure et à la rêverie...
L'ouvrage nous invite donc à un voyage dans l'univers du thé sous tous ses aspects.
C'est d'abord l'histoire du thé, depuis son berceau chinois jusqu'à son arrivée et son expansion en occident, sans oublier l'étape de la cérémonie du thé à la japonaise.
C'est ensuite l'aspect botanique du théier, et les méthodes et lieux de culture. On apprendra également comment on fabrique le thé tel qu'il est utilisé pour être infusé dans de l'eau frémissante, les étapes de fabrication dépendant de la variété de thé souhaitée. Les variétés les plus connues sont le thé vert et le thé noir, aux procédés très différents, mais il existe encore bien d'autres variétés, chacune d'elles se subdivisant en différents grades, du plus fin au plus grossier.
Après la fabrication, l'auteur nous explique l'art de préparer le thé en suivant les cinq règles d'or, et suggère des variétés de thé à boire à tous les repas.
Il a également été prouvé scientifiquement que le thé est source de nombreux bienfaits pour l'organisme, que ce soit en le buvant ou en l'utilisant dans des produits cosmétiques et de soins de toutes sortes. L'auteur ajoute même quelques petits trucs et astuces pour la maison.
Le livre contient aussi un petit carnet de recettes utilisant le thé, et se termine par un aperçu de la place du thé dans la littérature et le septième art.
Cet ouvrage petit format (16cm x 20 cm environ) se lit avec beaucoup de plaisir. On y apprend des tas d'anecdotes sur cette boisson qui est la plus consommée dans le monde après l'eau. La mise en page est claire et les chapitres se succèdent naturellement. Le livre est en plus imprimé sur un beau papier glacé et agrémenté de jolies illustrations, dont un certain nombre de documents historiques.
Je ne suis pas une grande buveuse de thé, j'en prends un à l'occasion, et nous avions offert ce livre à notre chère voisine (celle qui s'occupe des chats entre autres) qui en est une consommatrice plus régulière. Je lui ai emprunté, et c'est vraiment une jolie découverte.
Boisson universelle, le thé s'entoure d'une aura mystique et légendaire invitant à l'aventure et à la rêverie...
L'ouvrage nous invite donc à un voyage dans l'univers du thé sous tous ses aspects.
C'est d'abord l'histoire du thé, depuis son berceau chinois jusqu'à son arrivée et son expansion en occident, sans oublier l'étape de la cérémonie du thé à la japonaise.
C'est ensuite l'aspect botanique du théier, et les méthodes et lieux de culture. On apprendra également comment on fabrique le thé tel qu'il est utilisé pour être infusé dans de l'eau frémissante, les étapes de fabrication dépendant de la variété de thé souhaitée. Les variétés les plus connues sont le thé vert et le thé noir, aux procédés très différents, mais il existe encore bien d'autres variétés, chacune d'elles se subdivisant en différents grades, du plus fin au plus grossier.
Après la fabrication, l'auteur nous explique l'art de préparer le thé en suivant les cinq règles d'or, et suggère des variétés de thé à boire à tous les repas.
Il a également été prouvé scientifiquement que le thé est source de nombreux bienfaits pour l'organisme, que ce soit en le buvant ou en l'utilisant dans des produits cosmétiques et de soins de toutes sortes. L'auteur ajoute même quelques petits trucs et astuces pour la maison.
Le livre contient aussi un petit carnet de recettes utilisant le thé, et se termine par un aperçu de la place du thé dans la littérature et le septième art.
Cet ouvrage petit format (16cm x 20 cm environ) se lit avec beaucoup de plaisir. On y apprend des tas d'anecdotes sur cette boisson qui est la plus consommée dans le monde après l'eau. La mise en page est claire et les chapitres se succèdent naturellement. Le livre est en plus imprimé sur un beau papier glacé et agrémenté de jolies illustrations, dont un certain nombre de documents historiques.
Je ne suis pas une grande buveuse de thé, j'en prends un à l'occasion, et nous avions offert ce livre à notre chère voisine (celle qui s'occupe des chats entre autres) qui en est une consommatrice plus régulière. Je lui ai emprunté, et c'est vraiment une jolie découverte.
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Ocean's Songs, de Oliver de Kersauson, éditions le Cherche Midi, 253 pages
"Prendre la mer, c'est tout sauf une lutte, c'est au contraire une discipline et une contrainte. Décider d'aller chevaucher les vagues, c'est une conquête et, pour conquérir, il faut partir. C'est l'extraordinaire tentation de l'immensité. La mer, c'est le coeur du monde. Vouloir visiter les océans, c'est aller se frotter aux couleurs de l'absolu.
Il m'a toujours semblé indécent de ne pas aller voir partout dans le monde. Il me fallait partir sur tous les océans, découvrir tous les ports... Pour moi, c'est vital : puisqu'on est dans le monde, il faut le courir."
Cet extrait du livre d'Olivier de Kersauson résume bien son contenu. Ce grand marin, aux nombreux records et à la réputation d'ours bourru, nous fait partager son amour pour les mers et les océans. Il le fait de plus avec un sens de l'image et de la métaphore qui rend son récit reposant et poétique. Voici par exemple comment il parle de la mer d'Iroise, qui baigne les côtes du Finistère qui l'a vu naître :
"L'Iroise est une mer sanguine qui plante ses couverts dans la table. On ne rentre pas en mer d'Iroise par effraction. En plus, elle a souvent le poil hérissé. On est à 48° 30' nord. Le très mauvais temps est souvent centré à 49° 50', 48° 51', parfois 47°. Il s'agit d'une zone météorologiquement très attaquée par les dépressions. Une zone hennissante qui ouvre son poitrail en hiver. Ici, la tempête est toujours sur le feu de la gazinière. Prête à être servie. Une zone où il ne faut jamais se fier à la pitié du ciel. C'est une zone de courants puissants. Le territoire des cailloux. Evidemment très peu empruntée par les plaisanciers. (...)
La mer d'Iroise peut vous éborgner comme un rien. Cette mer est habitée par le vent. Naviguer dans le nord d'Ouessant par vents contre et courants de noroît prend des allures de lutte."
Il nous décrit ainsi les défauts et les qualités des grands océans du globe tels qu'il les a ressentis durant ses multiples navigations, émaillant ses impressions de courtes anecdotes. Il nous présente également les lieux qui l'ont marqué sur tous les continents, souvent des ports, lieux où il est passé sans jamais s'attarder. Toujours repartir sur la mer semble être son leitmotiv.
Le baroudeur se livre parfois aussi, nous racontant comment les différentes guerres ont imprégné son enfance, lui qui est né en 1944 : les anciens racontaient encore celle de '14, les parents venaient de vivre celle de '40, son grand frère a été appelé pour celle d'Algérie. Lui au moins est arrivé après ces différents appels, et il a décidé de vivre libre de toute contrainte.
Il nous raconte aussi ses débuts avec Eric Tabarly qu'il admire profondément. Il est un peu nostalgique aussi, notamment de ces débuts, quand le courage des marins était la première clé de la réussite, les bateaux ne disposant pas encore de tous les équipements modernes permettant à l'équipage de ne pas se perdre et d'être vite retrouvés en cas de pépin.
Le livre se termine sur son choix de solitude, revendiquée et sans limite, surtout depuis le décès de sa femme en 2005.
Mais tout cela se devine au gré du récit, l'homme ayant choisi de très peu se livrer pour laisser la place à la description poétique de sa passion du métier. Le livre n'est donc pour moi pas vraiment une biographie, mais plutôt une évocation d'une vie toute entière dédiée à une passion : la mer et les océans, le plaisir d'être isolé au milieu de l'immensité, de braver les éléments, seul ou en équipe, et surtout l'envie irrépressible de découvrir le monde et de le comprendre.
J'ai de plus acheté le livre à peu près au moment de sa parution, en édition collector : il est donc accompagné d'un DVD intitulé "20000 lieues sur les mers", qui constitue un bon complément au livre. C'est une sorte de longue interview d'Olivier de Kersauson, réalisée en grande partie en Polynésie, où il a décidé de vivre, et aussi près de Brest où il revient toujours, et émaillée d'images d'archives. Ce sont d'autres réflexions, d'autres anecdotes, il y évoque d'ailleurs cette fois les "Grosses têtes" de Philippe Bouvard, où sa verve faisait fureur. Mais c'est aussi cette mère anonyme qui, en Polynésie, lui a demandé de jeter, dans l'océan qu'il allait traverser, un poème pour son fils décédé en France, à l'autre bout du monde et des océans.
Au final un documentaire d'un peu moins d'une heure qui fait rêver, par la beauté des paysages en toile de fond, et par cette expérience profonde de marin solitaire.
"Prendre la mer, c'est tout sauf une lutte, c'est au contraire une discipline et une contrainte. Décider d'aller chevaucher les vagues, c'est une conquête et, pour conquérir, il faut partir. C'est l'extraordinaire tentation de l'immensité. La mer, c'est le coeur du monde. Vouloir visiter les océans, c'est aller se frotter aux couleurs de l'absolu.
Il m'a toujours semblé indécent de ne pas aller voir partout dans le monde. Il me fallait partir sur tous les océans, découvrir tous les ports... Pour moi, c'est vital : puisqu'on est dans le monde, il faut le courir."
Cet extrait du livre d'Olivier de Kersauson résume bien son contenu. Ce grand marin, aux nombreux records et à la réputation d'ours bourru, nous fait partager son amour pour les mers et les océans. Il le fait de plus avec un sens de l'image et de la métaphore qui rend son récit reposant et poétique. Voici par exemple comment il parle de la mer d'Iroise, qui baigne les côtes du Finistère qui l'a vu naître :
"L'Iroise est une mer sanguine qui plante ses couverts dans la table. On ne rentre pas en mer d'Iroise par effraction. En plus, elle a souvent le poil hérissé. On est à 48° 30' nord. Le très mauvais temps est souvent centré à 49° 50', 48° 51', parfois 47°. Il s'agit d'une zone météorologiquement très attaquée par les dépressions. Une zone hennissante qui ouvre son poitrail en hiver. Ici, la tempête est toujours sur le feu de la gazinière. Prête à être servie. Une zone où il ne faut jamais se fier à la pitié du ciel. C'est une zone de courants puissants. Le territoire des cailloux. Evidemment très peu empruntée par les plaisanciers. (...)
La mer d'Iroise peut vous éborgner comme un rien. Cette mer est habitée par le vent. Naviguer dans le nord d'Ouessant par vents contre et courants de noroît prend des allures de lutte."
Il nous décrit ainsi les défauts et les qualités des grands océans du globe tels qu'il les a ressentis durant ses multiples navigations, émaillant ses impressions de courtes anecdotes. Il nous présente également les lieux qui l'ont marqué sur tous les continents, souvent des ports, lieux où il est passé sans jamais s'attarder. Toujours repartir sur la mer semble être son leitmotiv.
Le baroudeur se livre parfois aussi, nous racontant comment les différentes guerres ont imprégné son enfance, lui qui est né en 1944 : les anciens racontaient encore celle de '14, les parents venaient de vivre celle de '40, son grand frère a été appelé pour celle d'Algérie. Lui au moins est arrivé après ces différents appels, et il a décidé de vivre libre de toute contrainte.
Il nous raconte aussi ses débuts avec Eric Tabarly qu'il admire profondément. Il est un peu nostalgique aussi, notamment de ces débuts, quand le courage des marins était la première clé de la réussite, les bateaux ne disposant pas encore de tous les équipements modernes permettant à l'équipage de ne pas se perdre et d'être vite retrouvés en cas de pépin.
Le livre se termine sur son choix de solitude, revendiquée et sans limite, surtout depuis le décès de sa femme en 2005.
Mais tout cela se devine au gré du récit, l'homme ayant choisi de très peu se livrer pour laisser la place à la description poétique de sa passion du métier. Le livre n'est donc pour moi pas vraiment une biographie, mais plutôt une évocation d'une vie toute entière dédiée à une passion : la mer et les océans, le plaisir d'être isolé au milieu de l'immensité, de braver les éléments, seul ou en équipe, et surtout l'envie irrépressible de découvrir le monde et de le comprendre.
J'ai de plus acheté le livre à peu près au moment de sa parution, en édition collector : il est donc accompagné d'un DVD intitulé "20000 lieues sur les mers", qui constitue un bon complément au livre. C'est une sorte de longue interview d'Olivier de Kersauson, réalisée en grande partie en Polynésie, où il a décidé de vivre, et aussi près de Brest où il revient toujours, et émaillée d'images d'archives. Ce sont d'autres réflexions, d'autres anecdotes, il y évoque d'ailleurs cette fois les "Grosses têtes" de Philippe Bouvard, où sa verve faisait fureur. Mais c'est aussi cette mère anonyme qui, en Polynésie, lui a demandé de jeter, dans l'océan qu'il allait traverser, un poème pour son fils décédé en France, à l'autre bout du monde et des océans.
Au final un documentaire d'un peu moins d'une heure qui fait rêver, par la beauté des paysages en toile de fond, et par cette expérience profonde de marin solitaire.
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
J'aime beaucoup les bouquins écrits par les personnes solitaires, c'est toujours très chiadé dans les métaphores, la façon de parler de qui les animent, une dose de mélancolie toujours et de poésie. T'en fais un beau résumé en tous cas. Si j'en ai l'occasion (et surtout que j'y pense!), je le lirais !!
Invité- Invité
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
La mer, terreur et fascination, sous la direction d'Alain Corbin et Hélène Richard, éditions Seuil, 200 pages
"Milieu par essence contraire à la nature de l'homme, la mer est porteuse de fantasmes, génératrice de terreurs, source d'inspirations diverses, symbole d'infini et de toute-puissance. La lente évolution de la connaissance n'en épuise jamais la complexité et l'ampleur, mais produit au contraire un dialogue permanent entre science et création, qu'elle soit scientifique, littéraire ou artistique."
Cet extrait de la quatrième de couverture donne une bonne idée du contenu du livre, qui s'attache à montrer l'évolution au fil des siècles des représentations que l'homme se fait de la mer.
Le livre se divise en quatre grandes parties, chacune étudiant un aspect de cette fascination qu'exerce sur nous l'immensité de la mer. Chaque partie comprend plusieurs articles écrits par des historiens spécialisés.
La première partie, "L'espace marin : la mer inconnue", traite de l'étude progressive de la géographie de la mer. C'est d'abord la conception chrétienne de l'océan primitif qui est étudiée, support des premières représentations.
Les populations côtières vont naturellement se tourner vers les ressources de la mer, et les premières connaissances des marins seront la géographie des côtes, car on navigue d'abord à vue. La construction navale progresse au Moyen-Âge, mais ce sont surtout les méthodes de navigation de plus en plus sûres qui permettront de s'aventurer plus au large.
La mer Méditerranée sera d'abord connue : mer fermée, elle permet une navigation peu risquée où les côtes sont presque toujours visibles. Mais l'océan qui s'ouvre à l'ouest paraît bien plus infranchissable. Même la géographie des îles est fantaisiste, dépendant des descriptions de ceux qui les ont découvertes, et donc de l'endroit où ils sont partis.
Mais le regard sur le monde change, la découverte de la rotondité de la Terre et l'envie de découvrir d'autres peuples lancent les marins sur l'océan, et c'est la première circumnavigation de Magellan. Les cartes se précisent et la géographie de la surface des mers est bientôt correctement maîtrisée.
Mais qu'en est-il de la troisième dimension ? La mer continue à effrayer par sa profondeur, parfois encore jugée illimitée. Il faut cependant au moins connaître les faibles profondeurs, afin de savoir où les navires peuvent passer. Les procédés de sonde, d'abord élémentaires, se spécialisent, et des cartes avec indication des profondeurs prennent forme. Mais c'est surtout la pose du câble télégraphique transatlantique au XIXe siècle qui va donner l'impulsion d'une étude plus systématique des fonds marins, étude qui bénéficiera au XXe siècle des progrès techniques. La connaissance des grands fonds est donc récente et garde sa part de mystère...
La deuxième partie, "Colères de la mer", s'attache à décrire les réactions des hommes face à l'immensité océanique ou maritime. La mer peut être impitoyable, l'homme peut s'y perdre, les tempêtes et les naufrages sont un risque certain.
Dans l'histoire d'Ulysse, le dieu de la mer, Poséidon, est source de bien des infortunes. Au Moyen-Âge, les colères de la mer reflètent celle de Dieu, et ce jusqu'au déluge dévastateur. La tempête et le naufrage deviennent également un thème littéraire.
Les raz-de-marée inspirent la terreur et entretiennent les légendes des villes englouties, dont on entend parfois le son des cloches des églises au fond de l'eau.
Cette peur du naufrage incite les hommes à recourir au surnaturel pour se protéger, de la Vierge Marie devenue Notre-Dame des Naufragés, aux saints patrons censés protéger les navires. Les ex-voto marins, représentations imagées et mémorielles de l'évènement, se multiplient. La mort en mer est en effet vue comme dénaturée, le corps englouti excluant toute topographie du souvenir.
La troisième partie, "Merveilles de la mer", montre comment la description des habitants de la mer a évolué. La mer est d'abord peuplée de monstres fantastiques, pieuvres et baleines géantes, serpents immenses, et de créatures merveilleuses ambigües comme les sirènes. Beaucoup de ces monstres imaginaires sont issus de mauvaises interprétations, d'exagération de marins qui veulent se faire passer pour des héros, voire simplement de l'imagination. Les premières descriptions scientifiques d'animaux marins, comme celle de Rondelet, fondateur de la biologie marine au XVIe siècle, entremêlent descriptions exactes et descriptions fantaisistes. Progressivement, des normes scientifiques sont établies, et les descriptions doivent s'appuyer sur un spécimen conservé comme témoin. En même temps, on sonde de plus en plus profond afin de découvrir la faune abyssale. Au XXe siècle, l'observation des grands fonds révèle des curieuses communautés animales hydrothermales, qui survivent sans soleil et sans photosynthèse.
La quatrième partie, "Mer et création", explore la façon dont les mouvements de la mer, sa puissance et ses colères, ont inspiré nombre d'écrivains, de musiciens et de peintres. "Les travailleurs de la mer" de Victor Hugo, "20.000 lieues sous les mers" de Jules Verne, sont parmi les plus connus en littérature. La mer graphique se retrouve dans les vagues de Courbet ou Renoir. La mer devient musicale chez Debussy.
Le livre se conclut par une interrogation écologique sur l'avenir de la mer, de plus en plus polluée et surexploitée par l'homme.
Ce livre est donc à classer dans la catégorie des "beaux livres" : de grand format (37 cm x 27 cm), il est abondamment illustré de nombreuses photographies ou reproductions de documents historiques. Parmi ces documents, on trouve diverses cartes montrant l'évolution des connaissances géographiques, les cartes anciennes ravissant les yeux par leur riche iconographie. On trouve de nombreuses photos de livres, de feuillets, d'écrits historiques, et des reproductions d'oeuvres artistiques diverses.
Je terminerais donc par cette reproduction de la "Grande vague" d'Hokusai, qu'on retrouve dans le livre :
Et comme le livre était un support à une exposition éponyme qui a eu lieu à Paris et à Brest, on peut consulter le site de cette expo pour en savoir plus : lien
"Milieu par essence contraire à la nature de l'homme, la mer est porteuse de fantasmes, génératrice de terreurs, source d'inspirations diverses, symbole d'infini et de toute-puissance. La lente évolution de la connaissance n'en épuise jamais la complexité et l'ampleur, mais produit au contraire un dialogue permanent entre science et création, qu'elle soit scientifique, littéraire ou artistique."
Cet extrait de la quatrième de couverture donne une bonne idée du contenu du livre, qui s'attache à montrer l'évolution au fil des siècles des représentations que l'homme se fait de la mer.
Le livre se divise en quatre grandes parties, chacune étudiant un aspect de cette fascination qu'exerce sur nous l'immensité de la mer. Chaque partie comprend plusieurs articles écrits par des historiens spécialisés.
La première partie, "L'espace marin : la mer inconnue", traite de l'étude progressive de la géographie de la mer. C'est d'abord la conception chrétienne de l'océan primitif qui est étudiée, support des premières représentations.
Les populations côtières vont naturellement se tourner vers les ressources de la mer, et les premières connaissances des marins seront la géographie des côtes, car on navigue d'abord à vue. La construction navale progresse au Moyen-Âge, mais ce sont surtout les méthodes de navigation de plus en plus sûres qui permettront de s'aventurer plus au large.
La mer Méditerranée sera d'abord connue : mer fermée, elle permet une navigation peu risquée où les côtes sont presque toujours visibles. Mais l'océan qui s'ouvre à l'ouest paraît bien plus infranchissable. Même la géographie des îles est fantaisiste, dépendant des descriptions de ceux qui les ont découvertes, et donc de l'endroit où ils sont partis.
Mais le regard sur le monde change, la découverte de la rotondité de la Terre et l'envie de découvrir d'autres peuples lancent les marins sur l'océan, et c'est la première circumnavigation de Magellan. Les cartes se précisent et la géographie de la surface des mers est bientôt correctement maîtrisée.
Mais qu'en est-il de la troisième dimension ? La mer continue à effrayer par sa profondeur, parfois encore jugée illimitée. Il faut cependant au moins connaître les faibles profondeurs, afin de savoir où les navires peuvent passer. Les procédés de sonde, d'abord élémentaires, se spécialisent, et des cartes avec indication des profondeurs prennent forme. Mais c'est surtout la pose du câble télégraphique transatlantique au XIXe siècle qui va donner l'impulsion d'une étude plus systématique des fonds marins, étude qui bénéficiera au XXe siècle des progrès techniques. La connaissance des grands fonds est donc récente et garde sa part de mystère...
La deuxième partie, "Colères de la mer", s'attache à décrire les réactions des hommes face à l'immensité océanique ou maritime. La mer peut être impitoyable, l'homme peut s'y perdre, les tempêtes et les naufrages sont un risque certain.
Dans l'histoire d'Ulysse, le dieu de la mer, Poséidon, est source de bien des infortunes. Au Moyen-Âge, les colères de la mer reflètent celle de Dieu, et ce jusqu'au déluge dévastateur. La tempête et le naufrage deviennent également un thème littéraire.
Les raz-de-marée inspirent la terreur et entretiennent les légendes des villes englouties, dont on entend parfois le son des cloches des églises au fond de l'eau.
Cette peur du naufrage incite les hommes à recourir au surnaturel pour se protéger, de la Vierge Marie devenue Notre-Dame des Naufragés, aux saints patrons censés protéger les navires. Les ex-voto marins, représentations imagées et mémorielles de l'évènement, se multiplient. La mort en mer est en effet vue comme dénaturée, le corps englouti excluant toute topographie du souvenir.
La troisième partie, "Merveilles de la mer", montre comment la description des habitants de la mer a évolué. La mer est d'abord peuplée de monstres fantastiques, pieuvres et baleines géantes, serpents immenses, et de créatures merveilleuses ambigües comme les sirènes. Beaucoup de ces monstres imaginaires sont issus de mauvaises interprétations, d'exagération de marins qui veulent se faire passer pour des héros, voire simplement de l'imagination. Les premières descriptions scientifiques d'animaux marins, comme celle de Rondelet, fondateur de la biologie marine au XVIe siècle, entremêlent descriptions exactes et descriptions fantaisistes. Progressivement, des normes scientifiques sont établies, et les descriptions doivent s'appuyer sur un spécimen conservé comme témoin. En même temps, on sonde de plus en plus profond afin de découvrir la faune abyssale. Au XXe siècle, l'observation des grands fonds révèle des curieuses communautés animales hydrothermales, qui survivent sans soleil et sans photosynthèse.
La quatrième partie, "Mer et création", explore la façon dont les mouvements de la mer, sa puissance et ses colères, ont inspiré nombre d'écrivains, de musiciens et de peintres. "Les travailleurs de la mer" de Victor Hugo, "20.000 lieues sous les mers" de Jules Verne, sont parmi les plus connus en littérature. La mer graphique se retrouve dans les vagues de Courbet ou Renoir. La mer devient musicale chez Debussy.
Le livre se conclut par une interrogation écologique sur l'avenir de la mer, de plus en plus polluée et surexploitée par l'homme.
Ce livre est donc à classer dans la catégorie des "beaux livres" : de grand format (37 cm x 27 cm), il est abondamment illustré de nombreuses photographies ou reproductions de documents historiques. Parmi ces documents, on trouve diverses cartes montrant l'évolution des connaissances géographiques, les cartes anciennes ravissant les yeux par leur riche iconographie. On trouve de nombreuses photos de livres, de feuillets, d'écrits historiques, et des reproductions d'oeuvres artistiques diverses.
Je terminerais donc par cette reproduction de la "Grande vague" d'Hokusai, qu'on retrouve dans le livre :
Et comme le livre était un support à une exposition éponyme qui a eu lieu à Paris et à Brest, on peut consulter le site de cette expo pour en savoir plus : lien
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Je connais Son Goku, mais pas Sangaku, c'est de la même famille ? Il a aussi des supers pouvoirs ?
zepelin- Accroc
- Nombre de messages : 2708
Age : 42
Localisation : Namur - Belgique
Date d'inscription : 24/01/2008
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Heu moi aussi je connaissais plus son goku et satan petit coeur
Je suppose qu'il y a de quoi se gratter la tête avec ses énigmes
Je suppose qu'il y a de quoi se gratter la tête avec ses énigmes
StfMarj- Résident
- Nombre de messages : 938
Age : 48
Localisation : Sennevières 60 France
Date d'inscription : 03/04/2008
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
J'admire Piphie qui continue d'essayer de monter le niveau de culture ce forum peuplé de gens aux références Singlemalt-manga-videoludiques !
Modote Piphie tu n'es pas
de notre voie lactée...
Mais t'as osé posté
par dizaines des messages
pour sauver le niveau
de culture du faux-rhum !
Modote Piphie tu n'es pas
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Mais t'as osé posté
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Dimitri- Résident
- Nombre de messages : 189
Age : 39
Localisation : Chez moi
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Livres, parlez-nous de vos lectures...
Et c'est lui qui nous met l'eau à la bouche avec son dernier whisky... tsss...
StfMarj- Résident
- Nombre de messages : 938
Age : 48
Localisation : Sennevières 60 France
Date d'inscription : 03/04/2008
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